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À la lumière des résultats de l’élection qui a vu Priya Mugheri être la première remplaçante d’Adam Wilkinson à titre d’amirale de la flotte stellarienne, voici quelques statistiques et observations qui sauront vous occuper l’esprit jusqu’à ce que la nouvelle élue constitue son Conseil. Selon la Loi électorale stellarienne, l’amiral a 7 jours pour annoncer les membres qui agiront comme ses conseillers, sans restriction que ce soit.

détail des résultats
Au total, les deux tiers (66 %) des électeurs ont exercé leur droit de vote. Parmi ceux-ci :

36,8 % en faveur de Priya Mugheri
26,4 % en faveur de Leona Rosenstein
21,1 % en faveur de Jonathan Zafy
15,7 % ont préféré voter blanc

détail par occupation
Les Stellariens employés par le Ministère de la Défense ont voté massivement pour leur vice-amirale, Leona Rosenstein, tandis que Jonathan Zafy a été soutenu en majorité par des employés du Ministère de l’Intérieur. Au Ministère de l’Économie et de l’Éducation, c’est Priya Mugheri que l’on a majoritairement soutenu. Fait intéressant, le Ministère du Développement a également soutenu en grande partie la vice-amirale Rosenstein : c'est toutefois l'électorat diversifié et éclectique de Mugheri qui lui a assuré la victoire.

analyse
On peut tirer diverses conclusions de ces observations.

Si on a initialement applaudi Zafy pour sa dévotion à la science et à l’exploration des étoiles, on peut également considérer que sa bourde médiatique et son altercation avec Rosenstein sur Starchat lui a coûté quelques pourcentages du vote lorsqu’on voit l’infiniment faible proportion dans laquelle les militaires ont voté pour lui. Il a toutefois su conserver la fidélité des scientifiques, envers et contre tous.

Quant à Rosenstein, sa dépendance sur le vote militaire lui a peut-être coûté la victoire lorsqu'on considère qu'elle est la candidate avec le plus d'expérience politique parmi les trois, et de loin. Certains analystes ont avancé qu’en refusant d’édulcorer ses propos, elle a fait fuir une certaine part de l’électorat, qui craignait un revirement trop abrupt de leur mode de vie.

Les experts s’entendent pour dire que malgré son anonymat du début des élections, Mugheri a su se tailler une place de choix grâce à sa candeur et à sa franchise, notamment sur ses liens avec le Triumvirat et les raisons de sa dissidence. Son intervention lors de l’algarade entre ses concurrents a fait une forte impression, l’extirpant finalement de l’ombre pour la projeter vers la victoire. Maintenant, il ne reste plus qu’à spéculer sur la composition de son conseil, qui risque d’être sa première grande annonce à titre d’amirale.

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