NOM : Parfois, elle l’entendrait encore lui murmurer à l’oreille, alors qu’elle n’était pourtant qu’un petit bébé, « Ma douce Håkansson, ma fille ». Ce nom qu’elle porte fièrement. Ce nom qui est celui de son père et de ces autres hommes, ces ancêtres, son sang, qui ont accompli de grands actes. Des hommes, des rêveurs, perdus dans l’immensité du ciel. Elle aussi, elle cherche plus, toujours plus, cette amoureuse du firmament, la tête dans les étoiles. Håkansson elle est, Håkansson elle sera. Elle n’est pas la fille de son paternel pour rien. Oh, on le lui dit souvent. Mais personne ne pourrait lui faire meilleur compliment. PRENOM : En un souffle, la voilà transportée. Elle ferme les yeux et elle est là, étoile parmi les étoiles. Notre chère mademoiselle Håkansson se prénomme Astrée. Oh oui, une idée de son père, bien évidemment. Un prénom qui lui va bien. Certains détestent leurs pseudonymes. Pas elle. C’est un prénom qu’elle a apprivoisé, avec le temps. Un prénom dont la signification importe. Quant à son deuxième, qu'elle utilise moins, elle y voit un signe de sa mère, ce tout petit signe prouvant son existence. Gaia. La Terre. La fille des étoiles, rattachée à sa planète bleue. DATE DE NAISSANCE/ ÂGE : Il y a trente-deux ans maintenant qu’elle a vu le jour sur la Terre. Il était 16H10 exactement lorsqu’elle a poussé son cri de victoire, un certain 18 février 2195, montrant ainsi, qui elle était déjà. Le premier enfant d’un homme et d’une femme qui s'aimaient profondément. Mais que lui reste-t-il de cette vie si lointaine ? Oh, pas grand chose. Rien, à dire vrai. C’est la flotte, sa maison. Oui. La seule maison qu'elle n'aie jamais connue. STATUT CIVIL :Célibataire endurcie lui conviendrait tout à fait. Astrée, c’est la travailleuse acharnée. Elle n’arrive déjà pas à s’occuper d’elle-même, alors comment pourrait-elle être avec quelqu’un ? Et comment pourrait-elle aimer ? Il faut dire, en revanche, qu’elle ne refuse pas un moment agréable, lorsque l’occasion se présente. Cela lui permet de se changer les idées, de ne pas penser toujours qu’au travail. Mais ce qu’elle n’aime pas Astrée, c’est qu’elle a l’impression de se livrer quand son corps danse contre celui d’un autre. Soudain, toutes ses barrières cèdent et la voilà, nue. Incapable de fuir. Alors non, vraiment. Elle n’est et ne restera fidèle qu’à son job. Mais pour combien de temps encore ? OCCUPATION ET AFFECTATION : Elle est intelligente, la jolie. Très. Avec le temps, elle a su faire sa place. Une place qu'elle n'échangerait pour rien au monde. Depuis quelques années maintenant, elle s'est tournée vers la recherche et plus particulièrement, la botanique. Son domaine. Pour beaucoup, elle n'est que la fille en blouse blanche. Il ne sont pas nombreux à savoir ou à s'intéresser à ce qu'elle fait vraiment. Mais pour elle, c'est bien plus qu'un simple métier. C'est une passion. Elle étudie les plantes, cherche à en comprendre le comportement en absence de gravité, à s’en servir pour le renouvellement de l’atmosphère ou tout simplement, à des fins plus utiles, comme la base d’une alimentation saine pour les équipages. Quand elle est dans son labo, Astrée, il est difficile de l’en déloger. Elle y passerait des heures. Penchée sur son microscope, rentrant des données et des informations sur son terminal, elle ne voit rarement le temps passer. Le plus fou ? C’est que même si elle se salit les mains à longueur de journée, ce n’est jamais, JAMAIS, sans des ongles impeccablement faits, un teint absolument parfait. Le voilà, son grand secret. Toujours maîtriser son image, pour cacher ses incertitudes. Astrée se met beaucoup de pression, mais personne ne saurait faire ce travail mieux qu’elle. Non. Comme toute cette vie est excitante. Oui. Son travail, ses recherches. Sa vie. HABITATION : Le Regina Mercy, c’est chez elle. Alors, elle a choisi sa cabine il y a quelques années maintenant, à bord du vaisseau. Son petit monde. Mais on ne peut pas dire que les lieux sont vraiment bien décorés. Comme si elle avait le temps ! Elle n’y emmène pas grand monde, à dire vrai. Et puis, son père vivant juste en face, elle essaie de faire un minimum attention. Sa vie privée, c’est sa vie privée, point. ARRIVÉE : Son père, son grand-père avant lui, tous les Håkansson avaient cela dans le sang. Ils aimaient l'univers. Ils aimaient les étoiles. Un rêve, une passion, une vie, qu’elle partage elle aussi. Et puis, parfois, elle entend la voix de sa mère. Une voix douce, qui lui rappelle son attachement pour la Terre. Ses froides contrées. Et elle a mal, un peu. Peut-être serait-elle partie, un jour. Avec son amour grandissant pour le firmament, il y a fort à parier qu'elle aurait quitté sa planète bleue quelques temps, mais pour y revenir sans doute. Mais elle se souvient à nouveau. Elle se souvient de la douleur éprouvée lorsque son père lui a dit qu'elle n'aurait plus de mère. Plus de soeur. Ils n'étaient soudain, que tous les deux. Alors, sans se retourner, elle le suit. Elle quitte sa vie, sa Terre, pour ne plus jamais y mettre les pieds. Avec le temps, on oublie. On oublie les chagrins. On oublie la tristesse. Et petit à petit, son coeur bat. Il bat pour le firmament, pour l’espace, pour les mille découvertes qu’elle y fera un jour. Parce qu’elle ne pouvait pas vivre une autre vie. Le destin, pense-t-elle. Ce destin qui l'a arrachée à cette mère et cette soeur, ces personnes que son coeur d'enfant aimait, mais dont son coeur d'adulte n'a plus besoin. C’était il y a 27 ans. Elle ne regrette rien, Astrée. Rien du tout. Quand elle regarde les étoiles, quand elle pose sa main sur les vitres du vaisseau, ses yeux brillent. Sa vie, c’est ça. Sa vie, c’est le futur. C’était écrit.
INFORMATIONS PERSONNELLES
LIEU DE NAISSANCE : Elle a vu le jour sur la Terre, la planète bleue. Toutefois, de ses origines, elle n'en garde que des souvenirs flous. Elle revoit quelques détails, bien nets, mais c’est tout. Elle entend des voix, qui lui évoquent sa famille, les siens, avec qui elle a tout partagé pendant ses cinq premières années. La Terre, elle l’aime. La Terre, elle l’idéalise un peu. Si elle ne quitterait son vaisseau pour rien au monde, il y a pourtant quelques soirs où elle ne se sent pas entière tout à fait. Elle aimerait demander à son père, de lui parler de ses ancêtres, de sa mère, de sa soeur, de la maison qu’ils avaient sur la planète. Mais ceci, c’est son histoire. Elle a tout à apprendre. Peut-être y sera-t-elle confrontée à nouveau, un jour. Peut-être, en apprendra-t-elle davantage sur elle. La Terre, un jour, elle la reverra, elle le sait. FAMILLE :JAMES HÅKANSSON. Son père. Le seul et l’unique. Son monde. Ils ne sont pas toujours d’accord, il arrive parfois, comme entre tout père et son enfant, que le ton monte, mais pourtant, Astrée et James, c’est un amour solide, c’est un amour solaire. Ils s’aiment et ils se respectent. D’aussi loin que remontent ses souvenirs, c’est à ce père qu’elle a fait confiance. Il la sauvait d'un avenir endeuillé, triste, et lui offrait alors mille possibilités. Ils ont quitté les derniers membres de la famille, pour se construire un monde ailleurs. Et dans ses yeux d’enfants, qu’il était beau, cet homme. James, il connaissait le firmament, il le racontait en rentrant de ses voyages. Mais jamais il n'aurait pensé y embarquer sa fille. A la mort d'Olivia et Electre, elle le suit, elle lui confit sa vie, elle place sa petite main dans la sienne pour ne plus jamais la quitter. James, c’est cet homme fort et intelligent, c’est cet homme qu’elle apprend à connaître davantage avec le temps, sa seule famille. Ils ont besoin l’un de l’autre. Pourtant, elle sait. Oui. Elle comprend, Astrée. Elle comprend qu'avec le temps, son père a besoin d'autre chose. Il a pensé à elle trop longtemps. Il est temps qu'il refasse sa vie. Mais elle ne peut pas lui en vouloir. // OLIVIA HÅKANSSON. Sa mère. Tout ce qu’elle sait, c’est que cette femme l’aimait. Cette femme l’a portée, l’a mise au monde et l’a nourrie de son lait, marquant un lien indescriptible entre une mère et son enfant. Elle entend parfois sa voix, elle sent la caresse sur sa joue, comme dans le temps. Comme lorsqu'elle était encore là. Morte sur le coup dans un grave accident, Astrée n'a pas vraiment souffert de sa disparition. Les premières semaines, peut-être. Mais elle n'était qu'une enfant. Depuis, tant d'années se sont écoulées. Serait-elle fière d’elle ? Seraient-elles proches, toutes les deux ? Mais elle a appris à se détacher, Astrée, mais parfois, elle aimerait lui dire qu’elle est désolée. Désolée que cette vie se soit terminée ainsi. Elle entend encore parfois son père pleurer, lui qui a perdu celle qu'il aimait et son coeur se serre. Ils sont partis. Mais c’était pour leur bien à tous les deux, non ? Elle espère juste, que de là où elle est, Olivia veille sur elle. A sa manière. // ELECTRE HÅKANSSON. Sa soeur. Electre et Astrée n'avaient qu'un an d'écart. Mais l'aînée n'était encore qu'une enfant quand la seconde a disparue, avec leur mère. Elles étaient alors inséparables. Astrée était la bienveillante, une petite maman, et pourtant, elle ne se souvient pas vraiment. A-t-elle souffert de la mort d'Electre ? A cinq ans, on est si petit pour comprendre. Mais elle comprenait déjà tout, Astrée. « Elles sont avec nos ancêtres », avait-elle dit. Désormais, elle n'en souffre plus. Du moins, elle a appris à vivre avec. Mais de sa soeur, elle conserve une petite poupée de chiffon qui ne quitte jamais son lit. Le souvenir. Une manière de la faire vivre. // BJORN HÅKANSSON. Son grand-père. D'après les dernières nouvelles, il serait encore en vie, sur la Terre. Mais cela fait exactement 27 ans qu'elle ne l'a pas revu. Elle aimerait le serrer dans ses bras une dernière fois avant son grand départ - elle le sait âgé et imagine bien qu'il n'est pas éternel - mais après tant d'années, il est presque un inconnu pour elle. Un inconnu qu'elle revoit encore parfois, dans ses rêves. Oui. Un inconnu qui lui manque, malgré tout. Malgré elle. L'avenir lui dictera sa conduite. ORIGINES : De la famille de son père, elle se souvient de son grand-père, vaguement. Il la prenait sur les genoux quand elle était petite, et lui racontait l’histoire de ses ancêtres. Nés sur Terre, certains ont quitté la planète pour connaître l’univers. Mais comme il disait « au final, on y retourne tous un jour ». Les Håkansson sont scandinaves, ce qui s’entend parfois dans la prononciation. Sa famille maternelle venait d’Ecosse, quant à elle. Mais elle ne les a presque jamais vus. A cinq ans, à la mort de sa mère et sa jeune soeur, elle suit son père, qui décide de tout quitter. Il n’y a plus rien ici, pour eux. Voilà tout ce qu'il y a à savoir. Pour James et Astrée, il est là, le véritable amour maintenant. Près des étoiles. La jeune femme ne se voit pas ailleurs que là où elle se trouve, à cet instant précis. Elle s’imagine sans famille, sans attache, ne souhaitant pas souffrir comme son père a souffert. Mais peut-être y reviendra-t-elle un jour. A ses premières amours. La Terre. Cette terre qui lui apportera des réponses. DOSSIER MÉDICAL : Rien de grave à signaler. Elle a quelques cicatrices, signes de sa vie active et la plus impressionnante, est celle dont elle se souvient le moins bien. Elle n’était qu’une enfant lorsqu’elle s’est sectionnée le tendon, sur la main droite, par accident. Aujourd’hui, elle n’a qu’un trait fin en forme de lune, qu’elle arbore comme un tatouage. Pour le reste, disons qu'Astrée est en très bonne forme. Quoi que, si elle faisait une prise de sang, il est certain que celle-ci montrerait une carence en vitamine et en fer, car elle oublie bien trop souvent de s’alimenter pour travailler. Mais si ce n’est que ça, on dira qu’elle peut s’estimer chanceuse. PSYCHOLOGIE : Aux premiers abords, soyons honnêtes, Astrée n’est pas la première personne vers qui les Stellariens se tourneraient. Bien au contraire même. On dit d’elle qu’elle est froide, aussi froide qu’un cadavre. Glaciale même. Rien chez elle, ne rayonne. Elle s’aspire pas vraiment la confiance, donnant sans cesse l’impression d’émettre un jugement. Pourtant, il n’en n’est rien. Si elle est comme cela, Astrée, c’est aussi pour se protéger. Se protéger de qui ? Elle ne sait pas. De la vie peut-être. « On dirait ton père, parfois », lui a souvent rappelé Elara. Et elle a entièrement raison. James et Astrée, sont comme les doigts de la main, comme un coeur battant à l’unisson, comme un père et une fille beaucoup trop liés. Elle sourit alors, la demoiselle. Elle sourit parce qu’elle est fière de lui ressembler. A cet homme à qui elle doit tout. De lui, elle tient également son sang froid et sa politesse. Cette politesse qui énerve, qui déstabilise aussi, car Astrée ne tremble pas, ce scille jamais. Elle reste de marbre, en toute situation. Mais il le faut, elle a appris à réagir ainsi. « Garde la tête haute et sois maître de tes émotions », lui a dit son père quand elle était plus jeune. Alors elle suit la leçon à la lettre. Ce que l’on dit d’elle importe peu. Et ce, même si les échos sont ceux d’une psychopathe inhumaine. Les vrais savent.
Depuis toujours, Astrée est extrêmement mature. Elle n’a jamais eu les réactions d’une petite fille « normale », par exemple. Oh oui, c’est certain que lorsque l’on est forcée de tout quitter à cinq ans seulement, il peut y avoir une sorte de traumatisme. Mais pas vraiment. Plus vraiment. Elle est intelligente, la brunette. Elle a compris très vite que son père faisait de son mieux pour l'élever seul. Alors elle a donné le meilleur d'elle-même. Cela lui a valu d’excellentes notes tout au long de sa scolarité et elle s’est tournée vers des études compliquées, en quête du toujours plus. Elle a besoin de s’occuper l’esprit, afin de ne pas s’ennuyer. Mais, pour ressembler aux Stellariens lambdas, elle sait aussi se fondre dans la masse. Faire semblant. Ressentir quelque chose. Et parfois, à force de se prendre au jeu, il est difficile de retrouver sa véritable nature. Heureusement qu’ils sont peu nombreux, à la connaître vraiment. Ils sont peu nombreux à savoir que sous ces airs hautains, elle examine tout sans juger. Simplement pour exister.
Astrée est également contradictoire, si on y regarde bien. Crue, franche et souvent déstabilisante, elle a pourtant le souci des autres, du moins, ceux qui comptent un minimum. Les autres, elle s’en contrefiche. Au fond, ce qu’elle cherche, c’est d'être reconnue. Mais ne vous y fiez pas toujours, elle sait aussi, quand elle en a besoin, être un peu manipulatrice sur les bords. Pour blesser ou pour aider. Parce qu’elle n’aime pas, ou parce qu’elle aime trop. Il est dur pour elle, d’utiliser ce verbe, ce sentiment. Aimer. Oui, elle en est capable. Et quand tombent les barrières, elle peut être généreuse et même douce. Sous ses airs de première de la classe, de sans foi ni loi, elle n’est qu’une humaine après tout. Et comme elle est un peu trop téméraire, prête à prendre tous les risques et à se retrouver dans les pires situations, ouvrez l’oeil. Elle ne le dira jamais, mais parfois, elle pourra avoir besoin de vous. Juste un peu.
PSEUDO/PRÉNOM : Chloé ÂGE: 29 ans OH DEAR PAYS : France COMMENTAIRE : C'est beau ici, c'est chouette, c'est chaleureux ♡ AUTRE COMPTE : None AVATAR ET CRÉDITS : Meghan Markle, (c) bazzart & tumblr
Codes de validation:
Code:
<bold>Felicity Jones</bold> est joué par <a href="http://beyond-earth.forumactif.com/u80">Astrée Håkansson</a>
ONE« Est-ce qu’elle serait en accord avec mes choix, tu crois ? », et puis, la question se meurt sur ses lèvres, alors que le silence retombe. Elle n’a pas envie de le peiner, James. Elle n’a pas envie de lui rappeler ces années sur Terre, où il était heureux en tant que père de famille, et bien loin d’imaginer qu’il finirait par quitter définitivement sa planète bleue. Pour fuir la mort, quelque part. La mort de son âme. Mais elle aimerait en apprendre davantage sur cette femme, Astrée. Cette femme, qui n’est autre que sa mère. Elle aurait envie de savoir. Comment c’était, la vie avec eux. comment c’était sur la terre. « Et mon grand-père, il aimait sa planète, n’est-ce pas ? Mais il aimait les étoiles, aussi ? ». Mais en grandissant, elle a appris à ne pas poser de questions. C’est comme si, quelque part, elle avait définitivement tiré un trait sur cette vie. Pour lui. Pour ne pas le blesser. Il n’a jamais dit qu’il ne fallait pas en parler pourtant. Mais entre eux, il y a cette pudeur. Il y a cet amour suffisant, renforcé par le temps. Alors, même si tout cela lui brûle les lèvres, ça fait des années qu’elle est résignée Astrée. Il n’y a qu’eux. Rien de plus ne compte. Elle est étonnée, parfois, de voir comme il a été simple de tout « abandonner » (comme si elle avait eu le choix). Est-ce un comportement normal ? Elle l’ignore. Et si elle est fière des héritages de son père, dont elle tient le caractère et la droiture, que tient-elle de cette femme ? De cette mère dont elle n’a que trop peu de souvenirs ? Elle n’a pas beaucoup de temps pour penser, la jeune femme, et bien heureusement. Elle se cache derrière son bureau, dans des projets de grande envergure, pour ne pas avoir à y réfléchir. Mais des fois, ça revient. Comme une vieille rengaine. Les « et si ». C’est drôle d’imaginer la vie qu’on pourrait avoir, si tout était différent. Si les choses étaient inversées.
Astrée ne regrette pas cette vie de famille. Elle était de toute façon beaucoup trop jeune pour avoir la notion des véritables adieux et les années ont effacé doucement le souvenir qu’elle pouvait avoir des siens. Mais les quelques scènes qu’elle peut encore voir nettement, la font souvent cogiter. Elle espère simplement qu'elles n'ont pas souffert. Elle espère aussi, un peu plus fort, qu'on peut croire en la vie après la mort, parce qu'elles seraient là, quelque part, à les attendre. Et ça la rassure.
TWO Depuis qu’elle est en âge d’aller à l’école, Astrée est une bosseuse. Ce n’est pas pour être à tout prix la première, non, mais c’est parce qu’elle aime ça. Elle adore apprendre, elle adore enseigner aussi (même si elle ne l'avouera jamais, parce qu'elle n’est pas très bonne pédagogue et qu’elle n’a pas la patience d’aller jusqu’au bout de ses explications. C’est qu’il faut la suivre, quand elle est passionnée), et elle part du principe que tout pourra lui servir un jour. Même ce que certains pensent inutile. Elle est très intelligente, Astrée, et il y a peu de domaines qui lui résistent. Mais c’est normal après tout, parce que son métier, ce pour quoi elle a travaillé dur, c’est sa vie. Oui. C’est sa vocation. Parcours universitaire brillant, notes excellentes, major de promotion, elle gagne plutôt bien sa vie, et elle sait pourquoi. Elle s’est donnée les moyens. Elle a sacrifié des journées, des soirées, des weekends pour en être là où elle est aujourd’hui. Elle n’a jamais été une jeune fille, une adolescente et plus tard, une femme comme les autres. Elle n’a jamais aimé les fêtes, les afters, parce qu’elle est solitaire. Elle fait ce qu’elle a à faire, et elle le fait bien. Mais hé, Astrée, ce n’est pas toujours ça la vie, tu ne crois pas ? Elle ne sait pas. Même à 32 ans, on continue d’apprendre. Et peut-être s'en rendra-t-elle compte un jour.
THREE « C’est comprendre la vie, qui m’intéresse, tu vois ? », explique-t-elle à son père. Elle essaye, Astrée, elle essaye de mettre des mots sur ce qu’elle aimerait faire de son futur. Être la meilleure, ça ne fait pas tout. Il faut se décider, aussi. Elle est encore toute jeune pour y penser, mais depuis plusieurs années, l’espace est le seul endroit qu’elle connaisse. Et si les hommes peuvent vivre parmi les étoiles, il faut aussi réfléchir à comment. Comment vivre, sans oxygène, comment vivre, sans eau, comment vivre, sans la vie, simplement. Et puis, tout naturellement, c’est vers la biologie qu’elle s’oriente. Comprendre. Résoudre des mystères. Aider, aussi. Sa spécialité ? L’étude des plantes. Parce qu’elle est persuadée, Astrée, qu’en plus de contrôler l’oxygène, qu’en plus de se développer dans le but de nourrir, les plantes ont un rôle psychologique. Elles sont bénéfiques, pour les équipages.
« Encore dans tes salades ? », qu’on lui demande bien souvent. Elle soupire. Elle aimerait un peu plus de reconnaissance parfois. Elle travaille dur, pour améliorer les conditions de tout le monde. Elle se challenge régulièrement, pour avancer. Parce qu’elle a confiance en elle, elle a confiance en son travail. Et c’est bien là ce qui compte. Elle sait qu'elle ira loin. Et qu'il y a encore tant à découvrir.
FOUR Elle ne compte pas les moutons avant de s’endormir, Astrée, non, elle compte les étoiles. Par centaines. Par milliers. Le ciel, ce n’est pas une passion chez elle, c’est un rêve. « Là, c’est Pluton », elle marque une pause. Non pas pour réfléchir, mais pour admirer. « Et là, Neptune. Puis, Uranus, Saturne, Jupiter, Mars, la Terre, Vénus et enfin, vient Mercure ». Elle n’a que 4 ans, et comme la famille de son père, elle aime l’univers. Sa mère, elle, ne l'empêchera jamais de faire sa vie. Elle attendra. Elle attendra comme elle attend son mari parti en mission bien trop souvent, mais dont elle comprend l'amour du métier. Elle ne peut pas l'expliquer, Astrée. C’est dur d’expliquer ce qui vous motive dans la vie. Avec le temps, tout devient plus clair encore. Elle n’a qu’à fermer les yeux, pour frémir rien qu’à l’idée de cette expérience incroyable qu’elle vit par delà les cieux. Elle y pense, souvent. Sa vie aurait été bien différente sur sa planète bleue. Peut-être aurait-elle choisi une autre voie. Peut-être aurait-elle renié ce que son père lui a légué. Mais ce qu'elle a, ici et maintenant, c'est réel.
« Tu te rends compte, toi, qu’avant il n’y avait rien. Et d’un coup, boum, il y avait tout ». Le coeur qui bondit dans la poitrine. « Astrée », l’appelle doucement Elara. « Non mais sérieusement. C’est fou ». Elle sourit, la jolie blonde. « Astrée, t’es chiante, quand même ». Peu de choses lui procurent des sensations, lui donnent des émotions. Mais quand elle parle de son amour pour les étoiles, elle en devient presque humaine. James peut être fière. Elle ira loin, Astrée. Aussi loin que son vaisseau pourra la guider.
FIVE « Tu me chantes un petit quelque chose ? », demande-t-il. « Papa, je ne suis pas d’humeur ». Il lui jette un petit regard de chien battu. « Allez quoi, pour ton vieux père, fais un effort ». « Je chanterai pour tes funérailles ». Ils se regardent, sourient, et puis, Astrée s’installe confortablement dans son fauteuil. Si elle fouille dans sa mémoire, elle être presque certaine que son père est le seul à savoir qu’elle a une jolie voix, quand elle veut. Ce n’est pas comme si elle avait choisi de l’exploiter. Quand elle était enfant, elle chantait pour sa jeune soeur, parfois. Mais ça, elle l’ignore. Elle a oublié, Astrée. En grandissant, pour se détendre, penser à autre chose, c’est devenu son exutoire, son petit plus, son instant à elle. Mais si quelqu’un venait à l’apprendre, elle n’en serait pas fière, la jeune femme, oh ça non. Elle n’a pas envie qu’on lui fasse le compliment, elle préfère mille fois être la garce frigide, cette réputation qui lui colle à la peau. C’est drôle, mais en même temps, personne n’aurait l’idée de penser qu’elle en est capable. Ça ne lui ressemble pas, c'est pour ça.
Sa voix, à l’accoutumée, est plutôt dure. Astrée, quand elle s’exprime, c’est presque pour aboyer sur les autres. Ou pour être un petit peu sarcastique, quand elle connaît bien. Chanter, c’est voir les choses différemment. C’est d’une voix claire, presque aigüe, qu’elle s’ouvre aux autres, et qu’elle donne une nouvelle image d’elle. Peut-être que si certains la surprenaient, elle n’aurait plus autant besoin de se protéger. Mais ça n’arrivera jamais. Ou alors, ce serait déclarer une nouvelle guerre mondiale.
SIX S’il y a bien quelque chose qu'Astrée ne tient pas (en plus de sa langue, mais cela est un autre sujet), c’est bien l’alcool. Un verre suffit. Et ceux qui la connaissent bien, essayent toujours de glisser un petit quelque chose dans son verre, parce qu’elle change du tout au tout, quand elle est pompette. Elle pourrait même être sympathique. Heureusement, ou malheureusement, cela dépend des situations, elle n’a que très peu de souvenirs des soirées passées à boire. Mais qu’elle se soit contentée d’un verre, ou qu’elle en ait pris plusieurs, le résultat est le même : une migraine. Une terrible migraine quand elle se réveille. Et un tempérament encore plus insupportable (si, si, c'est possible).
Bien des mois après une soirée dont on se passera de détails, elle est encore persécutée par Rhil, qui lui fait des sous-entendus douteux chaque fois qu’ils se croisent. Parce qu’elle n’a pas surveillé ses arrières. Parce qu’il a suffit d’une fois. Et sa réputation en souffre en présence du jeune homme. La prochaine fois, elle sait. Elle ne lui fera pas confiance. Il est hors de question qu’il choisisse les boissons.
SEVEN « Au fond, t’es pas toujours une pétasse ». Elle lève les yeux au ciel, et finit son verre. Non, c’est vrai. Mais il est mort s’il en parle. « Si, c’est juste que tu me fais un peu pitié », répond-t-elle. Il éclate de rire et termine son verre également. Akum, elle le connaît depuis des années maintenant. Astrée a tendance à se croire seule, dans son coin, mais c’est loin d’être le cas. Elle a des amis. Elle en a même plusieurs. Les vrais, se comptent sur les doigts d’une main. Mais en leur présence, elle peut se permettre d’être quelqu’un d’autre… Quelqu’un de plus authentique. Son esprit peut faire une pause, cinq minutes, le temps de boire un verre. Des fois, aussi, il lui arrive de déraper. Et c’est à l’aube, quand elle essaye de partir sur la pointe des pieds, qu’elle est le plus vulnérable. « Tu pars ? », dit-il de sa voix endormie. Elle s’immobilise. « Ce… C’est pas ce que tu crois ». Il baille, reprend. « Ah oui ? Tu voulais me préparer le petit déj j’imagine ? ». Elle se mordille la lèvre inférieure. « C’est compliqué, tu le sais bien ». En même temps, qu’est-ce qui n’est pas compliqué, chez Astrée ? Elle soupire, et se pose sur le bord du lit, entourée d'une serviette trouvée dans la salle de bain. Comme si c’était la première fois, comme si elle avait honte. Mais elle ne devrait pas, n'est-ce pas ?
C’est peut-être ce qui lui manque, au fond. L’amour. L’amour avec un grand A. Mais ce n’est pas une sentimentale, la jeune femme. Elle veut faire sa route, sans encombre, sans personne. Elle voit avec le temps, comme son père a pu souffrir de perdre sa femme, sa famille. Elle refuse de ressentir ce trou béant dans son coeur. Alors, elle ne prend pas de risques. Non. Elle se fait plaisir, parfois, s’entoure de ceux qui comme elle, ne cherchent pas le sérieux, parce que ça lui convient bien. « T’es vraiment bizarre », lui dit trop souvent Elara. Elle n’a pas tord. Un jour, ça ne marchera plus. Aussi bien en amour, qu’en amitié. Mais ce jour-là, elle sera prête à être seule pour de bon. N’est-ce pas ?
EIGHT Elle l’entend un peu partout, Astrée, et c’est déjà arrivé qu’elle y soit confrontée. « La petite Håkansson ? Ouais, elle a un balai dans le c… Oh, salut Håkansson ! ». Malaise. Il faut dire qu’elle ne sourit pas beaucoup, et qu’elle n’est pas toujours très aimable. Son père se demande souvent comment elle a pu en arriver là. Elle qui était si joviale, si drôle lorsqu’elle était enfant. Elle a grandi. Elle a fait avec ses peines, avec ses maux. A son âge, autant dire qu’il est presque inenvisageable de rectifier le tir. Mais le voudrait-elle ? Elara a bien eu l’idée de lancer la rumeur qu’elle était une excellente partenaire au lit. L’est-elle réellement ? Ce n’est pas quelque chose qu’elle aurait l’idée de demander à tous ceux avec qui elle a passé un « moment ». A vrai dire, elle s’en amuse pas mal (quand elle se déride). Et rappelons qu’elle passe le plus clair de son temps avec des plantes. Il serait très facile de lancer une toute autre rumeur, si l’envie lui en prenait. « C’est pas gagné », qu’ils disent tous. Non, effectivement. Mais il n’y a pas d’autres urgences ? Qu'on laisse donc son balai où il se trouve.
NINEFille à papa. Enfant unique ou presque. Partner in crime. Astrée et James, James et Astrée. Le père et la fille, une relation comme elle n’en n’a jamais connu. Cet homme, elle l’aime et l’admire. Pourtant, elle ne le lui dit jamais. Peut-être parce qu’ils ont tant partagé, que tous les mots du monde sont inutiles. Il est dur, James. Bouleversé par ce qu’il a vécu et pourtant bien ancré dans cette vie qu’il a construit à bord du vaisseau. Une vie à s’occuper de sa fille. Des fois, quand on les regarde, il est difficile d’imaginer qu’ils n’ont jamais eu qu’eux. Ils se chamaillent, ils se réconcilient, ils se font du souci pour l’autre, souvent trop. James rêve d’une vie plus normale pour Astrée. Il lui conseille de rencontrer des jeunes de son âge, de s’intégrer, de tomber amoureuse aussi, mais elle, c’est les étoiles qu’elle aime. C’est son métier. Mais elle sait. Elle sait qu’il veut la préserver. Et vivre sa vie, aussi. Après lui avoir tout donné, il est normal qu’il pense un peu à lui, non ? Mais elle a peur, Astrée. Elle a peur que ce ne soit plus elle et lui. Elle a peur de l'après. Peut-être n'est-elle alors pas guérie de toute ses blessures.
Il y a les promesses, il y a les « je t’aime » silencieux, parce qu’ils sont trop pudiques pour se le dire vraiment. Elle l’ignore sans doute parce qu’elle n’arrive pas à tout concilier, mais mener sa vie, accepter de se détacher, c’est grandir un peu aussi. C’est se faire confiance. Au fond, la plus grande aventure de la jolie brune, ce n’est pas de découvrir l’univers. Non. C’est se découvrir elle-même.
TEN Et maintenant, quoi ? La vie continue, à bord du Regina Mercy. Il y a son père, ses amis, son travail, et son amour pour le firmament, à jamais. Il y a cette envie, parfois, de profiter davantage de la vie et de s’ouvrir aux autres, juste avant que son caractère habituel ne la rappelle à l’ordre. Il y a ces questions, qu’une femme de 32 ans peut se poser. Aura-t-elle un jour quelqu’un ? Fondera-t-elle une famille ? Elle n’y croit pas trop. Elle n’y croit pas du tout, même. Elle est très bien ainsi. Et puis, il faut dire qu’elle n’a pas le meilleur des exemples. Après tout, n’est-elle pas profondément bouleversé par ce qui est arrivé à sa mère et sa soeur, à la perte de sa famille ? Pourrait-elle supporter qu’une situation similaire se produise ? Quand elle y pense, c’était écrit, voilà tout. Il n’y a rien de plus à dire. Avec le temps, les maux disparaissent. Et les siens, sont enfouis sous une tonne de fierté. Elle est ainsi, Astrée. Contradictoire. Irréfléchie, parfois. Mais quand elle vous regarde, de ses yeux verts, on lui pardonne n’importe quoi, n’est-ce pas ?
Que pensait votre personnage du gouverneur Adam Wilkinson? Quelles sont ses pensées maintenant qu’il est mort, laissant derrière son plus grand projet? C’est un grand homme qui s’en va. Astrée ne parlait pas beaucoup de lui mais elle avait une immense estime pour ce visionnaire, pour celui qui a tout changé. Il ne le savait pas — il faut dire qu’elle n’était qu’un grain de sable dans le désert, en fin de compte — mais elle lui doit beaucoup. Il a façonné ses rêves, il a donné l’espoir et la vie. Lorsqu’elle a appris sa mort, Astrée a bu un verre en son honneur, seule, dans son bureau. Elle ne sait pas si c’est de la tristesse qu’elle a ressenti, mais cet homme-là, elle le voyait immortel. Il sera regretté, c’est certain. Quant à son projet, Adam Wilkinson n’a fait que le commencer. Ils sont si nombreux à vouloir et pouvoir le finir, le mener à bien, le faire grandir. Son projet, c’est eux. Ces hommes et ces femmes qui ont accepté de tout abandonner et de le suivre. Ils ont tous en eux les moyens d’aller plus loin. Astrée aussi. Et elle ira aussi loin qu’elle le pourra. Pour Adam Wilkinson.
Quelle est l’opinion de votre personnage sur les candidats qui se présentent pour remplacer Wilkinson? En ce moment, auquel d’entre eux pense-t-il donner son vote? Il y a du bon et du moins bon dans les programmes de chacun. Il faut savoir une chose, il sera toujours impossible de satisfaire tout le monde. Certains auront des choses à redire. Toujours. C’est ainsi. L’homme aime tout remettre en question. Alors, il est assez difficile de devoir choisir. Choisir pour quoi ? Pour des idées pour ou contre lesquelles on est prêt à se battre ? Pour sa vie ? Pour sa carrière ? Astrée est une femme droite, une femme qui sait ce qu’elle veut et où elle va. Pourtant, dans cette lutte contre le pouvoir, elle ne saurait dire précisément. Il y a dans le programme de Leona Rosenstein, la promesse de rentrer chez elle, de revoir la Terre. Il y a l’avenir, les étoiles, son rêve, dans les mots de Jonathan Zafy. Et puis, la diplomatie, le juste milieu dans la vision de Priya Mugheri. Alors, peut-être que c’est elle qui a tout compris. Sans vraiment savoir, seulement parce qu’elle retrouve sa liberté dans ce discours, son coeur va à la conciliante. Elle espère seulement que cette dernière les mènera loin. Là où est leur place.
Sujet: (#) Re: ASTRÉE ― we are an impossibility in an impossible universe. Sam 24 Fév - 17:23
bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuue (je grille la priorité à Isaac #norespect)
je veux bien un lien ! j'ai pas d'idées mais Boris est l'amante actuelle d'Isaac (même si ça ne se sait pas encore, que c'est pas officiel, etc.) - on peut s'amuser avec ça vu le caractère de Lyra
Sujet: (#) Re: ASTRÉE ― we are an impossibility in an impossible universe. Sam 24 Fév - 17:26
(POUSSE TOI, BOBO, CEY MA FILLE - mais je t'aime quand même )
MON BEBE, MA FILLE CHERIE, MA PRINCESSE TU SAIS MON BONHEUR ET MA JOIE, tu sais comme tu me rends heureuse et on va faire de grandes grandes choses ensemble trop cools tu sais que si tu as des questions, je suis là pour toi et j'ai tellement hâte d'en lire plus
Sujet: (#) Re: ASTRÉE ― we are an impossibility in an impossible universe. Sam 24 Fév - 17:34
Messages : 589 Âge : 34 ans. Occupation : nommée contremaître de la flotte, et donc conseillère de l'amirale mugheri. Habitation : l'argus one, qu'elle retrouve après l'avoir quitté pour le colossus de nombreuses années. Arrivée : depuis 2201, il y a 26 ans.Avatar : sarah gadon. Crédits : moi (avatar)
MON BEBEEEEEEE Que t'es belle J'suis tellement contente de voir une Lyra J'vais te mp pour mieux parler du lien qu'on a Bienvenue chaton
+ mention spéciale pour la prochaine princesse du UK
Sujet: (#) Re: ASTRÉE ― we are an impossibility in an impossible universe. Sam 24 Fév - 17:48
Messages : 243 Âge : Trente cinq années de manigances. Occupation : Ingénieur en cybernétique & officieusement à la tête d'un réseau illégal de revente de pièces détachées, armes modifiées, combats illégaux et autres trafics de denrées rares. Habitation : Regina Mercy, dans une cabine cossue. Arrivée : Depuis ses huit ans (2200).Pseudo : wiise Avatar : Dan Stevens Crédits : moi même (ava + sign)
La belle Lyraaaaaaa !
En plus avec Megan ! Super choix de scénario, tu ne seras pas déçue !
Bienvenue parmi nous !
Sujet: (#) Re: ASTRÉE ― we are an impossibility in an impossible universe. Lun 26 Fév - 1:24
Accueil 
Sujet: (
Sam 24 Fév - 17:12
OH DEAR 
)
TU SAIS MON BONHEUR ET MA JOIE, tu sais comme tu me rends heureuse et on va faire de grandes grandes choses ensemble trop cools 
J'vais te mp pour mieux parler du lien qu'on a 
Bienvenue chaton 
