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  La Fédération dans l'espace
MessageSujet: (#) La Fédération dans l'espace    La Fédération dans l'espace 3ViG0Cu Lun 8 Jan - 20:50
Charlie
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LA FÉDÉRATION STELLARIENNEin times of adventures and exile


organisation politique

En tant que société, la flotte a adopté un système de gouvernance adapté à sa situation. Ainsi, une pyramide essentiellement démocratique, mais surtout méritocratique s’est développée jusqu’à donner naissance au système que les Stellariens connaissent aujourd’hui. On obtient son statut de Stellarien à quinze ans, âge auquel on est autorisé à voter.

À son sommet se trouve l’Amiral, également appelé le gouverneur. Il s’agit du commandant en chef de la flotte, du décisionnaire le plus important, du chef de l’armée et du responsable de chaque vaisseau et de la direction de la flotte. L’Amiral est élu tous les dix ans dans une élection générale et ne peut être destitué que par une décision unanime du Conseil. Depuis les débuts de la flotte jusqu’à sa mort, c’est Adam Wilkinson qui a tenu ce rôle, ayant été largement réélu chaque fois. Même si ça ne s’est jamais produit, un Amiral qui ne serait pas issu de l’armée fédérée en deviendrait, théoriquement, le chef symbolique, même si, en réalité, le vice-amiral serait la véritable tête de l’armée et de la Fédération. (intrigue)  Priya Mugheri est la nouvelle Amirale, ayant succédé à Adam le 21 mars 2227, date à laquelle elle fut élue largement devant ses deux adversaires. Elle s'est imposée grâce à sa franchise et ce sont ses ambitions diplomatiques et pacifiques qui semblent avoir convaincu les Stellariens.

Le Conseil, quant à lui, est composé de cinq personnes, appelés « conseillers », et chacun est à la tête d'un ministère. Ils sont nommés à vie par l’Amiral et ne sont remplacés que lorsqu’ils quittent leur siège, que ce soit lors d’un changement d’Amiral, lors de leur décès, s’ils sont trouvés coupables d’un crime, ou s’ils prennent leur retraite. Ils épaulent l’Amiral dans ses décisions et sont amenés à voter sur les projets de loi. Un conseiller ne peut être destitué que par décision unanime de l’Assemblée. On compte cinq ministères :

défense Le conseiller aux affaires militaires agit également comme vice-amiral; en cas d’absence ou d’indisposition de l’amiral, c’est lui qui prend les décisions. Il doit être issu de la branche militaire de la Fédération.
développement Le conseiller logistique est aussi appelé le contremaître, puisqu’il est responsable de tous les chantiers et travaux d’amélioration dans la flotte. Il s’agit le plus souvent d’un ingénieur.
économie On appelle le conseiller à l’éducation et à l’économie le doyen. Il est notamment responsable de la mise à jour des cursus scolaires et des relations économiques avec l’extérieur, mais aussi la régulation du marché interne.
intérieur Responsable du bon déroulement de l’attribution des emplois et de la rémunération au sein de la flotte, le conseiller aux ressources humaines est également surnommé l'archiviste, puisqu’il a la tâche de transcrire les décisions du conseil et de procéder à la rédaction finale des lois.
extérieur Le conseiller chargé des relations diplomatiques de la flotte porte le titre d’ambassadeur. Il a sous sa tutelle des émissaires, représentants et portes paroles de la flotte. (intrigue) . Ce ministère fut créé par Priya Mugheri, début avril 2227. Il est le reflet des ambitions diplomatiques de l’amirale qui souhaite commercer et s’allier avec les colonies indépendantes.

On compte, en plus, l’Assemblée des 30. Il s’agit des capitaines des trente vaisseaux de la flotte, qui se réunissent pour discuter ainsi que proposer de nouvelles lois ou instaurer de nouveaux projets. Ils se doivent de s’entretenir avec les représentants délégués (voir les rôles et métiers) de leurs vaisseaux respectifs, qui agissent comme entremetteurs entre la population et le capitaine. Les représentants délégués peuvent assister aux assemblées, mais n’ont pas de pouvoir décisionnel. Les capitaines d’un vaisseau ne sont pas sujets à des élections aussi régulières que l’Amiral; généralement, il reste le même à vie, à moins qu’une plainte formelle soit déposée auprès du Conseil par les habitants du vaisseau. Si plus de la moitié de ceux-ci votent pour destituer le capitaine, ils doivent par la suite procéder à une élection partielle. Ces occasions sont toutefois extrêmement rares. Le plus souvent, un capitaine qui souhaite prendre sa retraite désigne un successeur, souvent son second. Dans le cas d’un décès, c’est le second qui prend le commandement du vaisseau et qui rejoint l’assemblée (en savoir plus sur les équipages).


l'académie de la fédération

L'Académie est le centre éducatif professionnel de la flotte, situé sur l'Argus One. La formation dure de trois à huit ans – pendant tout ce temps, les étudiants sont logés, éduqués et nourris sur le vaisseau mère. Le 1er janvier de chaque année, tous les adolescents âgés de 15 ans sont automatiquement inscrits à l'Académie. L'éducation est divisée en trois phases :

formation générale Pendant trois ans (entre 15 et 18 ans), tous suivent les mêmes cours communs généraux. On les soumet à un entraînement physique, et tous les étudiants ont des cours de science, d'histoire, de mécanique, etc. de base, ce qui leur permet de découvrir ce qui pourrait les intéresser. Il est théoriquement possible d'arrêter son éducation après ces trois années, bien que ce soit fortement découragé.
formation spécialisée Dès 18 ans, les étudiants sont invités à choisir une branche plus spécialisée pour concentrer ses études dans un domaine principal, auquel il est possible d'ajouter une poignée de cours d'autres disciplines. Ainsi, il est possible, par exemple, pour un étudiant du cursus de science physique de suivre quelques cours de mécanique s'il souhaite se spécialiser en robotique, ou tout autre combinaison. Ces études spécialisées durent également trois ans.
stage À 21 ans, les étudiants doivent réussir un ou plusieurs stages pour officiellement boucler leurs études. Il est possible de faire des stages pendant une durée maximale de deux ans, après quoi l'étudiant sera assigné à un poste permanent dans son champ de compétence. La période peut être découpée de n'importe quelle façon (un stage de deux ans, deux stages d'un an, trois stages de huit mois, etc.) et s'interrompre n'importe quand si les besoins opérationnels sont trop grands (assignation forcée). S'ils sont officiellement obligatoires, un argumentaire bien ficelé peut permettre à un employeur de retirer l'étudiant prématurément de l'Académie pour l'embaucher.

Les classes ont lieu sur l'Argus One tout au long de la formation générale. Les formations spécialisées se déroulent sur les vaisseaux appropriés : par exemple, on trouve essentiellement les cours de science pure sur l'Hélios, la médecine sur le Regina Mercy et la formation militaire sur l'Argus One et le Colossus, alors que les disciplines plus globales comme l'ingénierie et l'éducation se retrouvent partout.


l'autorité

La flotte n’est soumise à aucun gouvernement externe : c’est la Fédération qui la régit depuis son départ de l’influence terrienne. À sa création, c’est la loi martiale qui a été appliquée, une mesure nécessaire pour veiller à ce que les balbutiements de leur épopée soient couronnés de succès. C’est donc un gouvernement strictement militaire qui a assuré l’ordre sur la flotte pendant les premières années de son existence; une formule qui s’est révélée efficace, mais peu viable à long terme pour créer une société fonctionnelle. Dans la foulée de ce qu'on appelle aujourd'hui le « dossier Krüger », un conflit interne ayant opposé militaires et scientifiques, des civils se sont immiscés au fur et à mesure dans les prises de décisions. Ces événements ont mené à l'établissement du tout premier Conseil.

Les questions d’ordre social et économique ont été déléguées à des politiciens civils. L’armée, elle, s’assure de l’application de la loi. La milice, la police de la flotte, patrouille dans chaque vaisseau pour assurer la sécurité des Stellariens. La plupart des habitants de la flotte ne voient pas les militaires comme une mesure visant à les brimer ou les surveiller de trop près, mais comme une mesure de sécurité nécessaire. Ils sont davantage apaisés qu’angoissés par la présence des combattants.


la loi et le crime

La criminalité n’épargne pas la flotte. La présence inévitable de crimes et de délits exige des mesures strictes; des règles sans cesse remises en question de par leur caractère parfois tyrannique, mais nécessaire. La clémence est rarissime. Les menaces extérieures sont trop nombreuses et requièrent une vigilance aiguë : c’est pourquoi les dirigeants refusent de laisser le danger venir de l’intérieur.

L’ensemble des lois qui régissent la flotte s’appelle tout simplement le Code. Il est, essentiellement, identique à celui qui régissait les Hommes sur Terre, réduit à l’essentiel pour éviter d’engorger un système qui serait trop encombré par des lois de seconde importance. Par conséquent, le gouvernement s’attend à ce que chaque stellarien connaisse les lois par coeur, ou soit capable de s’y référer facilement. Une façon d’inciter chacun à être en règle. De la même manière, le système judiciaire a été simplifié et se veut très clair, sur le principe de ignorantia juris non excusat – l’ignorance de la loi n’est pas une excuse.

Les infractions et les crimes sont rangés dans 4 catégories, allant de 1 pour les plus mineurs à 4 pour les plus graves. Les mésententes, débordements ou possession illicite sont généralement traités et jugés sur le tas. C’est aux miliciens, la police de la flotte, qu’il revient de régler ces affaires. Ils désamorcent les tensions et si besoin, ce sont les supérieurs qui déterminent une sanction. Pour des infractions et crimes plus graves, le ou les coupables doivent passer au Tribunal. Il n’y a ni juges, ni avocats. Les stellariens se représentent eux-mêmes et ils sont jugés par un groupe de dix stellariens anonymes. C’est donc eux qui déterminent si le Code a été respecté ou non et dans quelle catégorie le coupable doit être jugé. Leur décision ne peut pas être remise en cause par les autorités.

Les sentences dépendent elles aussi des catégories. Elles vont des travaux forcés de quelques jours jusqu'à la prison voire la peine de mort. La flotte a dû se résigner à la remettre à l’ordre du jour dans les cas extrêmes, comme le meurtre ou la trahison. Elle n'est néanmoins exécutée que lors de preuve accablante pour éviter toute mauvaise condamnation. Les condamnés à mort sont enfermés dans un sas puis expulsés dans l’espace à l’abri des regards.

La flotte a réquisitionné un vaisseau entier pour en faire une prison. Il s’agit du Lady Grace, un extracteur de glace qui traite les glaciers des astéroïdes et les eaux usagées. Les prisonniers, hommes comme femmes, y sont employés à plein temps et purgent leur peine en se rendant utile. Le vaisseau a la capacité d'accueillir plus d'une centaine de prisonniers, qui n’ont aucun contact avec le reste de la flotte. Ils sont constamment surveillés et escortés par plusieurs chasseurs lorsqu’ils se séparent de la flotte pour se rendre sur un astéroïde. Les chasseurs ont pour ordre d’abattre l’extracteur au moindre comportement anormal. Le métier est fastidieux, répétitif et à risque, ce pourquoi on l’épargne généralement aux civils. Le bruit constant des machines et l’isolement rendent les séjours sur le Lady Grace pénibles. C’est pourquoi les prisonniers sont rarement condamnés plus de 6 mois. Cela dissuade aussi les récidivistes. Ce sujet est généralement tabou; les Stellariens ne parlent pas de leurs proches qui sont affectés au Lady Grace, même temporairement. Le simple fait que le reste des Stellariens perdront confiance et respect envers un criminel suffit souvent à dissuader les moins audacieux de passer à l’acte.

On entend souvent, dans la flotte, l’expression avoir un rencard avec Lady Grace; il s’agit d’une expression d’origine militaire, d’abord destinée à insulter les criminels condamnés à purger leur peine à bord du navire. Elle s’est largement répandue, avec les années, pour devenir synonyme de « s’attirer des ennuis ». Il s’agit toutefois d’une expression plutôt familière qui peut être insultante pour certains.

Note : Si vous avez pour ambition de faire régner la loi sur la flotte ou au contraire, de défier le Code, vous pouvez découvrir en détail les catégories d’infraction et leur condamnation dans le système judiciaire détaillé.

Nous tenons à ce que vos actes aient des conséquences. Il sera alors possible pour vous d’être condamné à la peine de type 1 ou de type 2 (sur une très courte durée). Cela n’affectera pas votre liberté de RP, loin de nous l’idée de vouloir vous brimer! Vous ne serez pas obligé de jouer la peine, mais pourquoi ne pas l’évoquer dans des RPs ou jouer sur le Lady Grace avec un camarade de geôle?


RÉPONSE RAPIDE