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Regina Voclain 40 ans, garde (d'épée)

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Lorsqu’elle sort du tunnel, elle se rends compte que ce chemin mène bel et bien directement à leur objectif. Le matériel est apporté et tout le monde est sur place. Elle fait l’état des lieux rapidement, pour être sûre qu’il ne manque personne avant de se retourner vers le tunnel d’où elle venait pour aider les autres à passer si nécessaire. Que ce soit le blessé ou le malade, peu importe, elle se montre disponible et prête à les aider.

Elle se retourne à nouveau quand Jenny vient lui parler de ce chemin alternatif. “Et bien, vous vous souvenez de l’échafaudage ?” qu’elle dit calmement. Il n’était pas nécessaire de leur dire qu’ils auraient dû penser au fait qu’ils avaient le matériel en plus. Peu importe. “On a eu un soucis, il s’est écroulé et a révélé ce passage là.” Elle croise les bras, observant la spéléologue qui étudie le chemin. “Pour reprendre les mots de notre géologue, ce n’était pas répertorié sur les cartes.” Elle marque une légère pause. “De plus, nous l’avons traversé sans encombres ce qui me laisse facilement penser que c’était fait pour.” Elle pose lentement son sac, l’ouvrant doucement pour s’assurer que rien ne tombe. “Tout est en bon état normalement.” qu’elle ajoute, laissant le matériel aux experts, parce qu’elle est pas là pour utiliser ces machins là.

Elle pose son postérieur sur un rocher qui lui semble sûr, jetant une œillade à la blessure du jeune homme. “Des personnes auraient donc creusé ce tunnel pour gagner du temps, sans juger utile d’en prévenir sa présence.” Elle hausse doucement les épaules. “Cela serait la conclusion logique, mais il n’y a aucune preuve pour le moment et je ne sais pas qui aurait un intérêt à faire ça.” qu’elle rajoute rapidement. Elle n’avait pas envie de passer pour celle qui accusait à tort. Surtout qu’elle n’avait aucun intérêt à le faire non plus.

 

Regina Voclain 40 ans, garde (l'zpprl)

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Bon, l’état de Quinn n’était pas aussi pire que l’on aurait pu s’imaginer. Et le nuage de poussière commençait à retomber. Bien. Voilà des choses positives non ? Regina essaye de se concentrer sur ces choses-là pour ne plus penser à l’accident qui venait d’avoir lieu. Elle pensait que c’était à elle de montrer l’exemple en gardant la tête froide afin que le groupe ne désespère pas, mais elle redescendit rapidement des étoiles lorsqu’elle remarqua que le groupe tenait très bien tout seul.

Et la chance semblait leur sourire, un raccourci a été découvert. Le chemin mène directement jusqu’à leur objectif, pourquoi s’en priver ? Parce qu’il n’est pas répertorié sur les cartes ? Cela voulait juste dire que c’était un chemin inconnu… Oui bon, on ne sait pas ce qu’il y a dedans, ni même s’il est praticable. On avait un blessé et un malade, c’est déjà suffisant.

Puis Kaya prends les rennes et distribue des directives, notamment celle de prendre une pause. Regina connaît le tempérament de certains membres de l’équipe et elle n’attends pas plus longtemps pour intervenir. “Kaya a raison, si nous décidons d’emprunter cette voie, nous allons devoir nous préparer en conséquences. Nous n’avons pour l’instant plus aucun moyen de communication avec l’équipe Kol et nous avons accès à un chemin qui semblerait être un chemin direct vers notre but. Cette pause n’est pas que pour nous ménager.” Elle se tourne vers Ria. “Je vais passer devant et vérifier comme le chemin se profile, savoir si nous pouvons tous l’emprunter. Des objections ?” Elle a un regard vers le reste du groupe alors qu’elle redéposait à nouveau son sac. Hors de question qu’elle perde le matériel bêtement si cette voie cachait plus d’un tour dans sa roche.
 

Regina Voclain 40 ans, garde (la gosse)

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La radio ne fonctionne pas, parfait, en espérant que ça ne soit lié qu’au nuage de poussière. Il ne manquerait plus qu’elle soit cassée. Elle attrape la main de Kaya aussitôt qu’elle lui tends. Elle a raison, il était hors de question de se perdre bêtement. Le terminal ? Elle met du temps à comprendre, mais c’est lorsqu’elle lui met l’écran sous le nez qu’elle capte mieux. “Guide-nous, je me charge de veiller à notre trajet physique.” Kaya semblait plus à l’aise avec l’appareil dans les mains et Regina ne pouvait s’empêcher de regarder où elle met les pieds. Elle ne voulait pas aggraver la situation.

Situation qui s’empira lorsqu’elle pensa qu’elle allait mieux en retrouvant les deux hommes. Il fallait que l’un des deux soit empalé par un tube d’acier, elle ne sait pas vraiment comment tout ça s’est produit exactement et peu importe en réalité. On ne refait pas le présent en parlant du passé. Là, le problème, c’était le tube qui était bien installé dans le corps de leur camarade. Il fallait donc commencer par retrouver l'infirmière de l’équipe, chose que vous arrivez à faire sans trop de problèmes. “On avait vraiment besoin de ça tiens.” qu’elle commente simplement, sans grande importance. Regina était déjà portée sur quoi faire ensuite.

Il faut réfléchir à une solution pendant que le soin est en train de se faire. Malgré le sarcasme dont Regina se serait bien passée, Jackson soulevait un problème, ce nuage de poussière. “Je suis d’avis de retrouver notre échafaudage. Il n’a pa pu disparaître en un claquement de doigts. Maintenant qu’il n’est plus là, on peut en profiter pour passer et espérer quitter tout cet amas de poussière.” Faire demi-tour ne serait qu’une perte supplémentaire de temps. “Nous nous occuperons de changer le bandage de Quinn une fois sorti d’ici. Parce qu’une désinfection dans ces conditions ne me semblent pas des plus efficaces, si ?” Elle demande indirectement l’avis de l'infirmière, c’est elle l’experte et c’est à elle de faire un jugement plus précis sur l’état du blessé, Regina n’émettait que des suppositions. Et peut-être qu’il serait nécessaire d’attendre le diagnostic précis de l'infirmière pour agir, mais Regina ne voulait qu’une chose, c’était mener la mission à bien.



 

Regina Voclain 40 ans, garde (fou)

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Elle le savait ! Elle le sentait que cet échafaudage n’inspirait rien qui vaille. Monter dessus était bien trop dangereux et si elle s’était montrée plus ferme, peut-être qu’il ne serait pas monter là dessus. Certains peuvent croire que c’est elle qui a porté la poisse, mais là tout de suite, elle n’a pas réellement le temps de s’en préoccuper. La première chose qu’elle fait, lorsqu’elle entends les bruits métalliques, c’est de tirer sur le bras, peut-être un peu brusquement, de Kaya pour l’éloigner du point de chute afin de l’éloigner du danger immédiat.


À peine le temps de se remettre du choc, qu’il faut réagir et vite. Elle plaque son nez et sa bouche contre l’intérieur de son coude, par simple précaution avant d’enfiler son masque. “Enfile ton masque.” qu’elle lui dit, comme si elle avait besoin de l’entendre pour le faire, mais elle ne peut s’en empêcher. Elle est comme ça la Regina, même si ça peut déplaire. Elle cherche déjà les autres du regard, mais le nuage se fait dense et il n’est pas possible de voir plus loin que le bout de son nez. Elle savait qu’elle n’aurait jamais dû poser son sac à dos, il allait être compliqué de le retrouver dans cette situation. Impossible de se souvenir d’où il est posé spatialement, le choc et la chute ne l’aidant pas à se repérer correctement. Elle n’avait aucun repère dans ce nuage de poussière. “Oui ! De notre côté nous allons bien ! Et vous ?” qu’elle essaye de crier à travers son masque. Il était aussi difficile de se repérer à la voix, mais il fallait essayer.

Mais il ne fallait pas se disperser, elle ne se retrouvait plus qu’avec Kaya alors ce serait bête de s’en retrouver séparée. Elle tends la main vers elle, pour l’aider à se relever. “Je crois qu’ils sont de ce côté, mais je n’en suis pas certaine.” Elle lui demande implicitement son avis, à deux cerveaux, elles devraient pouvoir trouver une solution n’est-ce pas ?


 

Regina Voclain 40 ans, garde (rie)

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Elle va poser son sac en même temps que son idée se fait rembarrer. Elle ne se formalise pas, tout ce qu’elle veut, c’est avancer. Et cet échafaudage était son ennemi principal actuellement et elle était pas contre le démonter. Elle allait pour parler avec le mécanicien, mais voilà qu’on lui chuchote des mots qui ne tombent pas dans l’oreille d’une sourde. “Moi non plus, ça ne me plaît pas. Encore moins le fait que personne ne nous ait prévenus de cet obstacle. Heureusement que nous avons les outils, mais je ne suis pas entièrement rassurée non plus. Restons vigilants.” qu’elle réponds sur la même hauteur de voix. Elle comprends bien l’intérêt que leur prudence reste discrète, il n’est pas nécessaire d'alerter tout le monde.

Sauf que le mécano monte sur cette structure sans crier gare. La stabilité a-t-elle été assurée ? Et si tout s’effondrait ? “Je peux aider oui.” Elle réponds calmement, cachant son inquiétude. “Prends ton temps. Privilégie la sécurité, on a besoin de toi en entier.” Ses mots sont calmes et sereins. “Je vais regarder autour, surveiller le mouvement de la structure. Je te préviens pour chaque mouvement anormal.” Elle se rapproche de Kaya, le dos libéré. “On fait comment ? Tu t’occupes de les réceptionner et je t’aide au cas où ?” Prévenante, après tout elle n’est qu’une pauvre observatrice, ce n’était pas prévu qu’elle mette autant la pâte non ?

Elle relève la tête en l’entendant pester. Il est assez haut malgré tout et ce qu’il dit n’inspire rien qui vaille à la garde, qui est censée être là pour veiller sur le petit groupe. “Ne te met pas en danger inutilement, Jackson. Si tu le sens pas, descends immédiatement, ne cherche pas à conforter ton égo c’est pas le moment.” Même si pour l’instant, ils n’avaient pas d’autres solutions, elle espérait trouver autre chose s’il devait descendre.
 

Regina Voclain 40 ans, garde (la gosse)

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Les chamailleries semblent mises de côté pour le moment et tant mieux. Elle espérait qu’ils fassent tout les deux un petit effort pour qu’ils mettent leurs différends de côté. Elle savait bien qu’ils ne deviendraient pas les meilleurs amis du monde, mais il fallait qu’ils avancent dans le même sens pour le bien du groupe.

Régina prends le temps de bien vérifier les sacs de tout le monde, qu’ils soient bien attachés et bien fermés, afin que le matériel ne risque rien lors du voyage. Une tape sur le bras de Quinn comme seul encouragement et elle se place juste derrière celles qui ouvrent la marche, les yeux grands ouverts pour guetter le trajet et les moindres embûches. Hors de question de se faire avoir bêtement ou de se perdre. L’opération était bien ficelée, il suffisait de suivre.

Elle peste un peu dans la barbe qu’elle n’a pas en voyant l'échafaudage devant eux. Bien sûr, ils n’auraient pas pu prévenir avant ? Afin de s’y préparer correctement ? Le transfert d’informations, c’était en option chez eux ? Elle s’approche tranquillement, écoutant la proposition du mécanicien. Régina n’était pas vraiment une spécialiste, mais elle fît l’effort d’observer et d’analyser au mieux la situation. “Si vous êtes sûr de votre coup. Je propose de prendre le temps de sécuriser la zone. Limitons un maximum les risques et ne créons pas plus de problèmes que nous n’en avons déjà.” En effet, cet échafaudage n’est pas là simplement par hasard. Il avait une fonction initiale, donc il ne faut pas prendre cet obstacle à la légère. Mais on peut aussi dire qu’elle en fait trop. Peu importe, une insolation est déjà amplement suffisante.

“L’autre groupe a dû se faufiler entre les barres. On peut peut-être essayer en trouvant un chemin pour nos sacs. Si on fait une chaîne, on pourrait peut-être transporter nos sacs de l’autre côté. Qu’en pensez-vous ?” La question s’adresse à tout le groupe, dans tous les cas, elle ne voit pas de solution sans prendre son temps. Elle garde son sac sur le dos, bien que l’envie de le poser un moment se fasse sentir.
 

Regina Voclain 40 ans, garde (la pêche)

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Elle fait partie des premières à être descendue du rover. L’efficacité ça la connaît et elle descends tout le matériel que Mira lui disait. Elle ne faisait pas ça comme une brute, après tout, il y avait du matériel scientifique dans le tas et elle se devait de déplacer le matériel en s’assurant de le laisser intact. Quinn charge les sacs, en rechignant un peu certes, mais elle lui envoie un regard légèrement appuyé, l’air de dire que ça n’avançait à rien de se plaindre.

Regina reste silencieuse pour l’instant, écoutant plutôt les échanges qui se font à sa portée. “Ceci ? C’est un sismographe n’est-ce pas ?” qu’elle dit pour répondre à Kaya, son regard se posant sur Ria ensuite pour la laisser compléter sa réponse. Regina savait plus ou moins ce que c’était, mais sa réponse ne serait pas aussi précise que ce qu’elle pouvait fournir, après tout c’était elle qui savait s’en servir.

Elle se frotte énergiquement les mains une fois que le dernier outil est descendu du véhicule, récupérant son sac d’elle-même. “Messieurs, vous comprendrez que nous ne sommes pas là pour gérer vos problèmes d’adolescents. Que cela ne devienne pas une entrave à la mission, vous êtes prévenus.” Le ton un peu abrupt, elle espérant que cela fasse réagir Quinn particulièrement sans vraiment grande conviction en vérité, elle savait que les deux avaient l’habitude de discuter de la sorte. Cela ne lui plaisait pas forcément, mais qu’est-ce qu’elle pouvait y faire après tout.