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  [MONDE] Les colonies détaillées
MessageSujet: (#) [MONDE] Les colonies détaillées    [MONDE] Les colonies détaillées 3ViG0Cu Mer 11 Avr - 21:07
Charlie
https://beyond-earth.forumactif.com/t125-broken-machine-ethan
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KellerBazar de l'espace


DÉCOUVERTE ET HISTOIRE

Avant d’être la station spatiale que l’on connaît aujourd’hui, Keller, ou plutôt Kalion, était un astéroïde riche en minéraux méconnus sur lequel une agence scientifique indépendante s’était implantée. Le groupe y construit, à même le sol rocheux, un centre de recherche afin d’étudier sa composition et sa richesse minière. C’est grâce à ce centre que de nouveaux alliages métalliques, très utiles à la construction aérospatiale, sont découverts et élaborés – des découvertes que les scientifiques vendent à fort prix aux minières, constructeurs et ingénieurs qui s’installent sur l’astéroïde pour en profiter. Il faut moins de dix ans pour que Kalion devienne un chantier aérospatial géant, où la concurrence se fait rude et sans merci. De nombreuses entreprises tentent leur chance dans cette course aux profits, à une époque où le voyage spatial est accessible à tous, une industrie prospère et excessivement lucrative. Une course qui, toutefois, se révèle être dangereuse. Loin du territoire fédéré et de ses lois, les entrepreneurs sont libres d’agir comme bon leur semble pour gagner en puissance et en influence. Personne, néanmoins, ne réussit à obtenir l’exclusivité de la station.

L’implantation de cette industrie requiert énormément de main d’œuvre plus ou moins qualifiée qui, n’ayant nulle part où s’installer, établit ses quartiers directement sur les lieux. Ainsi naît la « ville » industrielle de Keller, renommée selon le nom de la planète voisine, qui sert de repère à tous les nouveaux venus, touristes de passage, voyageurs perdus et entrepreneurs ambitieux. Depuis la disparition de Kalion sous les infinies masses métalliques créées par l’établissement de ces entreprises et de leurs travailleurs, l’endroit n’avait plus de raison de porter son nom. Des décennies plus tard, personne, sinon les plus vieux, ne se rappelle de la forme originelle de l’astéroïde.


COMPOSITION ET CARACTÉRISTIQUES

soleil Epsilon
type station spatiale
colonie fantôme
durée d'une journée 24 h
calendrier 12 mois

Keller est unique en son genre, pour le meilleur et pour le pire. Il ne s’agit pas d’une, mais de plusieurs stations spatiales, imbriquées les unes dans les autres au fil du temps, raccordées par les habitants avec les moyens disponibles : un bazar qui arrive à trouver de l’ordre et une organisation plus complexe et ingénieuse qu’il veut bien le montrer. Son noyau, l’astéroïde Kalion, est aussi sa base – la station est solidement ancrée dans la roche riche en ressources sous les pieds des habitants. Malgré une exploitation minière intense, l’astéroïde a toujours été creusé de façon à ne pas détruire les fondations, essentielles à l’intégrité de la station. Ces fondations nécessitent beaucoup d'entretien et de rénovations, et il s’agit là de l’un des seuls points d’agrément des grandes compagnies qui règnent sur Keller, qui soutiennent une équipe dédiée en tout temps à la surveillance de l’astéroïde. Autrement, la station orbite autour de la géante gazeuse, aussi appelée Keller. Elle sert de repère à tous ceux qui souhaitent rejoindre la station.

L’organisation de Keller fonctionne par niveaux, communément appelés « étages » par ses habitants, comme s’il s’agissait d’un grand complexe résidentiel. Ainsi, aux premiers niveaux, on trouve les plus vieilles installations, essentiellement minières et métallurgiques, ainsi que les laboratoires originaux du centre de recherche; les derniers niveaux, quant à eux, abritent les pièces détachées et les diverses marchandises, entassées sur les nombreux docks qui accueillent un nombre impressionnant de vaisseaux.
Sur Keller, on dit souvent qu’il y a davantage de place pour un vaisseau que pour un homme, surtout sur les quais – mais c’est au centre que la vie bat son plein.

Le cœur de la station est composé d’un dédale de couloirs et de plateformes, un labyrinthe étourdissant que seuls les natifs peuvent espérer maîtriser. Regarder en bas, c’est voir les machines sans cesse travailler, alors que regarder le plafond, c’est sûrement regarder sous les pieds de quelqu'un d’autre à travers une grille. Ici, les petits vaisseaux se baladent aussi librement que les hommes – il est donc mal avisé de lever les bras trop haut ou de ne pas faire attention à son environnement. Le chaos ambiant n’empêche pas que l’on y trouve quelques coins de paradis, là où le succès et la richesse ont su créer un nid confortable, loin du bruit et le mouvement perpétuel, mais aussi des lieux de vie commune, où la population vit en collectivité et partage ce qu’elle ramasse au fil du temps.

Sur Keller, tout est réglé artificiellement, d’un secteur à l’autre, selon les besoins : le temps, la luminosité, la gravité, l’oxygène. Si l’on devait néanmoins comparer l’atmosphère à celle d’une planète, celle de Keller est étouffante et l’air est chaud à cause de l’activité industrielle de la station. Par conséquent, les lieux de vie sont très souvent climatisés. La luminosité dépend d’un endroit à l’autre, mais le plus souvent, Keller ressemble à une ville constamment plongée dans le noir, éclairée seulement par des rangées de luminaires éclectiques, des néons de toutes les formes et de toutes les couleurs et par des hologrammes animés. Seul le temps a une valeur identique sur toute la station, basé sur celui de la Terre.


MODE DE VIE ET ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

Keller est sûrement le seul endroit de l’espace qui n’obéit à aucune loi, sinon celle que ses occupants imposent. Il n’y a aucun chef, il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais – ceux qui ont tenté de se tailler une place jusqu’au sommet se sont bien trop souvent fait couper les ailes, sinon pire. On retrouve bien quelques personnalités influentes, essentiellement chez les entreprises qui ont su garder leur pouvoir, et qui aujourd’hui forment de véritables clans auxquels les habitants sont parfois obligés d’adhérer, ou de se soumettre, pour survivre.

Depuis sa création, c’est l’argent qui dirige le rythme de la station – et pour cause, tous les moyens sont bons pour être celui qui en gagnera le plus. Ici la monnaie est virtuelle; on l'appelle le dies. Il s'agit du diminutif de diesarium, l'un des premiers métaux découverts sur Kalion, et aussi le plus rentable. Il servait de monnaie d'échange aux débuts de la station et c'est tout naturellement qu'il a donné son nom à une valeur monétaire commune. Elle a été adopté par d'autre colonies faisant beaucoup d'affaires avec Keller, comme Shinbashi ou Merry Fields. Il n'est pas compliqué d'obtenir une poignée de dies, à condition d'être déterminé. C'est pourquoi Keller effraie autant qu’elle attire. C’est ici qu’on aboutit lorsqu’on a tout perdu, mais c’est aussi ici que l’on commence quand on n’a rien – c’est ici qu’on peut devenir quelqu’un ou être oublié.

Depuis la prise de pouvoir du Triumvirat, le rythme d’expansion de Keller a dramatiquement diminué. L’âge d’or du voyage spatial étant révolu par les politiques antispatiales de la Terre, de nombreuses entreprises ont mis la clé sous la porte. Les nouvelles constructions n’étant plus autant nécessaires, la station vit désormais de récupération et de recyclage, et de plus en plus se tournent vers le moralement abject pour survivre. Les vaisseaux flamboyants d’il y a quelques années sont devenus des carcasses à la dérive que l’on s’arrache pour en tirer les meilleurs éléments. Les diverses cargaisons de marchandises qui transitent d’une colonie à l’autre sont des convois pour lesquels on est prêt à mourir, que ce soit pour les défendre ou pour les voler – et le genre humain est devenu le bétail le plus précieux de tout l’espace. Cette nouvelle ère de survie a fait de Keller le centre des affaires criminelles et lui fait hériter de sa réputation de repaire de pirates.

Quasiment toutes les marchandises, licites et illicites, transitent par Keller. C’est un véritable hub commercial qui fait profiter tout le monde, fournisseurs comme acheteurs, mais aussi ses habitants. Sans ça, la station serait incapable de subvenir aux besoins de base de sa population, notamment l’alimentation, qui, après la technologie aérospatiale, est la denrée la plus recherchée. Ici, on ne produit presque rien, mais on trouve de tout et à tout prix : du produit à la provenance douteuse au mets le plus raffiné. Les Kellaris sont gourmands et on peut le sentir à chaque recoin de la station qui n’est pas imbibé de simeritium. Les étalages de nourriture sont souvent le premier travail des enfants, sinon des plus pauvres.

Sous ses airs de tas de ferraille rouillant, Keller est à l’origine de bien des innovations technologiques aérospatiales et informatiques. Elles sont cachées sous des designs peu aguichants, implantées dans des ordinateurs datant du siècle dernier – des outils qui inspirent plus la défaillance que le véritable génie. Pourtant, des génies, Keller en abrite une poignée. Il n’y a aucune école sinon celle de la pratique, de l’expérience. Le savoir est transmis par qui le veut bien, souvent grâce à des liens de parenté. La créativité prime et les avancées sont rarement faites avec de bonnes intentions : il s’agira toujours de faire mal avec de meilleures armes, de pirater des systèmes plus complexes ou simplement de voler plus vite. Il n’existe pas de notion de brevet, et conserver l’exclusivité d’une idée ou d’une invention est aussi un motif pour mettre fin à la concurrence par n’importe quel moyen.


RELATIONS EXTÉRIEURES


La flotte s’est imposée sur Keller, à la manière de n’importe quel marchand venu faire du profit sur la station. Cette nouvelle venue à quelque peu remué les affaires et les rumeurs vont bon train. Les kellaris sont divisés, comme à leur habitude. On peut néanmoins entendre plus de personne intéressées que méfiantes. En effet, la flotte propose une ressource qui se fait rare sur la station : du simeritium. S’ils ont de quoi construire les meilleurs vaisseaux, ils manquent de quoi les faire voler. Le comble. Les marchands kellaris voient d’un bon oeil ce nouvel acheteur qui pourrait relancer l’économie dans l’espace libre. Alors qu’à l’inverse, les gangs n’y voient qu’un concurrent supplémentaire qui ne rendra que leurs guerres perpétuelles plus compliquées.

Des évolutions sont à prévoir. En attendant, vous pouvez découvrir les différentes entreprises, marchands et gang qui règnent sur Keller ici.

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Charlie
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ByblosL'oasis perdu


DÉCOUVERTE ET HISTOIRE

Son titre officieux de « colonie fantôme » exprime bien la réalité derrière la colonisation de Byblos. Colonisée en 2188 par une minière de la région 10, une aventure que le PDG de la compagnie souhaitait entreprendre lui-même, elle coupe dans les deux années qui suivent les ponts avec la compagnie-mère, sur Terre, afin de préserver son anonymat. Julian Shevchenko, préoccupé par la montée de l’idéologie qui oppose le Triumvirat à la Fédération, décide de couper sa colonie du reste, assurant aux travailleurs et aux colons que ce serait temporaire. Il entreprend la construction d’une colonie modeste, gérée par des employés débrouillards et qui prennent une grande fierté à mettre la main à la pâte. Le patron visionnaire devient, au fil du temps, un régent bien intentionné à l’écoute de tous ses sujets, redistribuant les ressources alimentaires et autrement essentielles produites dans la colonie à chacun d’entre eux. L’idée de faire de Byblos une grande mine à ciel ouvert est oubliée, petit à petit.

Lorsque le Triumvirat prend le contrôle de la Terre, Shevchenko rouvre temporairement les communications bilatérales avec sa propre société-mère, alors gérée par son fils aîné Jonas, afin le sommer de rapatrier tous les employés de la société qui le veulent, leurs proches ainsi que sa propre famille avant de définitivement mettre la clé sous la porte de son bunker radio. Depuis, Byblos évolue de façon indépendante, produisant tout ce dont elle a besoin d’elle-même. Personne n’est laissé pour compte dans cette société qui se veut idyllique, malgré ses nombreux défauts – notamment la pauvreté des sols de la planète et son climat parfois hostile. Si Shevchenko, désormais très âgé, assume encore le rôle de dictateur, il est appuyé par son fils et sa fille, Jonas et Talia, qui prendront vraisemblablement la place de leur père à sa mort.


DIPLOMATIE EXTRACOLONIALE

Byblos n’entretient aucun lien avec les autres colonies, et ce, volontairement, tentant même de se faire la plus discrète possible. Avec le temps, inévitablement, la colonie a fait parler, d’abord à titre de rumeur, puis de certitude, notamment chez les pirates de Keller. Certains exilés de la Terre, soit invités par leurs amis employés de la minière de Shevchenko ou ceux ayant entendu parler de Byblos par des pirates, ont préféré trouver refuge sur Byblos plutôt que sur la flotte pour plus de stabilité – ils y ont été accueillis comme le reste et se sont parfaitement intégrés à la société byblienne. La dernière arrivée majeure de colons a eu lieu en 2225, lorsqu’une centaine de soldats d’élite du Triumvirat sont débarqués pour subjuguer la colonie et rapatrier les habitants. Leur leader, heureusement, s’est laissé convaincre par Shevchenko du bien-fondé de sa colonie, et a préféré laisser ses soldats voir pour eux-même. La grande majorité de ceux-ci, pendant leur séjour de quelques mois, se sont attachés à la planète, et n’ont pas protesté lorsqu’il a été décidé qu’ils resteraient sans se rapporter au Triumvirat, comme charmés par le dictateur et sa population plus qu’accueillante – ils apportaient également des connaissances technologiques avancées et des compétences profitables. Neuf dissidents qui se sont rebellés contre la décision ont été abattus sommairement.

Au début de 2227, les conditions atmosphériques de la planète sont si catastrophiques qu'elles poussent le régent à aller à l'encontre de sa politique. Un appel de détresse encrypté est lancé afin de chercher de l'aide, quelque part là-haut. Le terraforming de la colonie s'épuise et toutes ces années passées en autarcie dissipent les connaissances nécessaires à son entretien. Les piques de chaleur se suivent, toujours plus forts et plus rapprochés. Ces vagues de sécheresse ont déjà eu raison des plus vieux et attaquent désormais la jeune population byblienne.
C'est la flotte qui a répondu à l'appel de Shevchenko et la collaboration entre les deux peuples fut à peine discutée tant elle s'avérait nécessaire à leur survie. (plus détail dans l'intrigue 2)


COMPOSITION ET CARACTÉRISTIQUES

soleil Gattaca
type planète
colonie fantôme
durée d'une journée 26 h
calendrier 13 mois

Byblos est une planète qui, de loin, ressemble un peu à Mars; rougeâtre, dorée par endroits, le sable et les terres argileuses qui la recouvrent en grande partie brillent de mille feux sous les rayons de son soleil, la naine rouge Gattaca. En raison de sa proximité avec l’étoile, la planète est soumise à des températures élevées et à un phénomène d’éruptions solaires, qui peuvent réchauffer l’atmosphère pendant plusieurs jours. Une année sur Byblos dure 401 jours, et une journée, 26 heures. Plutôt que de rallonger chaque mois connu de quelques jours pour combler la différence, Shevchenko a plutôt opté pour rajouter un mois entre décembre et janvier, appelé bimade, pendant lequel la température est si élevée qu’il sert de repos forcé à tous les travailleurs [voir plus bas les activités économiques]. Byblos n’a que des satellites artificiels qui servent à la communication sur la colonie elle-même. La planète est soutenue par un vaste système de terraformation – ou plutôt d’ingénierie planétaire – qui renforce le champ magnétique de la planète, sans quoi elle deviendrait rapidement inhospitalière.

L’atmosphère de Byblos est fort similaire à celle de la Terre, à l’exception qu’elle est intacte. L’activité industrielle polluante étant limitée sur la colonie, l’atmosphère parvient encore à protéger les habitants des effets nocifs de Gattaca. Quant à sa surface, on peut aisément s’imaginer un désert rougeâtre – conséquence du fer oxydé que l’on retrouve en grande quantité dans les sols de la planète – constellé d’oasis verts plus ou moins grands, qui se sont formés au-dessus de nappes phréatiques. La population s’est essentiellement massée autour de ces îlots de fraîcheur, là où l’eau est plus à même d’abonder, proche de la nature qu’ils vénèrent et protègent. La civilisation byblienne est installée au cœur de plusieurs de ces oasis. Ainsi, inévitablement, ils se protègent des températures parfois intenables de la planète, qui oscillent entre 25 °C et 30 °C pendant « l’hiver » (entre février et août) et 40 °C à 50 °C en « été » (entre septembre et janvier). Lors d’une éruption solaire, la température peut augmenter très rapidement de quelques degrés (5 °C en moyenne), ce qui réchauffe la planète pendant deux ou trois jours consécutifs avant de retrouver la normale. À noter qu’il ne pleut que rarement sur Byblos; en moyenne trois à quatre jours par année, et toujours en hiver.

La flore de Byblos, si clairsemée, n’en est pas moins intéressante. Les cours d’eau étant rares en surface, mais plutôt sous la terre, prévenant ainsi une trop grande évaporation, la végétation est donc abondante aux abords des fleuves et des lacs cachés. Des airs, on constate donc des lignes définies de verdure épanouie qui délimitent des espaces arides et désertiques. La végétation éloignée des nappes phréatiques ressemble vaguement à ce que l’on pourrait trouver dans les savanes, alors qu’en s’en rapprochant, elle devient plus luxuriante, sinon quasi tropicale. On y trouve beaucoup d’arbres fruitiers, dont les figues sanguines, qui sont les préférées de bon nombre de bybliens. Quant à la faune, elle est essentiellement petite; on trouve très peu de grands prédateurs, et surtout, aucun qui chasse en pleine journée, évitant ainsi les grandes chaleurs. On ne compte aucun amphibien, mais de nombreuses espèces de poissons, qui sont en grande majorité aveugles en raison de l’absence de lumière dans les réseaux fluviaux souterrains.



MODE DE VIE ET ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

Nombre d’habitants Environ 68.000
Capitale Oyera
Autres villes Arshaly (exploitation minière), Bilmak, Saratov
Les villes sont très peu éloignées les unes des autres, on peut toujours voir leur silhouette à l’horizon .

Le mode de vie des Bybliens tourne essentiellement autour de leur survie. Ils minent et raffinent les métaux que l’on trouve sous la surface et cultivent suffisamment pour se sustenter et créer des réserves pour le mois de bimade. S’ils ont accusé un certain retard technologique en raison de leur isolation, ils ont développé un sens de l’organisation à toute épreuve. Ils font beaucoup avec peu, optimisent toutes les ressources et sont passés maîtres dans l’art de la débrouillardise.

Shevchenko étant président d’une grande minière, il est normal qu’il ait choisi de s’établir sur Byblos afin d’en faire une exploitation de minéraux. Toutefois, si son plan était d’en faire une énorme mine à ciel ouvert, il s’est rapidement détourné de ce but pour offrir un meilleur environnement aux colons. Le minage représente toutefois une grande partie des activités des Bybliens, puisqu’ils évitent d’utiliser le bois dans les constructions qui ne le nécessitent pas absolument. Ainsi, ils ont développé des techniques de construction adaptées à leur environnement qui produit des bâtiments excessivement solides et bien pensés. Il n’y a rien de fait à la va-vite sur Byblos, et tout est méticuleusement calculé pour éviter le gaspillage de ressources.

L’agriculture est un autre aspect important de leur mode de vie. Les Bybliens sont essentiellement végétariens en raison de la rareté de la faune comestible – ils chassent ou élèvent toutefois le dilubi, un rongeur qui ressemble à un hybride entre un écureuil et un rat, mais gros comme un chat, qui représente l’essentiel de leur consommation de viande. Un fleuve souterrain exposé peut servir de trou à pêche, où les Bybliens lancent un filet pour attraper un maximum de poissons, qui sont ensuite séchés au soleil pour durer plus longtemps. On cultive plusieurs variétés de fruits, de légumes et de légumineuses indigènes, ainsi que la faroule, une plante qui ressemble énormément au blé, mais deux fois plus nutritive – on en fait du porridge ou de la farine pour la boulangerie.

S’ils ne font que peu dans la politique, leur système fonctionnant parfaitement bien à leur avis, on pourrait qualifier l’organisation de Byblos de régime communiste chapeauté par un dictateur éclairé. Les fruits du labeur commun sont redistribués de façon égalitaire entre les colons, il n’y a pas de système de salaire et l’argent n’existe pas; on y est retourné à un système de troc, d’échanges de bons procédés et de bon voisinage. Les incitatifs pour occuper des postes requérant plus de connaissances ou d’implication, comme l’enseignement, la médecine ou les sciences appliquées sont de l’ordre de la fierté, Shevchenko encourageant tous les Bybliens à suivre leur passion tout en faisant miroiter l’honneur qui ressort du fait d’aider de façon si importante la communauté. La criminalité y est presque inexistante et la milice sert plutôt de dissuasif, en plus de protéger les colons de la menace des prédateurs sauvages.


Voici plein d'information supplémentaires afin de guider vos rps. N'hésitez pas à poser d'autre question ou encore même proposé vos idées pour enrichir la culture byblien, sa faune et sa flore.

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