MENODORA DZVEZDAOh, monsters are scared. That’s why they’re monsters.
NOM : Vestige d’un passé oublié dans les failles tectoniques de la planète bleue, les Dzvezda ont trouvé dans la conquête de l’espace de quoi faire briller de feuilles d’or les lettres de charbon et de pauvreté de leur nom. Famille terrienne pauvre transformée en extracteurs spatiaux sans gloire, le dédale spatiale n’a été que missions dangereuses et pertes douloureuses jusqu’à ce que le poids de la misère sociale ne soit trop sur leurs épaules. Anciens révoltés de Tiantang, les derniers Dzvezda ont gagné le respect des pairs autant que l’influence sur l’ancien vaisseau de croisière maintenant intégré à la flotte, jusqu’à se hisser à son commandement, Menodora comme l'une des dernières héritières de cette famille estimée depuis la révolution. PRENOM : Trace presque inaudible d’une origine terrienne grecque que peu lui connaisse, Menodora était l’énième espoir d’une vie meilleure, l’aspiration à l’élévation sociale et la sortie, enfin, de l’enfer des stations spatiales extractrices, pourtant les bons augures de son prénom ne seront pas réalisés, comme si le destin aimait trop jouer avec les siens pour ne pas semer leur route d’obstacles. Des rêves d’une vie lunaire se sont substituées la colère de l’injustice et la rage de survivre pour mieux acérer les griffes qui l’ont fait escalader la montagne escarpée des échelons stellariens, ses joints déchirés enserrés avec fermeté sur le poste de commandement du vaisseau durement gagné. Il n’est pas rare que son prénom soit écorché, raccourci, coupé au couteau grossier des familiarités et autres amitiés, simple Meno pour ceux qui l’ont vu s’épanouir au sein du Tiantang, pour les autres qui oserait la priver des honneurs elle n’a que des paroles de glace, stalagmites acérées pour venir se planter dans les nuques fragiles. DATE DE NAISSANCE/ ÂGE : Rien de glorieux dans le récit de sa naissance, une journée comme une autre dans les annales stellariennes, comme si les cris d’épuisements de sa mère et les siens, emplis des larmes de douleur de la première bouffée d’oxygène dans ses poumons, n’avaient été qu’un événement des plus insignifiants dans le vide intersidéral. Inscrite officiellement sur les registres comme née le 15 janvier 2185, elle sait bien que la colonie de Shinbashi qui l’a vu naître n’est pas un gage de confiance et préfère ne pas accorder d'importance à cette date sûrement erronée, profitant du passage des nouvelles années pour ouvrir une bouteille à l’occasion d’un nouveau cycle – où plutôt d’un de moins à vivre. Âgée de maintenant 42 ans, les années à respirer l’oxygène recyclé de la flotte commencent à filtrer sur son visage moins lisse, plus dur qu’auparavant, son dos lui toujours aussi droit, rehaussé du corset rigide de la fierté pour ne pas que ses épaules s’affaissent. STATUT CIVIL : Si les relations de chairs et d’affaires n’ont aucun secret pour la fille Dzvezda, personne ne s’étonne de la voir encore déambuler seule dans les différents couloirs de la flotte. Elle a balayé il y a de cela bien longtemps les quelques espoirs de son père de trouver un compagnon pour avoir un enfant quelconque et assurer la descendance, et ne se tracasse, pour quelques nuits trop froides seulement, à trouver un corps contre lequel se blottir en observant les supernovas et autres planètes lointaines depuis l’hublot de sa cabine. Les relations les plus approfondies de Menodora sont, et ont toujours été, celles politiques et pratiques, usant des autres pour s’élever ou s’assurer dans des positions risquées, les amis n’étant que des intérêts, des figures utiles publiquement ou des ombres aux bras longs lui étant redevable. OCCUPATION ET AFFECTATION : Visage étoile du vaisseau duquel elle a aidé à repeindre les murs du sang de l’insurrection, puis, à force des ses bras et de coups bas déguisés en sourire, à lui rendre son ancienne éclat de l’insouciance luxueuse, Menodora est capitaine du Tiantang depuis la mort de l’ancien nautonier, son père, après des années à le seconder. Si l’affiliation de naissance est une critique qui persiste encore sur quelques lèvres, l’éviction des autres candidats seconds pour ses cheveux blonds étant encore ancrée avec jalousie dans les cortex de quelques lésés malgré les années, elle n’a que son parcours semé de l’embûche de porter son patronyme pour se vanter d’être arrivé aussi haut sans aucun cadeau de son paternel, toujours prêt à demander plus aux siens qu’aux autres. HABITATION : Elle n’a jamais vraiment quitté la cabine du capitaine du Tiantang depuis la rébellion passée sous silence, toujours à y vagabonder à cause de son père, ou, plus récemment, à cause d’elle-même. Celle-ci n’est pas plus extravagante que les cabines spacieuses réservées aux familles, au contraire, si la capitaine a la chance d’avoir un petit bureau juste assez spacieux pour recevoir quelques membres à la fois tout au plus, le reste de l’endroit est affreusement fonctionnel et donc, petit. Logée à la même enseigne que l’équipage, si ce n’est cette pièce en plus où elle ne va presque jamais, encore hantée par le souvenir de son père mourant derrière ce bureau imposant duquel il a tant fait pour les habitants de son vaisseau. ARRIVÉE : L’arrivée dans le reste de la flotte s’est faite dans le silence et la méfiance pour Menodora, comme pour la plupart de ce qui était le nouvel équipage du Tiantang, bien que la plupart ne le sachent pas encore. Officiellement, l’ancienne mineuse extractrice a rejoint la Flotte le 15 mars 2201, en même temps que le vaisseau qui l’y a porté, et si pour certains l’adaptation à cette nouvelle société à été dure, elle, n’a pas hésité à sauter le pas vers l’Académie puis la vie politique, devenir plus stellarienne que ceux de naissance, sans jamais se retourner vers la misère de la Terre et du Triumvirat.
INFORMATIONS PERSONNELLES
LIEU DE NAISSANCE : C’est Shinbashi qui l’a vu naître, dans une indifférence totale, à peine les autres nouvelles mères ou en devenir pour aider la sienne à accoucher sans laisser dans l’entreprise sa vie ou celle de son enfant. La vie sur la colonie fantôme ne lui a pas fait de cadeaux, son père, sa mère et son frère mineur ne lui laissant pas d’autres choix que d’aller creuser les ressources dès son plus jeune âge, forcée par les quelques bourreaux présents pour toujours trouver le minerai de plus pour finir de lui briser le dos. Si Menodora ne se considèrent rien d’autre que stellarienne, elle garde au fond d’elle cette identité fondatrice de néopontoise, ce semblant d’âme sans culture comme un médaillon d’une bataille passée dans laquelle il faudrait à tout prix éviter de sombrer à nouveau. FAMILLE : Il ne lui reste à présent des Dzvezda que son frère aîné de quelques années, à peine un souvenir lointain de sa mère morte pendant la rébellion du Tiantang et, dans l’esprit de tous, le fantôme de son père dont on pourrait encore entendre les pas lourds dans les couloirs de l’ancien vaisseau de croisière. Elle sait pourtant que, quelque part dans l’espace ou dans des confins retranchés de la Terre, il persiste une partie de sa famille, spectres de vivants souvent contés par son père, visages familiers sur lesquels elle n’a jamais posé les yeux mais dont pourtant elle attend impatiemment l’arrivée, comme un enfant attendrait ses cadeaux le jour de son anniversaire. Il n’est pas rare qu’elle épluche les registres des nouveaux venus dans l’espoir incertain que cette famille qu’elle n’a jamais connu arrive enfin, que les exploités arrivent à se libérer de leurs chaînes et deviennent des stellariens libres, comme elle. ORIGINES : Elle n’a jamais connu la Terre si ce n’est des représentations qu’elle a pu en voir sur son terminal, à peine a-t-elle aperçu ce petit point bleu depuis les hublots de Chronia, ou peut-être l’a-t-elle fantasmé. Pourtant le roman familial est resté très présent chez lez Dzvezda, si bien que malgré les générations passées dans l’espace Menodora parle de sa Grèce natale comme un souvenir vivace dans son esprit, qu’elle viendrait elle même à s’en demander si les rayons du soleil venant caresser sa peau entre les maisons blanches des bords de mer ne sont que le fruit de son imagination ou des moments de vie réellement vécus qu’elle n’arriverait pas à remettre dans les années de misère. Elle sait pourtant bien que sa famille est partie à la conquête de l’espace dès les premières colonies privées et les premières dérives cachées à la Fédération, qu’entre les étoiles il n’y a que les rejetons de ce qu’elle s’évertue à appeler sa famille, peut-être bien tous morts sous le poids de l'exploitation, ou retourné sans sentiments sur cette Terre qui n'a jamais rien su leur offrir. DOSSIER MÉDICAL : Depuis peu les médecins se sont mis à surveiller son cœur, plus par prévention à cause de la défaillance qui a emporté son père que par réelle inquiétude, et si certains se sont étonnés du fait qu’elle puisse avoir un palpitant derrière sa poitrine de fer, il est pour l’instant en parfait état, aucun battement en dissonance avec les autres. Ce sont plutôt ses muscles fatigués par ses anciennes années de mineuses extractrices qui font l’objet d’une surveillance accrue de la part des médecins, la perte musculaire une fois arrivée dans la Flotte ayant été importante et les conséquences n’en sont ressorties seulement quelques années plus tôt, après des années de gravité artificielle pour l’affecter. Pour compenser la perte de muscle de son bras droit, son tendon a été trop sollicité avant de rompre, purement et simplement. Elle a maintenant un implant de prothèse, qui lui permet de retrouver son entière mobilité, tout le reste de son corps reste sujet à de nombreuses et régulières visites médicales. PSYCHOLOGIE : Menodora n’est pas le genre de personne à s’étendre en profusion et autres marques d’affection, cachée derrière les traits anguleux de son visage et la froideur de ses yeux parfois sans éclats, elle utilise la barrière de glace qu’est son corps contre les assauts des marées tempérées du reste de la Flotte. Tous la connaissent comme ce capitaine juste et à l’écoute de la populace de son vaisseau, toujours prête à prendre parti pour tous plutôt que pour l’un, ne croyant guère qu’il ne faille attendre l’enrichissement matériel pour permettre le progrès, se battant toujours farouchement pour que tous aient les mêmes droits sur la Flotte. C’est finalement la Capitaine que tous décrivent quand il s’agit d’approcher la fille Dzvezda, c’est tel qu’elle veut être défini, souvenue. Elle s’est laissée de côté une fois arrivée à la Flotte, une fois un pied mis à l’Académie et ses yeux ouverts par les connaissances, la possibilité d’être une voix entendue parmi la masse de ceux qui ne voulaient pas parler. Elle a fait bien trop de choses en pensant aux autres plutôt qu’à elle, et, la nuit tombée, seule dans sa cabine, parfois accompagnée d’une présence qu’elle ne daigne écouter ou à qui elle ne fait pas l’honneur de parler, elle pense encore à tous ceux, moins chanceux, encore exploités dans les tréfonds d’un espace dont elle sait que le Triumvirat n’aura jamais la main mise, ni la Fédération. Gentille, froide, avenante, stricte, tout est calculée en elle pour rendre au plus juste la décision à prendre, le reste n’est devenu qu’automatisme, et elle se demande parfois, en laissant ses yeux traîner sur les spectacles improbables des supernovas, à quel moment s’est-elle perdue, où est passée cette rage adolescente, comment les idéaux et l’ambition ont fini par manger ce cœur pour n’en laisser que des battements sanguinolents.
SHINBASHI La colonie fantôme et l’enfer quotidien qu’elle représente n’a été la seule chose connue pour la fille Dvzevda pour les douze premières années de sa vie. Issue d’une famille de mineurs-extracteurs, elle s’est bien vite retrouvée dans les vastes étendues minières à gambader, sans comprendre, entre les différents esclaves réquisitionnés par les entreprises privées, dès que ses jambes ont été assez sûres pour porter du poids, envoyée comme les autres dans les profondeurs instables des boyaux miniers. Ce n’est ni l’usure ni le ras-le-bol qui ont conduit cette pauvre famille à fuir la colonie, mais la peur, celle de voir la mère de Menodora revendue sur Keller à cause de son état de santé détérioré qui l’empêchait d’être encore une mineuse rentable. La fuite s’est faite durant la nuit, ne laissant derrière eux aucune des maigres possession qu’ils ne possédaient pas, à bord d’un vaisseau pirate délabré aux moteurs fatigués, prêt à se faire aspirer par la première annihilation cosmique. CHRONIA L’échappée a vite perdue de sa superbe quand, à peine quelques semaines après la fuite, c’est le quotidien des extractions qui a repris le dessus pour ses parents. L’avantage de Chronia était sans aucun doute son appartenance à la Fédération, la découverte d’un semblant de vie paisible loin de l’enfer des mauvais traitements de Shinbashi, et, pour elle et son frère, la découverte de ce concept abstrait et révolutionnaire pour qu’était l’école. Apprendre. Apprendre plus que les quelques gestes manuels à un métier pour lequel sa lignée l’avait destinée, non, apprendre tout et rien, ouvrir son esprit aux curiosités que personne n’avait pu ériger en science sur Shinbashi. Littérature, science, politique, la route jusqu’au savoir n’a pas été facile pour celle dont une tâche aussi simple que la lecture était difficile, partielle. Pourquoi apprendre à lire plus que les quelques panneaux directionnels de la mine quand on y passera sa vie, sûrement sa mort ? Une nouvelle vie ancrée dans une misère en demie-teinte, cette fois sans la menace despotique pour leur faire plier l’échine, rien d’autre que le poids d’un quotidien aseptisé et l’espoir de voir leurs enfants s’envoler loin du cratère des extractions. Stupide, ou peut-être aveugle, ils ont courbé l’échine encore quelques années, laissant la nourriture et le confort d’une cabine acheter leur obéissance et taire leur rage, ne se plaignant pas qu’on n’envoie pas leur mère malade miner, qu’on leur accorde un jour de repos par semaine, incapable de se rendre compte du trop peu qu’on leur donnait, eux qui n’avaient connu que le rien, qui pensait avoir le tout à portée de main d’une éducation, tant pis si les parents n’en profiteraient pas. CHUTE La chute de la Fédération a été l’événement de trop. Retourner sur Terre ? Menodora se souvient encore du chaos sur Chronia, des disputes violentes qui s’échafaudaient en rixes, des quelques jours de flottement avant que quelques mineurs ne se décident à réquisitionner un vieux vaisseau pour partir, son père dans le peloton de tête, toujours une phrase plus haute que l’autre pour cracher son dégoût quand à l’idée de retourner sur cette planète où il n’y avait jamais rien eu pour eux. La masse informe qui s’accumula dans le vaisseau n’avait rien à perdre, car beaucoup n’avait jamais rien eu, beaucoup, comme eux, n’avaient qu’une famille à laquelle se cramponner dans l’espoir fou de trouver une échappatoire entre les trous noirs et les luminosités gazeuses. Puis, au détour d’un nuage de météorite, l’espoir était là. Le Tiantang. RÉBELLION Monter à bord avait été chose facile, se contenir une fois au milieu des richesses, dans leurs habits sales et leurs ventres rétrécis par la faim, une impossibilité. Menodora elle-même se souvient de cette colère qui l’avait envahi en posant ses yeux sur tant de luxe, de faste, ses mains encore sales des dernières extractions, recouverte de la graisse des équipements en mauvais états. La rébellion du Tiantang, passée sous silence depuis des années reste gravée à son esprit, toujours le même souvenirs rejoué à l’infini, des variations presque imperceptibles derrière ses pupilles lors de ses nuits mouvementés, cauchemar duquel son esprit n’arrive pas à se libérer depuis les années. Elle n’avait que quinze ans, perdue dans les cris et recouverte de sang, à frapper avec une clé à molette sur les quelques trop bien lotis de la vie qui restaient accroché à un retour sur Terre, là où tout les attendaient, épisode de folie passagère qui semblait avoir pris tous les mineurs, avant, une fois l’adrénaline passée, de vouloir se laver de ce sang à s’en arracher la peau. Sa mère, déjà affaiblie, n’a pas su résister à tant de violences et de vision de la colère humaine, son père, lui, a été l’une des voix rebelle pour mener à bien l’éradication des plus riches, réorganiser la vie des mineurs pour ne pas laisser l’euphorie les perdre dans le silence spatiale. Approché par la flotte, c’est lui, mineur de Shinbashi, qui a été désigné pour parler avec l’Amiral Wilkinson, qui a négocié pour que le vaisseau soit intégré à la Flotte sans représailles pour les rebelles sanguinaires. ÉTUDE Intégrée à la Flotte à ses seize ans, Menodora a pu continuer sa formation générale sur l’Argus One, il n’y avait rien à l’Académie de la Fédération qu’elle ne voulait pas apprendre, pourtant obligée de faire un choix pour sa formation spécialisée, c’est vers les arts politiques et la littérature qu’elle s’oriente sans sourciller, l’histoire des grands discours et cette idée folle d’éviter les massacres. DÉLÉGUÉE BÉNÉVOLE Dès les premiers mois passés dans la Flotte, Menodora s’est engagée en tant que déléguée bénévole pour accueillir les quelques vaisseaux renégats cherchant l’absolution. Peut-être un peu trop concernée, elle a sans doute trop fait pour une simple bénévole, allant jusqu’à s’inquiéter du bien être des anciens rebelles du Tiantang, prenant le temps de visiter après ses cours à l’Académie ceux relocalisés sur les autres vaisseaux, perdus dans ce nouvel environnement qui avait tant à leur offrir. Entremetteuse de choix entre l’équipage et le Capitaine à qui elle avait un accès privilégié, Menodora s’est ainsi construire les bases d’une future carrière politique sans pour autant s’en rendre compte, emplie de la solidarité de la bataille et de la pauvreté, prête à veiller à ce qu’aucun des siens ne soit lésés dans cette nouvelle vie. CASINO Très vite, les Casinos du Tiantang ont été une part d’ombre sur laquelle il a été difficile de ramener la lumière. Sous l’impulsion du paternel capitaine, le frère Dzvezda est rentré dans ceux-ci, surveillant de salles et des croupiers, surveillant des mains passées sous la table et des pieds entassant la crasse sur l’illégalité pour tenter de la cacher. Les quelques échanges frauduleux et cercles de jeux illégaux sont encore présents aujourd’hui sous son commandement, et le seront bien après que ses cendres ne soient propulsées dans l’espace, pourtant elle a appris, par expérience, qu’il fallait mieux laisser un marché parallèle sous contrôle qu’une main de fer pour tout régir trop strictement, trop priver pour mener à l’implosion des troupes, particulièrement sur le Tiantang. Elle sait, elle voit, et les quelques malfrats connaissent les limites à ne pas franchir pour ne pas finir sur le Lady Grace. REPRÉSENTANTE DÉLÉGUÉE A la fin de ses études, Menodora, grâce à ses différents contacts en tant que déléguée bénévole, a réussi à effectuer son stage à l’Assemblée des 30, effectuant des tâches aussi basique que de préparer la salle avant chaque session que de communiquer aux différents attendant les ordres du jour, les aidant parfois dans leurs prises de notes ou facilitant leurs prises de parole. Ç’a n’a été une surprise pour personne que son père la nomme représentante déléguée une fois son stage accompli, avec l’appui de l’Amiral Wilkinson, à cause de son investissement déjà accru dans la vie politique de la Flotte et son engagement sans faille face aux habitants et travailleurs du Tiantang, même temporaires. C’en était à se demander s’il restait encore quelque chose de cette jeune fille autre que cette dévotion à autrui, cette envie de gravir toujours un échelon de plus pour que sa voix gagne en intensité, qu’on l’écoute un peu plus pour améliorer le quotidien d’un tous duquel elle s’excluait sans cesse. SECONDE Elle n’a pris le poste de seconde il y a à peine dix ans, après la mort du précédent second, qui, comme beaucoup d’anciens mineurs, a succombé à une faiblesse cardiaque, son cœur auparavant trop sollicité ayant du mal à s’accommoder sur le long terme à la gravité fabriquée. Certains y ont trouvé quelque chose à dire, que la fille ne vienne seconder son père, beaucoup ont balayé cette inquiétude de la main, comme si d’en arriver ici n’avait été que la suite logique des choses. Elle était déjà l’oreille et la bouche de la capitainerie, le visage vers qui tous se tournaient pour se faire entendre et pour écouter avec intérêt les comptes-rendus de l’Assemblée des 30. Elle restait surtout une ancienne de la rébellion du Tiantang, une manière de garder cet héritage passé sous silence, une façon de dire que les blessures du passé ne se refermeront sans doute pas, qu’elles mettront du temps à s’effacer des mémoires. MALADIE La nouvelle a été dur à apprendre, pourtant le frère et la sœur Dzvezda s’y attendait après un premier malaise. C’est Menodora qui a retrouvé le corps de son père, échoué dans sa chambre après qu’il ait raté une réunion d’équipage. Devoir gérer la maladie de son père et son rôle de second prenant les responsabilités du capitaine le temps de ses rechutes cardiaques n’a pas été de tout repos, pourtant à la face du monde la Dzvezda a été irréprochable, comme un roc capable de résister à toutes les tempêtes, un chef à toute épreuve pour tenir la barre du Tiantang. Dans l’intimité, l’épreuve a été plus dur qu’elle ne veut bien l’admettre, son frère en a été témoin, quelques unes de ses compagnies nocturnes aussi, bien qu’elle aurait préféré rester cette Capitaine distante plus que cette fille abîmée par le deuil de son père. Sans doute parce qu’il a été bien plus, autant pour elle que pour les autres rebelles. CAPITAINE Après le décès de son père, devenir capitaine n’a été que la suite logique des choses. Elle a pensé, l’espace d’un instant, faire un pas en arrière, doutant qu’elle puisse reprendre les traces de son père tant estimé, qu’elle puisse, comme elle l’a toujours voulu, se poser derrière son bureau imposant et reprendre ses affaires, sans lui. C’est à la première assemblée des 30 qu’elle a déchiré ce petit discours pathétique, quand les autres capitaines et représentants l’ont accueilli, le visage respectable du deuil mais la chaude accolade pour signifier que sa place était ici, comme s'il n'y avait pas d'autres choix possibles pour représenter les âmes du vaisseau de luxe. Une autre part d’elle même enterrée dans sa carrière politique, mais, persuadée qu’il en va du bien de tous, elle attrape la pelle et étouffe les quelques larmes qui voudraient couler sur son visage de la terre de la réussite, des grandes idées qui l’envahissent, la font vivre et l'annihilent en même temps. COUDE Premier pas vers la déchéance. L’implant n’est là que depuis quelques mois, et si son corps l’accepte, son esprit, lui, se pose plus de questions, tourne en rond. Elle a demandé la discrétion des médecins, ne l’a toujours pas annoncé à son frère, faisant passer sa faiblesse temporaire pour un engourdissement, une tendinite banale. Sa nouvelle part bionique est survenue au même instant que les élections qui, elles, la conforte dans son idée de rester tourner dans les étoiles, lui disent que le don d’une vie personnelle pour les autres en valait la peine. Moment pivot pour la flotte autant que pour elle-même, elle reste, visage impassible, Capitaine de son vaisseau ensanglanté.
Que pensait votre personnage du gouverneur Adam Wilkinson? Quelles sont ses pensées maintenant qu’il est mort, laissant derrière son plus grand projet Menodora n’a que de l’admiration pour ce vieillard qu’elle a connu homme vaillant, comme un modèle impossible à entacher, et le décès de celui-ci a été comme la mort d’un deuxième père pour elle. Elle ne connaissait de lui que l’Amiral et les bons conseils qu’il arrivait toujours à donner, particulièrement pendant les moments de doute où, même elle et son pragmatisme prégnant, personne, ne pouvaient voir de solutions au problème. Elle admire surtout dans l’homme cette défiance qui ne l’avait jamais quitté, celle-là même qui sans doute, des dizaines d’années plus tôt, l’a poussé à défier les ordres pour ce qu’il pensait être le bien commun. Menodora se demande parfois quelles pouvaient être les parts d’ombres de cet homme bien sous tout rapport, si derrière les discours bien huilés et les uniformes impeccables quelques parts subsistait quelques tâches de sang ou s’il avait réussi à toutes les faire passer pour des cicatrices de guerre, des maux nécessaires pour ce qu’il a réussi à mettre en place. Sa mort si elle a été douloureuse n’a pas été une surprise, vu son âge avancé et sa santé détériorée au fil des assemblées, et ne reste de son siège vide maintenant qu’une seule question, celle de l’après.
Quelle est l’opinion de votre personnage sur les candidats qui se présentent pour remplacer Wilkinson? En ce moment, auquel d’entre eux pense-t-il donner son vote? Quelques uns ont stupidement pensé que Menodora apporterait son soutient à Léona, et pour cause, son refrain sur la réunion des familles a bien résonné entre les côtes de la Capitaine, pourtant elle doute que ce ne soit là qu’un violon de sorti dont les notes harmonieuses viendraient distraire la foule des véritables intentions de la vice-amirale. Retourner sur la Terre. Reprendre les colonies. Si la position de Priya semble être la plus modérée, elle reste aux yeux de Menodora complètement insensée, comme si l’ancienne fonctionnaire du Triumvirat regrettait son départ pour la Flotte et cherchait à organiser un retour en douceur pour son propre bien vers les entrailles tectoniques. Le seul discours valable pour elle reste celui de Zafy, et elle s’étonne même qu’il soit le seul candidat à être entièrement tourné vers l’avenir de la Flotte plutôt qu’à vouloir retarder l’inévitable scission avec le Triumvirat. Le futur est ailleurs, entre stellariens, et la volonté de Zafy de se développer pour le permettre est le seul chemin viable à emprunter.
PSEUDO/PRÉNOM : vntmlsc / José ÂGE: 22 ans PAYS : Betteravie COMMENTAIRE : Bon ok je poste ça vide mais ça arrive bientôt AVATAR ET CRÉDITS : Rosamund Pike, lux aeterna (avatar), tvicon (icon 1), garbagecan (icon 2).
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<a href="http://beyond-earth.forumactif.com/u35">Menodora Dzvezda (capitaine du Tiantang)</a>
Sujet: (#) Re: People will stab you, and then get offended, saying you have no right to bleed (menodora) Sam 13 Jan - 16:05
Messages : 461 Âge : 37 ans Occupation : Commissionnaire, fournisseur de consolation alcoolisée Habitation : Sur l'Albatross, son vaisseau amarré sur le Colossus 5 Arrivée : Il y a 7 ans, en 2220.Pseudo : GeniusPanda / Kim Avatar : Boyd Holbrook Crédits : (av) chrysalis
Une fiche vide T'as de la chance d'avoir choisis un super avatar va 8D
Bienvenue en tout cas !
Sujet: (#) Re: People will stab you, and then get offended, saying you have no right to bleed (menodora) Sam 13 Jan - 20:05
Messages : 589 Âge : 34 ans. Occupation : nommée contremaître de la flotte, et donc conseillère de l'amirale mugheri. Habitation : l'argus one, qu'elle retrouve après l'avoir quitté pour le colossus de nombreuses années. Arrivée : depuis 2201, il y a 26 ans.Avatar : sarah gadon. Crédits : moi (avatar)
ROSAMUND Très curieuse de voir ce que le personnage va devenir
Sujet: (#) Re: People will stab you, and then get offended, saying you have no right to bleed (menodora) Dim 14 Jan - 13:26
Messages : 243 Âge : Trente cinq années de manigances. Occupation : Ingénieur en cybernétique & officieusement à la tête d'un réseau illégal de revente de pièces détachées, armes modifiées, combats illégaux et autres trafics de denrées rares. Habitation : Regina Mercy, dans une cabine cossue. Arrivée : Depuis ses huit ans (2200).Pseudo : wiise Avatar : Dan Stevens Crédits : moi même (ava + sign)
Excellent choix ! Bienvenue par ici !
Sujet: (#) Re: People will stab you, and then get offended, saying you have no right to bleed (menodora) Ven 19 Jan - 22:11
Messages : 252 Âge : 35 ans même s'il en paraît plus, abîmé qu'il est par ses deux années passées sur le Lady Grace. Occupation : Sergent légionnaire & pilote. En période probatoire. Habitation : Sur le Columbiad dans une cabine assez spacieuse pour lui et sa fille adoptive, Sanah. Arrivée : En 2200. Il avait à peine 8 ans quand il a quitté la Terre. On a suivi maman et papa. Les souvenirs de la Terre s'effritent au fil du temps. Un peu trop à son goût.Pseudo : BereniceWCL Avatar : Chris Evans Crédits : BereniceWCL (ava) - beardedchrisevans (gifs) - Wiise (code signature)
L'avatar promet, le personnage aussi même si on en sait que trop peu là oh DES INFOS !!!
Bon, bienvenue quand même sur B.E Bon courage pour ta fiche !
Sujet: (#) Re: People will stab you, and then get offended, saying you have no right to bleed (menodora) Sam 20 Jan - 14:43
Messages : 461 Âge : 37 ans Occupation : Commissionnaire, fournisseur de consolation alcoolisée Habitation : Sur l'Albatross, son vaisseau amarré sur le Colossus 5 Arrivée : Il y a 7 ans, en 2220.Pseudo : GeniusPanda / Kim Avatar : Boyd Holbrook Crédits : (av) chrysalis
Heyooo
Cela fait une semaine que ta fiche est postée est-ce que tu aurais besoin d'un délais pour la finir ?
Sujet: (#) Re: People will stab you, and then get offended, saying you have no right to bleed (menodora)