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  La flotte
MessageSujet: (#) La flotte    La flotte 3ViG0Cu Lun 8 Jan - 18:08
Charlie
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LA FLOTTEfloating in a tin can

INTRODUCTION À LA FLOTTE

La flotte est un refuge pour les hommes et les femmes qui croient encore à l’avenir de l’humanité dans l’espace. En exil depuis 27 ans, ils ont rassemblé une trentaine de vaisseaux pour parcourir l’espace à la recherche d’une planète semblable à la Terre. La flotte forme une mégastructure autosuffisante grâce au savoir-faire et à l’ingéniosité de ses résidents. Jugée comme le « repaire des rebelles » par ses détracteurs, ils préfèrent se voir comme la « cinquième colonie » que la Fédération n’a jamais eu le temps d’établir.

À l’aube du coup d’État, Adam Wilkinson s’empare de l’Argus One, le plus gros vaisseau mère jamais bâti et rassemble des milliers d’hommes et de femmes encore fidèles à la Fédération pour fuir. À ses débuts, la flotte ne compte qu’une dizaine de vaisseaux essentiellement militaires. Ils sont rapidement joints par des civils effrayés, des colons chassés de leurs terres conquises et des réfugiés politiques menacés d’emprisonnement, si ce n’est pire. Nombreux sont ceux qui se salissent les mains pour s’emparer d’un vaisseau dans l’espoir d’atteindre la colonie nomade. Vols, sabotage, mutineries, désertions… sont les crimes commis et les risques pris par les nouveaux arrivants qui permettent néanmoins à la flotte de s’agrandir, d’améliorer sa capacité et d'accroître sa puissance.

Aujourd’hui, la flotte est capable d’offrir une vie quasi stable à tous ses réfugiés. Faire vivre 35 000 personnes réparties dans la trentaine de vaisseaux et assurer leur sécurité dans les confins de l’espace demande une logistique et organisation rigoureuses. Tous les vaisseaux sont mis à contribution. Ils sont réaménagés, si ce n'est transformés, afin de combler les besoins de la flotte et des habitants.


COMPOSITION

Les trente engins spatiaux composant la flotte ne peuvent naviguer librement. Pour des raisons essentiellement techniques et de sécurité, la flotte avance selon une formation très précise qui définit son architecture.

On distingue quatre parties : le Fer, le Nœud, les Ailes et le Pack.

Le Nœud
On appelle le Nœud ce qui est au centre de la flotte. Au centre sont disposés 6 vaisseaux, jugés comme les plus indispensables, mais aussi les plus fréquentés. Ils sont tous reliés entre eux, comme pour former un seul et même vaisseau. Des ponts font communiquer les engins entre eux. Le tout forme un immense assemblage dans lequel chacun est libre de circuler. Chaque plateforme est accessible sans barrière, dans le but d’éviter le confinement et maximiser les échanges entre résidents. Cette formation doit son nom à sa forme tentaculaire, qu’il est possible d’observer depuis les ponts dotés de baies vitrées. En son centre, on y trouve l’Argus One. Ce vaisseau titanesque est le point où tout culmine. Cette formation, toutefois, n’est pas définitive. En cas de perturbation, comme la traversée d’un champ d’astéroïdes, chacun est appelé à rejoindre son vaisseau d’affection afin de rétracter les ponts. Les vaisseaux du Nœud peuvent alors naviguer librement, sans trop s’éloigner, pour mieux se rejoindre une fois les embûches surmontées.
Le Nœud est aussi le lieu principal du jeu. Si les autres vaisseaux vous seront aussi accessibles de façon libre, le Nœud est le lieu de vie principal de la flotte et là où se déroulent les principaux événements. C’est aussi le seul lieu habitable par vos personnages, dans le but de ne pas s’éparpiller inutilement.



Le Fer
C’est le Fer qui est chargé de protéger la Flotte. Les 5 vaisseaux militaires l’entourent en un arc de cercle semblable à un fer à cheval. Ils sont les yeux du centre de commande. Ils sont les premiers au front, prêts à parer le moindre danger. En tête du peloton, ils sont menés par l’Intrépide, qui est le premier vaisseau à ouvrir la route. Il est responsable des dix autres cuirassés qui assurent les flancs. Personne ne se balade librement dans ces vaisseaux. C’est un travail de surveillance constant : la flotte entière compte sur eux pour les prévenir du moindre danger et les protéger. C’est grâce à eux que le reste peut dormir sur ses deux oreilles. L’accès est donc limité aux braves militaires formés pour ce rôle.

Les Ailes
Ce sont principalement les vaisseaux de maintenance qui gravitent autour du Nœud. On y retrouve d’autres vaisseaux moindres, plus petits, qui hébergent par périodes les ouvriers affectés aux Ailes. En effet, les travailleurs des Ailes sont souvent confinés quelques jours afin de limiter les allers-retours, mais aussi parce que ce sont des tâches qui demandent un travail intense. En retour, ils se voient offrir le même nombre de jours en repos. Il n’est pas rare de voir cette partie de la flotte s’agiter. Certains d’entre eux sont amenés à se défaire de la formation pour atteindre un astéroïde, par exemple. Pour le reste, c’est un ballet constant, une course pour approvisionner et entretenir la flotte. Après des débuts fastidieux, la formation des Ailes est désormais quasiment parfaite, et tout est orchestré à la minute près pour éviter toute collision.

Le Pack
Concentrés dans le Pack, il y a les engins particulièrement encombrants et lents, comme les cargos ou les hangars. Dans ces derniers sont également stockés une vingtaine de vaisseaux de petite taille, pour un équipage allant d’une à une dizaine de personnes. Ce sont les engins civils, des voitures de l’espace, souvent réquisitionnés pour faire la navette entre des vaisseaux et transporter ainsi les résidents d’un endroit à l’autre. Entre deux cargos se perdent aussi des vaisseaux qui n’ont pas encore trouvé leur utilité. C’est généralement ici qu’on place les nouveaux arrivants, le temps de leur trouver une affectation dans le Nœud ou ailleurs.


VAISSEAUX DU NOEUD



ENVIRONNEMENT

Pour une durabilité maximale et un confort équitable, les architectes de la flotte doivent redoubler d’efforts et d’ingéniosité pour rendre la flotte vivable. Nombreux sont les vaisseaux qui ont été remaniés afin d’offrir plus d’espace habitable. S’il était question au début de praticité pour accueillir un plus grand nombre d’arrivants, aujourd’hui il est important de veiller au moral des résidents en soignant leur lieu de vie.

Avec les années, la flotte s’est vue transformée par ses habitants pour rendre cette vie en confinement plus agréable. Cela commence déjà par la simulation des journées grâce à la luminosité ambiante. Les lumières sont synchronisées afin d’offrir une impression d’aurore, de plein jour et de coucher de soleil jusqu’à l’extinction quasi complète des feux, un système qui permet de garder le rythme et qui pallie cette sensation d’être coupé du monde.

Pour pallier à cette impression de confinement, les plus grands vaisseaux sont reliés par des passerelles. Il est alors possible de se balader d'un vaisseau à l'autre à pied. Cela donne une impression de ville, où chaque vaisseau serait un quartier avec sa propre ambiance et sa propre architecture. Traverser une passerelle prend du temps, parfois jusqu'à vingt minutes. Le chemin n’en est pas moins agréable, car les passerelles sont à ciel ouvert. Le dôme transparent permet d'admirer l'infini du paysage spatial, de suivre le ballet perpétuel des vaisseaux des Ailes ou encore de se rendre compte de toute la complexité du Nœud. Les passerelles sont accessibles à tous, mais régulées par la milice. Fragiles, elles demeurent un lieu d’extrêmes précautions.

Pour les plus pressés – ou les moins aventureux –, un système de navettes a été mis en place, réquisitionnant certains plus petits vaisseaux pour en faire un système d'autobus réglé, comme le reste de la flotte, au quart de tour. L'Argus et le Columbiad étant très massifs et étendus, ont également hérité d'un système permettant aux usagers de voyager d'un bout à l'autre du vaisseau en quelques minutes. Des capsules propulsées suspendus au-dessus des têtes des habitants ou dissimulés derrière les murs épaix. Ce mode de transport est toutefois uniquement réservé aux forces de l'ordre et au déplacement des blessés vers le Regina Mercy pour un traitement dans les plus brefs délais.

Les espaces communs ont aussi été remaniés. Les murs froids et métalliques ne sont qu’un mauvais souvenir dans la plupart des aires communes grâce aux nombreuses peintures et fresques. Parfois très épurées, parfois plus artistiques, elles rendent les couloirs plus vibrants et forcément moins mornes. On a renommé les plateformes, docks et hubs en quartier, en place et en rue. Il n’est pas rare que l’on utilise des noms de défunt Stellariens afin de les honorer. De la végétation a été soigneusement implantée pour recycler l’air, puis elle s’est répandue, envahissant les surfaces inutilisées – c’est même le travail de certains Stellariens d’en prendre soin. C’est en laissant la liberté à chacun de participer et de s’approprier l’espace que la flotte est devenue plus vivante. Tout est ainsi propice pour accrocher drapeaux et banderoles, jouer de la musique et installer ses fioritures pour créer un désordre intime.

MessageSujet: (#) Re: La flotte    La flotte 3ViG0Cu Lun 8 Jan - 18:13
Charlie
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REJOINDRE LA FLOTTEquick guide for space refugees


QUITTER LA TERRE

Rejoindre la Flotte est une décision irréversible. C’est un aller simple vers l’inconnu qui n’assure qu’une chose : un nouveau départ pour une nouvelle vie au-delà des étoiles. Si tant est d’y arriver. Le Triumvirat est intransigeant : toute migration est formellement interdite. La sentence est d’autant plus sévère lorsqu’il s’agit de rejoindre les stellariens que l’on nomme les rebelles – des rebelles dont on entend peu parler sur Terre. S’il n’existe aucune loi interdisant de s’exprimer à leur propos, personne n’ose parler des traîtres à haute voix. Pour dissuader la population, les politiciens ont tenu de nombreux discours, exposant la vie déplorable de ceux qui s’entassent dans des vaisseaux sans carburant, sans nourriture ni traitement fiable, le tout sans même savoir où aller. Des informations qui ne sont fondées sur aucune source, si ce n’est des déductions arrangées à leur avantage. Après tout, personne n’est jamais revenu pour témoigner de la vie des Stellariens.

Pourtant, même après vingt-sept ans de cavale, des hommes et des femmes continuent de prendre le risque de quitter la Terre pour rejoindre la Flotte, car elle est l’espoir d’un avenir libre. La flotte ne cesse d’aller de l’avant quand le Triumvirat, lui, fait marche arrière. Partir, c’est aussi une solution pour mettre fin à ses problèmes; s’offrir un nouveau départ, avoir une chance de devenir la personne que l’on veut être. Qu’importe ce qui les attend, beaucoup n’ont plus rien à perdre et sont prêts à tenter le coup.

En premier lieu, il faut échapper au Triumvirat. Les lois sont claires : tout acte lié de près ou de loin à la Flotte est considéré comme un acte de trahison. Les conséquences sont graves, sinon mortelles. Toute personne quittant la Terre sans autorisation est considérée comme un ennemi et devient une cible à abattre. Il n’est pas rare que des vaisseaux soient pris en chasse et que les passagers à leur bord meurent sous les tirs dissuasifs. Le Triumvirat est néanmoins conscient de l’image néfaste de ce genre d’action et préfère hautement surveiller les spacioports  pour interpeller les dissidents avant qu’ils ne passent à l’action. Une police des douanes fut rapidement déployée pour parer toute rébellion. Néanmoins, il est impossible de couvrir la totalité de la Terre. Et l’aller-retour quasi quotidien des transports de marchandises de la terre aux colonies empêche une surveillance maximale. Les moyens pour s’échapper sont nombreux. La façon la plus répandue est de se mêler à la marchandise. Il n’est pas rare qu’un douanier ferme les yeux sur une anomalie en échange d’une somme d’argent conséquente. Les pirates offrent aussi leur service pour faire la navette de la Terre à la flotte. Certains sont sincères malgré des prix exorbitants, d’autres sont de véritables escrocs qui changent de destination à mi-chemin pour vendre les réfugiés sur le marché des esclaves. Quant aux plus démunis, ils n’ont que la violence et le culot pour s’échapper à la première occasion.


ARRIVER SUR LA FLOTTE

La Flotte lance des annonces sur des canaux cryptés différents chaque jour. Ces canaux, créés et utilisés par les pirates et autres malfrats, permettent de communiquer en dehors des interférences gouvernementales. Bien que surveillés, ils sont trop nombreux pour être tous mis sur écoute. La flotte profite donc de ce réseau anarchique pour transmettre ses informations sur des fréquences différentes. Pour les réfugiés, il faut parfois explorer les canaux radio pendant plusieurs jours pour trouver les coordonnées. Lorsqu’ils arrivent à entrer en communication avec la flotte, on leur transmet un point de rendez-vous unique qu’il faut s’empresser de rejoindre sous peine d’être abandonné.

La méfiance est de mise et ce pour des raisons de sécurité. Ce sont les douaniers qui sont chargés de récupérer les réfugiés, une brigade militaire chargée de contrôler les entrées sur la flotte. Ils sont loin d’être chaleureux. Ils ont une procédure claire à suivre pour identifier et analyser les profils. Ils entrent d’abord en contact radio avec les réfugiés pour leurs poser trois questions connus de tous :

- Combien êtes-vous à bord ? Déclinez votre identité, chacun votre tour.
- D’où venez-vous ?
- Comment avez-vous échappé au Triumvirat ?

Les douaniers profitent de ce moment pour scanner le vaisseau des réfugiés pour confirmer leurs informations mais aussi pour repérer des possibles armes ou anomalies. Suite à quoi ils abordent le vaisseau avec énormément de précaution, soit arme en main. Ils vident le vaisseau de leurs passagers pour les transférer sur le vaisseau des douanes : Saskia. Sur Saskia, ils sont tous mis à part pour être interrogés individuellement. Les trois questions leurs sont à nouveau posées avant d'approfondir l'entretien. Pendant ce temps, le vaisseau des réfugiés est fouillé de fond en comble. C’est une situation particulièrement désagréable et la Fédération en est parfaitement consciente. Ce sont pourtant des précautions qu’ils refusent d’abandonner. Elles permettent d’établir un profil, d’effectuer des recherches sur qui ils étaient avant d’arriver jusqu’ici et de faire une enquête. La flotte ne prendrait pas le risque d’intégrer un espion ou une personne doté de mauvaises intentions. Néanmoins, en vingt-sept ans, les douaniers ont refusé l’accès de la flotte à très peu de personne. Elle offre une chance à tous, même à ceux dont le passé fait honte.

Une fois cette dernière étape franchie, les réfugiés peuvent enfin souffler. Ils sont escortés sur Saskia jusqu’à la flotte. Sur place, ils sont accueillis sur l’Argus One par les Délégués. Ce sont des bénévoles qui représentent les stellariens. Ils prennent les nouveaux arrivants en charge après un discours de bienvenue inspirant et réconfortant par l’Amiral. Les réfugiés sont alors nourris et soignés, si nécessaire, avant d’entamer un long processus d’apprentissage et d’adaptation. Il faut plusieurs semaines aux arrivants pour s’intégrer à la flotte, surtout pour des questions de logistique. Ils sont laissés quelque temps dans un vaisseau dans le Pack, le plus souvent celui dans lequel ils sont arrivés, afin de leur trouver une affectation. Cette étape, officieusement, sert quelque peu de quarantaine afin de surveiller leur comportement et leur adaptation à la flotte. Cela prend quelques jours à quelques semaines selon les situations.

Une fois cette période terminée, ils sont officiellement affectés et accueillis. Ils prennent un emploi convenant à leurs compétences ou ils intègrent l’Académie pour apprendre un nouveau métier. Parce que l’intégration peut-être longue, ils sont accompagnés pendant plusieurs mois par un parrain, soit l’un des délégués qui les ont accueillis. Ce jour-là est désigné comme un jour de fête qui ravit toujours les résidents. On se pousse pour découvrir les têtes qui se font baptiser Stellariens, citoyens de l’espace.


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