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  Oluwadja Nillo — matumaini.
MessageSujet: (#) Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 1:13
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OLUWADJA NILLO« Aachaye kweli huirudia. » (*)
NOM : Nillo.
PRENOM : Oluwadja, le plus souvent appelée Adja par ceux qui lui sont proches.
DATE DE NAISSANCE/ ÂGE : Née le 17 juin 2193, elle a 34 ans.
STATUT CIVIL : Après une histoire qui s’est mal terminée, la voici célibataire.
OCCUPATION ET AFFECTATION : Secouriste ; par nécessité à l’origine, et suite à un drame, elle s’est découvert une vocation et le besoin d’agir dans les situations les plus difficiles. Impossible pour elle de rester à ne rien faire.
HABITATION : Regina Mercy.
ARRIVÉE : Comme de nombreux colons, la famille Nillo (son frère, son père, sa tante paternelle et elle) a fui Lupine pour rejoindre la Flotte, en 2213. Elle célèbre son baptême stellarien le 13 août de chaque année.


INFORMATIONS PERSONNELLES
LIEU DE NAISSANCE : Elle est née sur Terre, Région 8. Plus précisément à Nairobi, capitale de l'ancien Kenya. Elle n'en a cependant aucun souvenir car elle avait quatre ans lorsque ses parents sont partis vivre sur Lupine. C'est bien Bedlam qu'elle associe à son enfance.
FAMILLE : La famille a longuement joué un rôle prépondérant dans la vie d'Oluwadja. Elle a toujours été proche de ses parents qu'elle voulait rendre fiers et de son frère aîné, Ayize. Son père, Lisimba, ancien universitaire réputé à l'Université de Nairobi où il dispensait des cours d'Histoire des civilisations, a pu poursuivre ses recherches sur Lupine, tandis que sa mère, Dehlia, a intégré une équipe de biologistes. C'est en octobre 2210 qu'un drame survient et détruit ce cocon bienveillant. Pour des raisons qui resteront indéterminées, un incendie a ravagé la réserve dans laquelle travaillait Dehlia et trois de ses collègues. Lorsque les secours sont arrivés, il était déjà trop tard. Depuis la mort de sa femme, Lisimba s'est plongé dans un mutisme quasi-total, qu'il brise rarement, le plus souvent par quelques prières chrétiennes ou des phrases en swahili, dialecte de ses ancêtres. Ayize, alors jeune pilote, n'a pas réussi à faire face à la détresse de son père et a pris de la distance. Oluwadja avait à peine 17 ans. Heureusement sa tante et sœur de son père, Kanja, a toujours vécu non loin d'eux. Employée chez un tailleur réputé de Bedlam, elle a tout fait pour soulager la peine de son frère et des enfants de celui-ci. Pour Adja, la présence de Kanja a été déterminante pour faire d'elle la femme qu'elle est, sans se laisser abattre par le chagrin.
ORIGINES : Parents terriens (Kenya), Oluwadja s'estime lupis avant toute chose.
DOSSIER MÉDICAL : De par son attachement au domaine de la santé, Adja fait en sorte de prendre soin de son corps. Elle s'entraîne dans la salle de sport du Regina Mercy et a rejoint depuis plusieurs années une équipe de taikong jump. Des interventions difficiles ont laissé des séquelles sur son corps, une brûlure sur l'épaule gauche et quelques cicatrices disgrâcieuses ça et là, mais rien de bien gênant. Le soir, il lui arrive parfois d'avoir une fatigue oculaire et les yeux qui piquent, elle porte alors des lentilles de repos. Globalement, elle s'en sort bien.
PSYCHOLOGIE : Même si son tempérament s’est affirmé au fil des années et des épreuves, Oluwadja n’a rien perdu de son éternel optimisme. Parce qu’il en faut, après tout, pour faire un métier comme le sien. Se dire que rien n’est jamais perdu et qu’il existe toujours des solutions, toujours. Elle lâche rien, Adja, dans les différents aspects de sa vie, c’est une battante et elle refuse de se laisser abattre. Même si elle a ses coups de mou, comme tout le monde, elle n’est pas du genre à les montrer. Il faudra vraiment être bien proche d’elle pour l’entendre se confier quand ça ne va pas, ou lorsqu’elle doute. Dans sa famille, on n’a jamais été du genre à s’épancher quand ça n’allait pas, et elle a gardé ça. On préférait faire la fête, chanter, danser et célébrer ce qu’on avait. Parce que oui, elle est comme ça, elle n’est pas de ceux qui font des plans sur la comète, elle a un côté très concret et réaliste. C’est l’instant T qui l’intéresse et pas les promesses en l’air de jours meilleurs et d’un autre monde. Elle en a déjà quitté un, de monde, lorsqu’elle est partie de Lupine qui était pour elle, dans son esprit d’enfant puis d’ado optimiste, un véritable paradis. Elle ne sait pas ce que leur réserve l’avenir, elle se dit que ce sera forcément bien, c’est sûr, et préfère travailler à ce que l’instant présent soit le plus agréable possible. Elle fait preuve d’un sang-froid et d’une créativité bien utiles, dans les situations les plus complexes. Elle a une énergie et un sourire communicatifs et adore travailler en équipe. Car c’est bien entourée de gens qu’elle s’exprime le mieux…

D’ailleurs, il faut admettre – consciemment ou non – qu’elle a tendance à très vite « diriger », quand elle sent qu’autour les gens ne vont pas assez vite pour elle ou ne réagissent pas comme elle l’imagine, elle a le mauvais réflexe de prendre les choses en main. Cela ne lui attire pas forcément la sympathie de tous, mais tant pis, ça fait parti de son tempérament. Même si elle aime évoluer entourée d’autres personnes, il est vrai qu’au fond d’elle elle est la seule à satisfaire ses propres exigences. Car oui, c’est une bête de travail, et lorsqu’elle bosse elle a le visage fermé et sérieux, toute concentrée à ce qu’elle fait. Pour autant, dès qu’elle a un moment de répit, elle devient l’amie bienveillante, le sourire sur patte, toujours à chantonner ou rire… parce qu’elle a besoin de décompresser et c’est souvent par le chant ou la danse qu’elle le fait. Comme le faisait sa mère, en vérité.

Attention toutefois, ce n’est pas parce qu’elle paraît toujours souriante et gentille qu’elle se laissera marcher sur les pieds. Bien au contraire ! Elle a un tempérament fort et a grandi très proche de son frère aîné, ce qui l’a pas mal endurci. Elle sait se défendre et fait preuve d’un tempérament farouche quand il s’agit de débattre ou de défendre ses idées. Si elle est ouverte au dialogue, elle n’est pas influençable pour autant et n’hésitera pas à faire entendre ses opinions. C’est pour ça, d’ailleurs, qu’elle a du mal avec l’autorité militaire et certains protocoles qui lui paraissent trop restrictifs lors des interventions… Si cela peut sauver une vie ou sécuriser une zone plus rapidement, elle n’hésitera pas à jouer des coudes pour s’imposer, et tant pis si ça dérange ceux en uniformes ! Elle n’en reste pas moins très altruiste et lorsqu’elle ne travaille pas au Regina Mercy, il n’est pas rare de la voir dans certaines zones moins favorisées de la flotte où elle va faire des consultations et dispense des soins, autant que possible.

S’il y a un domaine, peut-être, sur lequel elle s’apitoie, c’est sur le plan amoureux. Elle a l’impression d’être maudite et se retrouve toujours à fréquenter des cons ! Sa dernière histoire en est clairement la preuve, et elle l’a appris à ses dépends… L’honnêteté est pour elle une chose très importante, elle est toujours très franche et dit les choses telles qu’elle les pense, sans cacher quoique ce soit, et attend la même chose en retour. Il faut croire que tout le monde n’a pas le même point de vue sur la question. Elle va rester vieille fille, il faut se rendre à l’évidence, hein !




LES RACINES TERRIENNES. La Terre et le Kenya, deux sujets dont ses parents et sa tante se sont toujours faits un plaisir de parler. Son père, en sa qualité d’historien, était intarissable sur cette planète, berceau de l’humanité et sur les grandes épopées qui ont marqué son développement. Alors qu'Adja et Ayize étaient enfants, Lisimba leur racontait tout ça en choisissant les bons mots, en mettant l’intensité qu’il fallait, toujours au bon moment. Pour la jeune fille, c’était des histoires pour s’endormir, en quelque sorte, et même si ça la fascinait, elle avait du mal à percevoir la matérialité de tout cela, la réalité de cette Antiquité qui lui paraissait si lointaine, des arabes et des perses puis des colons européens venus s’installer au Kenya. Lorsque son père évoquait l’indépendance de ce pays, les gouvernements et les hommes qui ont travaillé à créer un Kenya « fort », elle adorait voir la ferveur qu’il employait et regrettait, au fond d’elle, de ne se souvenir de rien. Elle n’avait que quatre ans lorsqu’ils ont quitté la Terre, et elle s’en imaginait des étendues superbes, idylliques. En grandissant, pourtant, elle a tout appris de la Troisième Guerre, des catastrophes climatiques, de la Fédération et du Triumvirat. La Terre, ce n’est pour elle qu’un paradis perdu, désormais, mis à mal par la folie des hommes… un drôle de regret, en vérité. Elle comprend cependant ce qui a poussé ses parents à partir pour Lupine, dès qu’ils l’ont pu. Elle les remercie d’avoir pris cette décision, car elle ne sait pas si elle en aurait eu le courage, à leur place… et pourtant, c’est bien dans cette colonie qu’elle a grandi, et qu’elle garde les meilleurs souvenirs de l’enfance.

L’ENFANCE A BEDLAM. Sans avoir réellement d’éléments de comparaison, Adja a très vite trouvé Bedlam superbe et lumineuse. C’est là qu’elle est réellement devenue quelqu’un. Son père continuait à enseigner l’Histoire, sa mère travaillait en tant que biologiste pour un groupe agro-alimentaire installé sur place et sa tante, qui les a rejoint peu de temps après suite à son divorce mettait à profit ses connaissances de couturière. Adja était une enfant extrêmement curieuse, voulant tout voir, tout essayer, tout goûter, elle avait assez peu de limite et lorsqu’elle tombait, qu’elle se faisait mal, elle riait autant qu’elle pleurait. Son frère, d’ailleurs, la taquinait pour ça et lui disait souvent « T’es pas cap ! » et bien sûr, qu’elle était cap ! C’était bien, Bedlam. D’autant que la famille Nillo habitait dans un quartier où plusieurs voisins étaient originaires de la zone 8, on y retrouvait des odeurs, des mets, des chansons, des traditions africaines importées et transformées. Puisqu’on n’était plus sur Terre, les vieilles rancœurs s’effaçaient, et on faisait de son mieux pour créer une culture cosmopolite, basée sur le partage. C’était peut-être utopique, mais dans ce bout de quartier où résidaient les Nillo, ça fonctionnait bien.

LES FLAMMES. Jusqu’à ce jour. Elle s’en souvient toujours parfaitement, Adja. Comment oublier ? C’était un jeudi, un jeudi comme les autres, en vérité. Elle était en cours de sciences, à travailler sur une mise en situation de terra-formage, elle s’en souvient, ils étaient dans une serre prévue à cet effet, en groupe de trois, à examiner différentes parcelles, lorsqu’une dame est venue interrompre le cours. Elle a parlé au professeur, qui lui-même est allé la voir, en lui disant « Oluwadja, il s’est passé quelque chose, tu vas suivre cette dame. » Tout, dans l’attitude de son professeur traduisait que ce « quelque chose » était grave, et immédiatement, elle s’est figée sur place, craignant le pire. La suite ? C’est passé très vite. Elle a été conduite dans un poste de secours, où son frère est arrivé quasi au même moment qu’elle, son père, déjà sur place, avait le visage grave, fermé. Là, on leur a dit, sans ménagement : « Il y a eu un incendie. Votre mère… votre mère a été prise dans les flammes. Les pompiers sont arrivés trop tard, je regrette. » Elle ne se souvient plus de qui était cette personne, de ce à quoi elle ressemblait. Elle se souvient uniquement de ces mots, et de ce « je regrette ». Lorsqu’il lui arrive d’y penser, elle a toujours un regain de bile, d’amertume, et ce froid intense qui l’a figée sur place, à l’époque. Les larmes ensuite, les cris contre l’injustice et le dégoût de tout. Elle est passée par toutes les phases du deuil. Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre, à l’époque, sur le manque de sécurité au sein de cette zone particulièrement sensible au feu. Le bilan était lourd, ils sont quatre à être décédés, ce jour-là. Le 8 octobre 2210.

LA RUPTURE. A partir de là, tout est devenu compliqué. Ils étaient entourés pourtant, les voisins, les amis de la famille et Kanja, surtout. Kanja qui venait de divorcer de son mari et qui mettait tout cela de côté pour être, chaque jour, auprès de son frère et de ses neveux. Sans elle et sans les différentes personnes qui les ont aidés, alors, Oluwadja se demande si elle serait toujours de ce monde. Elle aurait pu prendre un tout autre chemin, faire les mauvais choix et même… retourner sur la Terre. Car tout est rapidement devenu difficile, en si peu de temps. La situation politique était devenue extrêmement tendue et les répercussions sur les colonies étaient nombreuses. Mais tout cela dépassait l’adolescente qu’elle était encore et qui se cherchait des repères, une raison de vivre, en vérité. Elle était proche de sa mère, elles partageaient énormément de choses et d’un coup, celle-ci n’était plus là. Alors Kanja a fait de son mieux. Les choses ont certainement été plus simples auprès d’Oluwadja qu’auprès de son frère. La plus jeune a accepté la présence de sa tante et s’y est accrochée, autant que possible. Elle lui a confié sa tristesse et sa peine, ses craintes aussi. Mais l’aîné, lui, devenait de plus en plus distant, ne revenait pas à la maison et ne traînait pas forcément avec les bonnes personnes. Le pire, bien sûr, était le traumatisme de leur père. Lisimba ne laissait personne l’approcher. Il a rapidement quitté son travail et s’est mis à ne plus parler, ou quasi-plus. Lui qui a toujours été croyant, priait son Dieu à longueur de journée, comme s’il attendait un signe, une explication, quelque chose. Il murmurait des mots en swahili qu’Oluwadja avait du mal à comprendre, enfant il lui en avait appris les grandes bases, mais elle ne le parlait pas vraiment. Kanja, elle, arrivait à échanger avec lui, et c’est par sa présence qu’elle a su l’aider, un peu. Lisimba aimait sa femme plus que tout et sa disparition l’a plongé dans une détresse sans nom. Ce n’est pas qu’il a oublié ses enfants ou sa sœur, c’est tout simplement qu’il n’arrive pas à trouver la force de surmonter cette épreuve.

LA BONNE VOIE. Au milieu de tout cela, alors qu’Ayize s’éloignait de ses proches pour devenir pilote, Oluwadja s’est rapidement fait une raison. La douleur qu’elle avait connu, qui la transperçait en toute part et qui avait détruit sa famille, elle refusait que d’autres aient à la subir. Un vœu improbable, bien sûr, mais c’est ce qui l’a poussé à faire des études de médecine et de secourisme. Devenir médecin urgentiste, intervenir en un claquement de doigt dès qu’un accident se produisait, savoir gérer la panique, le contexte et garder son sang-froid pour sauver des vies, elle s’est lancée dans cette voie sans hésiter une seule seconde. « Tu ne les sauveras pas tous, Adja. » « Je sais, mais j’en sauverai. » C’est avec cette assurance qu’elle a débuté sa formation… jusqu’à ce que la pression du Triumvirat se fasse plus forte sur Lupine, et que de nombreux colons prennent la décision de partir. Pour la Terre, pour la Flotte, mais partir tout de même. Des voisins avaient un plan pour rejoindre la Fédération, refusant ce qu’ils appelaient la dictature terrienne. Les Nillo, sous l’impulsion de Kanja, suivirent le mouvement. C’était en août 2213.

LE RENOUVEAU. Au début, Oluwadja, Ayize, son père et sa tante furent tous les quatre logés dans une cabine coloniale du Columbiad. C’était un grand changement, pour tous. Il fallait s’habituer à une nouvelle vie et aux contraintes de la Flotte. Rapidement, Ayize rejoignit une formation militaire, pour intégrer la Milice. Vu son parcours, il avait besoin d’une équivalence, mais tout lui semblait bon pour mettre de la distance entre sa famille et lui, il était devenu incapable de regarder son père dans les yeux. Oluwadja, elle, a repris le cours de sa formation en se spécialisant dans le secteur médical. Elle effectua sans surprise ses stages auprès d’une escouade de secouristes et fut plus que jamais assurée d’avoir choisi la bonne voie. Pour son père les choses furent plus compliquées. Arrivé sur la Flotte à l’âge de 49 ans, il était plongé dans son imperturbable silence. Seul les quelques mots obligatoires, comme lors de son interrogatoire par les douaniers, parvenaient à passer ses lèvres. Par l’entre-fait de Kanja qui mit en avant son parcours d’universitaire, il parvint à intégrer un poste d’employé au sein des Archives de la Flotte. Rien de bien gratifiant, mais rien qui ne demande non plus à ce qu’il ait à parler ou sociabiliser. Quant à Kanja, justement, avec son caractère haut en couleurs et son expertise de couturière, elle rejoignit un tailleur dont les tenues font particulièrement fureur chez certains privilégiés, d’autant qu’elle n’hésite pas à agrémenter, lorsqu’elle le peut, ses idées de couleurs vives et chaudes rappelant ses racines africaines.

LA DÉVOTION. Secouriste à part entière depuis de nombreuses années, autant dire qu’Oluwadja connaît la Flotte comme sa poche et est toujours curieuse lorsqu’elle entend parler de nouveaux vaisseaux arrivés. Son statut de secouriste l’amène à fréquenter toutes les populations et c’est ce qu’elle trouve passionnant dans son métier, souvent appelés pour toutes sortes d’urgence, leur uniforme leur donne une certaine neutralité qui leur permet d’aller au contact de tous, pour aider et sauver des vies. Autant que possible. Elle a réussi à mettre de la distance avec les décès, mais c’est quelque chose qui la touche toujours, heureusement. « Lorsqu’on ne ressent plus rien, c’est qu’on oublie pourquoi on est là. » Tous ne sont pas forcément du même avis, pensant que la véritable distance est le meilleur des atouts, mais elle n’est pas d’accord avec ça. C’est suite à un appel de sa tante, à l’origine, qu’elle en est venue à proposer des consultations à domicile. Une amie de Kanja n’allait pas bien mais ne voulait pas se déplacer et n’était pas bien fortunée, Oluwadja n’a pas hésité à l’aider une seule seconde et s’est rendue sur place. Là elle a réalisé qu’une grande partie de la population évitait autant que possible de côtoyer le milieu médical, par crainte le plus souvent. Ponctuellement, lorsqu’elle parvient à se dégager du temps, il n’est pas rare de la voir dans certains quartiers du Columbiad ou d’ailleurs, une sacoche contenant différents ustensiles indispensables, à faire quelques consultations et soigner des petits bobos.

LE LOOK. Et autant dire qu’elle ne passe pas spécialement inaperçue, Oluwadja. Noire de peau, plutôt grande pour une femme et ses cheveux attirants tous les regards, elle aime travailler son image, particulièrement quand elle ne bosse pas. Ses cheveux, au naturel, explose en une belle coupe afro qui surplombe son visage. C’est le fruit d’un entretien minutieux, à base d’huile, le plus souvent. Sa tante, qui a une coupe plus sage, adore prendre le temps de la coiffer, lorsqu’elle le peut, à l’aide de tresses et autres nattes qui lui donnent un look original. Mais ce qui la démarque, le plus souvent, ce sont les turbans colorés qu’elle a et dont elle recouvre souvent sa chevelure, particulièrement lors des interventions, certaine ainsi qu’ils ne la gêneront en aucun cas. Ses turbans, elle les noue selon une tradition transmise par sa tante, en des nœuds tantôt amusants, tantôt élégants, tantôt pratiques, tout simplement. Les tissus sont remarquables, quant à eux, dans des couleurs franches : jaune, bleu, rouge, vert… et des motifs orientaux ou floraux. C’est un peu ce qui fait sa patte. Qu’on aime ou qu’on aime pas, elle s’en moque.

L’AFFIRMATION. Une chose est certaine, Adja est arrivée à un stade de sa vie où elle se contrefout des regards et des critiques. Elle est fière d’être celle qu’elle est aujourd’hui, de son parcours et de ses choix. Il n’est pas dit, d’ailleurs, que ses tenues toujours très colorées et ses coupes de cheveux soient les plus originales de la Flotte, loin de là ! Ce qui lui importe, c’est d’être bien dans son corps, en s’éloignant des carcans de la bienséance. D’ailleurs, c’est peut-être aussi parce que son uniforme bleu marine la déprime qu’elle aime ajouter du pep’s avec ses turbans et se lâcher une fois le boulot terminé. Dans tout ce qu’elle fait, d’ailleurs, Oluwadja s’assume et s’affirme. Parce qu’elle n’aime pas l’idée que quelqu’un d’autre vienne lui dire comment vivre. C’est pour ça d’ailleurs qu’elle a fait le choix de devenir athée, décevant peut-être son père et sa tante, chrétiens dans l’âme. Il n’empêche, elle respecte leur religion et participe à leurs prières dans le plus grand des respects. Elle est sceptique, en vérité, mais comprend le besoin de chacun de se rattacher à quelque chose, et si adresser quelques mots à cette entité qu’elle ne connaît pas peut aider, pourquoi pas ?

LES LIENS. Aujourd’hui, plus que ses collègues dont elle est généralement proche et ses quelques amis, c’est vraiment sa tante qui reste son « roc », dans sa vie. Elle ne pourra jamais la remercier de l’avoir à ce point aider après la perte de sa mère, et même si Kanja n’a jamais cherché à la remplacer, à bien des reprises elle a fait office d’une mère pour Adja. De son frère, Ayize, auprès de qui elle a grandi, elle regrette l’éloignement. Il ne revient les voir qu’à de très rares occasions, maintenant qu’il a intégré la Milice, et a toujours un regard très dur sur le visage, qu’il n’avait pas auparavant. Ils parlent assez peu, et Oluwadja le regrette du plus profond de son être. Elle voudrait qu’ils redeviennent ce qu’ils étaient avant. Qu’il arrête de se faire du mal, et de lui faire du mal. Vu qu’ils ne parlent jamais de leurs sentiments, elle ne sait d’ailleurs toujours pas pourquoi il a pris cette décision. Était-ce pour se protéger suite à la disparition de leur mère ? Était-ce pour ne pas montrer ses faiblesses ? Ou plutôt pour ne pas voir leur douleur, à eux ? Et plus particulièrement à leur père ? Elle est incapable de le savoir, et même si ça la rend en colère, elle sait que lorsqu’il acceptera de parler, enfin, elle sera la première à le prendre dans ses bras. Elle espère que ce jour aura lieu. De son père, enfin, elle essaie d’extirper quelques mots, difficilement. Le fait de travailler lui a fait du bien, mais il a toujours le regard grave et opaque, comme s’il ne regardait pas vraiment ce qui se passe devant lui. Désormais, il habite une cabine individuelle sur le Columbiad, non loin de Kanja qui fait de son mieux pour le voir fréquemment et s’assurer qu’il mange. Oluwadja, elle, s’est fait d’une mission de passer au maximum. Elle fait également en sorte, une fois par semaine, de se promener avec lui dans l'un des parcs d'Hélios. Même s'il ne parle quasiment pas, elle parle pour deux. Des fois il hoche la tête, des fois il sourit, des fois il dit deux-trois mots, en swahili le plus souvent.

Le 20 mars, Priya Mugheri est officiellement devenue la nouvelle Amirale de la flotte. Était-elle votre favorite aux élections ? Que pensez-vous d’elle et son nouveau rôle ?
« Selon moi, l’élection de Priya Mugheri est un moindre mal. Celle qui propose la paix et le dialogue. J’espère simplement que cela se fera sans renier notre émancipation. Nous ne sommes plus de terriens, même si nos origines viennent de la Terre, c’est vers autre chose qu’il nous faut nous tourner, vers un monde en devenir. En cela je suis ravie que la candidate Rosenstein ne soit pas passée. Par bien des éléments, le programme de Jonathan Zafy me plaisait, mais je trouvais qu’il manquait de réalisme et de justesse. Un peu trop de paroles en l’air et d’enrobage, à mon sens, même si le fond rejoint certaines de mes idées. Je suis pour l’émancipation mais tout en maintenant un dialogue. Nous ne pouvons pas renier nos racines mais nous devons nous estimer citoyens du monde et faire en sorte de répondre aux besoins de notre communauté, tout en ouvrant le dialogue, tout en maintenant le lien entre les colonies et la Terre. Cette solution diplomatique de Mugheri me paraît bonne, si la Terre ne devient pas un frein. C’est ma crainte principale. La nouvelle Amirale a montré qu’elle savait prendre les choses en main, maintenant il ne faut pas qu’elle oublie les conditions dans lesquelles vivent les moins favorisés de la flotte. Ce qui m’intéresse, surtout, c’est l’instant présent, le confort de tous, et parvenir à maintenir un équilibre. ».

La flotte met le cap sur Qiang et s’apprête à entrer en contact avec le Triumvirat. Quelles sont vos attentes, vos espoirs ou vos craintes sur ces deux projets ?
« C’est peut-être à cause de mon boulot, mais je ne m’enthousiasme pas d’une simple décision et des « on dits ». Qiang, bien sûr qu’on l’attend tous, qu’on veut la découvrir et qu’on se dit que ce sera notre terre d’accueil. Maintenant, j’espère simplement qu’on ne s’émerveille pas trop d’une illusion et que les choses pourront bien se faire comme on le souhaite. Si on met ces craintes de côté, c’est une décision qui apporte de l’espoir, c’est une bonne chose pour la Flotte !

Concernant le Triumvirat, c’est bien d’ouvrir le dialogue, il faut juste que ça ne se retourne pas contre nous. Il faut qu’ils comprennent ce qu’on a réalisé jusque-là, que l’on peut vivre en pleine indépendance et développer l’humanité bien au-delà. J’espère que si contact il y a, il se fera dans une logique d’échange et de respect mutuel. »





PSEUDO/PRÉNOM : Adja ÂGE: 30 ans PAYS : France (dans un coin où l'on dit 'chocolatine') COMMENTAIRE : « Moi, c'est moralement que j'ai mes élégances. » AUTRE COMPTE : Nop AVATAR ET CRÉDITS : Lupita Nyong'o

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traduction swahili :
(*) matumaini → l'espoir
(*) « Aachaye kweli huirudia. » → Celui qui laisse la vérité derrière lui, y retourne.
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 1:25
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Bienvenue plus officiellement sur BE avec ce MAGNIFIQUE personnage Oluwadja Nillo — matumaini. 12437215

Sans surprise, je viendrai te poker quand t'auras fini ta fiche pour un lien Oluwadja Nillo — matumaini. 3019000069

Hâte d'en lire plus en tous cas !

Oluwadja Nillo — matumaini. 142774155 Oluwadja Nillo — matumaini. 207118849
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 3:00
Evelyn Olsen
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HA! LE CLAN CHOCOLATINE S'AGRANDIT Oluwadja Nillo — matumaini. 2619627687

Bienvenue officiellement beauté I love you Hésite pas à nous faire signe si tu as besoin, tu sais où nous trouver!
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 8:03
Crius Serrano
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Lupita et secourisme Oluwadja Nillo — matumaini. 2619627687 Oluwadja Nillo — matumaini. 4153664248 Malgré la chocolatine, en tous cas. Bienvenue parmi nous, j'ai hâte d'en lire plus ! Oluwadja Nillo — matumaini. 1526069982
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 8:05
Nova Aldren
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Crédits : Shiya (avatar) WickersJulia (gif)
Bienvenue sur BE !
Oluwadja promet Oluwadja Nillo — matumaini. 12437215
Bon courage pour le reste de ta fiche !
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 8:58
Aileas Kinsley
Messages : 229
Âge : 27 ans
Occupation : Ingénieur en électronique dont le rôle principal est de s'assurer que le matériel de l'équipe d'exploration est en excellent état
Habitation : Columbiad
Arrivée : 2200
Oluwadja Nillo — matumaini. BW_Trailer Avatar : Daisy Ridley
Crédits : lilousilver (avatar)
Sois la bienvenue sur le forum *__*
Au plaisir de croiser ta plume et ton intéressant personnage ! Et bon courage pour la fiche !
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 11:16
Ithan Keikwan
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Messages : 172
Âge : 38 ans
Occupation : Médecin & chirurgien spécialiste en cybernétique.
Habitation : Sur le Regina Mercy avec le reste du corps médical.
Arrivée : 2200, lors de la fuite de la flotte le 9 novembre.
Oluwadja Nillo — matumaini. Tumblr_obadwmOVEk1smti2go1_400 Pseudo : Akira
Avatar : Travis Fimmel
Crédits : Lady Azraël | Wiise
Bienvenue Oluwadja Nillo — matumaini. 3690775481 Ce personnage, olalala Oluwadja Nillo — matumaini. 142774155 J'ai hâte d'en lire plus demoiselle, hâte de venir te réclamer un petit lien Oluwadja Nillo — matumaini. 4153664248
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 12:41
Anastasia Donovan
https://beyond-earth.forumactif.com/t83-anastasia-i-m-just-a-product-of-the-system https://beyond-earth.forumactif.com/t87-anastasia-i-may-end-up-failing-too
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Âge : 34 ans
Occupation : Milicienne (sergent) au Colossus 5
Habitation : Colossus 5
Arrivée : Il y a 24 ans (2203)
Oluwadja Nillo — matumaini. HG82 Pseudo : Drathir/Loreline
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Lupine Oluwadja Nillo — matumaini. 290915140
Bienvenue officiellement Oluwadja Nillo — matumaini. 2736923752 Bon courage pour finir ta fiche Oluwadja Nillo — matumaini. 1526069982
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 13:02
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Bienvenue avec la merveilleuse Adja Oluwadja Nillo — matumaini. 2318838281 Bon courage pour ta fiche ! Oluwadja Nillo — matumaini. 3116282029
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 19:33
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Tellement hâte d'en lire plus Oluwadja Nillo — matumaini. 3778261930 Bienvenue !
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 20:25
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Merci à tous pour l'accueil, vous êtes adorables ! :)
Pour ma part, je file signaler que la présentation est terminée.
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 21:31
Charlie
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Messages : 536
Bonjour, je m'appelle Charlie.

Bravo petit stellarien, te voilà officiellement admis sur la Flotte !  

Quelle joie de voir un peu de couleur sur cette morne flotte !

Les délégués et moi-même ne pouvons que t’inviter à te faire une place au milieu de tout ce beau monde et de chercher à t’intégrer. Pour cela, rien de plus simple, tu peux commencer par créer ta fiche de liens afin de donner l’opportunité aux autres de te harceler jour et nuit (quant à toi n’hésite pas à leur rendre la pareille, personne ne mord je te l’assure). N'hésite pas également à abuser de Starchat au travail (t'inquiètes, tout le monde le fait). Si tu as déjà des idées à foison et que tu veux offrir l’opportunité à d’autres d’avoir une relation privilégiée avec ton personnage, tu peux créer ton scénario ou pré-lien, en espérant que tu trouveras vite preneur !

Enfin, tout au long de ton aventure parmi nous, pense à surveiller le sujet des annonces pour te tenir au courant des événements du forum. De même, n’hésite pas à nous faire part des problèmes que tu peux rencontrer en passant par la case questions et suggestions.

Sur ce, profite bien de ton voyage spatial (on sait pas combien de temps il durera) !  
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu Mer 30 Mai - 22:01
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Super ! Merci de cette validation rapide :) ! Je vais jeter un coup d’œil à tout ça !
MessageSujet: (#) Re: Oluwadja Nillo — matumaini.    Oluwadja Nillo — matumaini. 3ViG0Cu 

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