Messages : 243 Âge : Trente cinq années de manigances. Occupation : Ingénieur en cybernétique & officieusement à la tête d'un réseau illégal de revente de pièces détachées, armes modifiées, combats illégaux et autres trafics de denrées rares. Habitation : Regina Mercy, dans une cabine cossue. Arrivée : Depuis ses huit ans (2200).Pseudo : wiise Avatar : Dan Stevens Crédits : moi même (ava + sign)
Haletant, encore hagard des affres du plaisir ultime l’ayant totalement consumé, Wilhem se laisse retomber sur le dos, sur son lit, dans un soupir d’aise. Un sourire satisfait flotte sur ses lèvres alors qu’il passe machinalement une main dans ses cheveux blonds humides. Son corps luit d’une fine pellicule de sueur liée à l’effort, alors qu’il fixe un instant le plafond, encore déconnecté de la réalité. À côté de lui, Dante reprend aussi son souffle. Dante qu’il a appelé un peu rapidement, un peu empressé. Un besoin féroce de se débarrasser des restes de rage et de colère lié à l’échec du blaster modifié retrouvé sur le Jeanne d’Arc. Un échec qui allait lui couter cher et Wilhem déteste échouer. Détester payer, cher, une connerie aussi maladroite. Un quelque chose qui n’aurait pas dû arriver.
Alors oui, après des coups donnés au hasard, détruisant une bonne partie des meubles de son petit antre sur le Colossus 5, après avoir pesté, crié sa fureur, il ne lui restait qu’une dernière chose à faire pour pleinement s’éclaircir l’esprit et c’est naturellement que l’envie, le besoin, de Dante s’est fait sentir. Un besoin physique, surtout, primaire, presque, mais qui s’est inscrit dans sa vie comme une délectable habitude. Puis au delà de ça, il y a sa seule présence, sans trop expliquer le pourquoi du comment. Peut être parce que les deux hommes ne se doivent rien, ne se promettent rien. Ne font que s’envoyer en l’air avant de, parfois, se confier quelques péripéties de leurs vies ou encore opinions diverses. Il n’est pas question de sentiments, il n’est pas question d’attachement ou de promesse, mais un lien est bel et bien réel, impossible à réellement définir.
L’ébat a été particulièrement intense, passionné, emporté et il est probable que Dante conserve quelques marques, durant les prochains jours. Mais Wilhem n’est pas du genre à s’en excuser, bien au contraire. Il demeure chez lui un besoin réel d’afficher une certaine possessivité. Dante lui a plus, dés le premier regard, comme un vieux feuilleton télévisé que plus personne ne connait aujourd’hui, désuet et oublié. Une histoire qui aurait pu être belle, sentimentale, si Wilhem n’était pas ce qu’il est véritablement. Si leur relation n’était pas celle du client et du prostitué. Payer pour l’avoir, c’est ce que l’ingénieur s’est empressé de faire, lorsqu’il a su la seconde profession du machiniste. Un plaisir dont il ne se lasse pas, d’ailleurs. Pourtant, alors qu’il tourne la tête vers Dante, ce sourire flottant sur son visage s’efface aussitôt à voir que l’homme s’agite. Qu’il s’apprête à se relever, partir, certainement, retourner à sa vie après avoir effectué sa besogne du jour. Froncement de sourcil de la part de Wilhem qui le rattrape par le bras pour le forcer de nouveau à s’allonger sur le lit. Sans pour autant user de sa poigne, un simple geste, léger. « Reste » Dit-il en s’approchant de nouveau, alors que ses dents viennent frôler l’épaule nu de l’homme qui tourne un visage perplexe vers lui. « Je veux que tu restes » Renchérit-il, alors que, se redressant légèrement, ses lèvres gagnent le cou du machiniste, se veulent avides, encore. Jamais totalement rassasié de lui. Cette fois-ci, ses gestes sont plus appuyés, sa poigne également, son côté possessif le pousse à se comporter comme ça, à faire en sorte que Dante accepte, craque, obéisse, finalement.
Peut être parce qu’aujourd’hui, plus que les autres fois, Wilhem a réellement besoin de se vider l’esprit, de mettre ses problèmes derrière lui, même quelques heures. Surtout alors que la nuit est déjà bien avancée, d’après son terminal posé sur sa table de chevet. « Je te paierai un supplément s’il faut » Renchérit-il, entre deux baisers appuyés, insistants. Oui, il sait que Dante ne lui doit rien. Qu’il est libre de repartir s’il le veut, puisque leur relation, même physique, n’est régit que par un code de client fournisseur, quelque part. Que jamais aucun des deux n’a osé contester cela, bien que la possessivité de Wilhem se développe petit à petit. Alors oui, il sait que s’il veut avoir une chance de le faire rester, c’est en faisant miroiter l’argent, ou les denrées rares, des choses qui peuvent foncièrement l’intéresser, autre que sa détestable personne d’ingénieur cachant bien son jeu. Certainement trop conscient de ses défauts.
Sujet: (#) Re: Back to you (Dante) Ven 17 Aoû - 18:48
Messages : 243 Âge : Trente cinq années de manigances. Occupation : Ingénieur en cybernétique & officieusement à la tête d'un réseau illégal de revente de pièces détachées, armes modifiées, combats illégaux et autres trafics de denrées rares. Habitation : Regina Mercy, dans une cabine cossue. Arrivée : Depuis ses huit ans (2200).Pseudo : wiise Avatar : Dan Stevens Crédits : moi même (ava + sign)
Bien sur qu’il fait chier, comme le dit si bien Dante, a être si insistant. À presser son bras entre ses doigts, pour le faire plier. Wilhem n’aime pas qu’on lui dise non, pas plus qu’on lui résiste, pourtant, si réellement Dante l’envoyer chier, il ne chercherait pas plus loin. Il a bien conscience qu’il demeure encore une certaine colère en lui et que ses pulsions belliqueuses ne sont jamais trop loin. Il ne sait pas s’il en viendrait à s’énerver au point de jouer de ses poings, mais il préfère éviter tout drame. Alors il use de toute la manipulation dont il est capable, charmer, à parcourir la peau de Dante de ses dents, puis de ses lèvres, lui mimant à quel point il souhaite qu’il reste là, près de lui. Qu’il reste, cette nuit. Ou du moins, pour les quelques heures qu’il reste avant le lever du jour et l’heure pour Wilhem de se rendre à son atelier.
Cette nuit, il refuse d’être seul. Il refuse de faire face à ses pensées. À cette espèce de culpabilité rageuse qui le bouffe littéralement. Pas spécialement parce que c’est sa faute dans cette affaire, mais bel et bien parce qu’il déteste voir un de ses commerces en péril, ou même sa propre personne. « Je sais… » Dit-il alors simplement, dans un murmure, tandis que ses lèvres se perdent encore dans le cou de Dante, avant qu’il ne se décide vraiment. D’un geste habituel, presque trop facile, Wilhem lui a déjà viré l’argent sur son compte, tout en se concentrant sur sa personne. Il sait qu’en insistant ainsi, il peut avoir gain de cause et c’est exactement ce qu’il se passe.
Dante finit par se tourner, enjambe le corps nu de l’ingénieur se se caler sur ses cuisses et se pencher vers lui, qui sagement, se rallonge, un léger sourire flottant ses lèvres. Il répond au baiser que le machiniste lui arrache, sans pourtant émettre une remarque quant à sa victoire quant au fait que Dante va semble t-il passer le reste de la nuit ici. Ses mains glissent jusqu’aux cuisses du machiniste, avant de s’y immobiliser. Il caresse la peau de l’homme de ses pouces, avant de soupirer à sa question. Il a l’habitude que les confessions, les confidences, suivent leurs ébats et à vrai dire, il ne s’en plaint pas. À part à May, son bras-droit, il ne peut pas tellement se confier sur sa vie. Et encore, avec la jeune femme, leur relation est surtout professionnelle, il ne parle guère du reste. Finalement, Wilhem est assez solitaire, volontairement. Une façon comme une autre de se protéger. Pourtant, avec le temps, il a apprit à faire confiance à Dante. Il sait que la situation du blond n’est guère plus reluisante que ses mauvais choix et que surtout, il ne sera pas du genre à le balancer aux autorités, parce que même si Wilhem n’a pas explicité tous les méandres de son réseau, Dante a bien comprit qu’il est tout sauf blanc comme neige. Qu’il gère bien plus de choses qu’il ne le laisse sous-entendre. Alors oui, Wilhem peut se permettre de répondre, même s’il reste évasif. « Des emmerdes avec un de mes commerces… » Avoue t-il. « Je me retrouve bêtement dans la merde et je suis en train de chercher comment en sortir » Renchérit-il, perdant un instant son regard sur le torse musclé de Dante, ses épaules dessinées.
« Et tu sais bien que je déteste quand c’est le bordel » Dit-il, esquissant un léger sourire en coin. Wilhem aime quand tout fonctionne, perfectionniste et méticuleux. Il aime quand les choses sont organisées et droites. Maniaque du contrôle et sang-chaud, il sait que ce sont deux aspects de sa personnalité qui ont tendance à le mettre hors de lui au moindre élément perturbateur dans ses affaires. Des facettes de sa personne que Dante connait, du moins en partie. Wilhem sait que depuis longtemps, le Bastard a saisit qu’il est loin d’être une personne fréquentable, respectable ou encore agréable.
Sujet: (#) Re: Back to you (Dante) Dim 14 Oct - 22:30
Messages : 243 Âge : Trente cinq années de manigances. Occupation : Ingénieur en cybernétique & officieusement à la tête d'un réseau illégal de revente de pièces détachées, armes modifiées, combats illégaux et autres trafics de denrées rares. Habitation : Regina Mercy, dans une cabine cossue. Arrivée : Depuis ses huit ans (2200).Pseudo : wiise Avatar : Dan Stevens Crédits : moi même (ava + sign)
L’agacement est encore présent dans sa voix, lorsqu’il explique à Dante le pourquoi de la violence de leur ébat. Il n’est pas rare que Wilhem s’emporte, plus ou moins, mais rarement à ce point. Il ne cherchait pas à lui faire mal, à le faire souffrir, ce n’est pas son genre, surtout pas avec le Bastard, mais il avait besoin d’un exutoire. D’une façon d’envoyer valser sa rage et sa frustration. Une façon agréable, de préférence. Mais désormais, malgré la colère encore palpable dans son timbre de voix, Wilhem est plus calme. Tactile, un besoin irrépressible de continuer de toucher le blond au dessus de lui, marquer sa peau du chemin de ses mains, même de simples caresses. Ce n’est pas de la douceur à proprement parler, c’est un besoin notable de possession. Surtout face à Dante, peut être parce qu’il sait qu’il n’est pas son unique client. Le problème, avec un prostitué.
« C’est vrai » Réplique t-il, lorsque le pirate souligne qu’il est débrouillard. Un fin sourire flotte sur son visage. Indépendant, autonome et effectivement débrouillard depuis toujours. Un cartel monté par ses propres moyens, lui, son bagout et son côté calculateur. Quelques manipulations qui ont fait le reste, mais pour sur, un côté débrouillard, à partir de rien. Il sait pertinemment que cet obstacle aujourd’hui sera différent demain. Que les complications sont presque évidentes lorsqu’on fait des choix tel que les siens. Lorsqu’on évolue à ce point dans la criminalité, jouant sans cesse avec le feu. L’innocence feinte, qui colle si bien à sa gueule d’ange, pour ceux qui ne connaissent de lui qu’un dixième de celui qu’il est vraiment. Un rire lui échappe, un rire franc, lorsque Dante évoque l’état du lit. « C’est vrai qu’il ne ressemble plus à grand chose, c’est ta faute, tu me rends sauvage » Ricane t-il toujours, un air enjôleur sur le visage, alors qu’il se redresse, sur les coudes d’abord, tandis que Dante renchérit pour lui demander une cigarette. « Evidemment, tu crois quoi » Terminant en position assise, il se penche vers la table de chevet pour en ouvrir le tiroir et sortir un paquet de cigarette ainsi que le briquet allant avec. Il lui en tend une, s’en cale une autre entre les lèvres, avant de l’allumer juste après Dante. Le bâtonnet de tabac toujours entre ses lèvres, il range tout, avant de dégainer un cendrier pour le poser sur le lit entre eux, tandis qu’il s’assoit aussi, à ses côtés, une jambe sous son corps.
Son regard glisse le long du corps de Dante, de ses muscles dessinés, de chaque parcelle de sa peau. En cet instant, plus que jamais, il le trouve beau. Beaucoup trop beau. C’est peut être cette attirance là, qui joue aussi sur sa possessivité. Il l’a dans la peau, littéralement. Il se penche pour attraper une bouteille d’eau sur la table de chevet et les yeux de Wil se perde sur son corps, toujours plus près. Une odeur de sueur, de tabac et son odeur singulière à lui. Son gout unique aussi, alors qu’il l’affuble d’un coup de langue joueur, juste sur le pectoral gauche, avant de sourire largement, tandis que le pirate se rassoit. Calant sa cigarette entre ses lèvres, il repose la bouteille sur ta table basse. « Ça te surprend ? Allons Dante, ça fait pourtant un moment qu’on se voit » Oui, plusieurs mois, sans problème. Des mois durant lesquels le pirate a pu voir des aspects bien différents de l’ingénieur. Tantôt plus doux, tantôt emporté et sauvage, voir bestial. Suivant ses humeurs. Sa vie sentimentale étant inexistante, tout passe par le physique, par le sexe. « Bien sur que je paye pour, j’aurais bien du mal à me passer de tes services, je m'y suis habitué » Dit-il en haussant légèrement les épaules avant de sourire en coin. Il expire une bouffée de fumée, le regard posé sur Dante. « Tu as beaucoup de clients réguliers comme moi ? » Demande t-il, curieux. Mais sa curiosité n’est rythmée que par son besoin possessif de le posséder. Mais pas comme un esclave exhaussant le moindre de ses souhaits, bel et bien comme un partenaire. Sans les sentiments allant avec, parce que Wil a toujours fait en sorte de garder son coeur dur et froid. Une protection possiblement exagérée, mais il n’a jamais su faire réellement confiance, dans ce domaine là.
Sujet: (#) Re: Back to you (Dante) Sam 27 Oct - 18:46
Messages : 243 Âge : Trente cinq années de manigances. Occupation : Ingénieur en cybernétique & officieusement à la tête d'un réseau illégal de revente de pièces détachées, armes modifiées, combats illégaux et autres trafics de denrées rares. Habitation : Regina Mercy, dans une cabine cossue. Arrivée : Depuis ses huit ans (2200).Pseudo : wiise Avatar : Dan Stevens Crédits : moi même (ava + sign)
Un léger rire lui échappe, lorsque Dante se saisit de la cigarette qu’il lui tend en prétextant qu’il a été particulièrement actif. « Possible » Lâche t-il, ne se rendant pas bien compte, bien qu’il sait que sa sauvagerie était bien présente. Une envie viscérale, sans grande douceur, un besoin a assouvir, plus qu’autre chose. Ce n’était question que de ça, avec un homme qui lui plait beaucoup trop. Mais au vu de leur relation purement professionnelle, Wilhem ne le reconnaitra jamais. Simplement parce que pour lui, tenir à quelqu’un, le trouver beau, à outrance, attirant, plus que de raison, est une marque de faiblesse. Lui qui ne peut se permettre d’avoir un talon d’Achille prêt à être utilisé contre lui. Mais la vérité est pourtant tout autre.
Naturellement, la curiosité s’installe. Au fond, l’ingénieur ne sait pas s’il souhaite réellement avoir le réponse à cette question, mais sa possessivité le pousse à demander. Comme un besoin de savoir, même si la vérité risque très clairement de ne pas lui plaire. « Je suis juste curieux, ne soit pas si agacé, tu peux répondre honnêtement » Lance t-il pour se justifier, en expirant une nouvelle bouffée de fumée. Son regard est soudainement intéressé, plus tellement joueur ou rieur, encore rythmé par les endorphine pulsant dans son corps, post-orgasme. Toute son attention est focalisée sur Dante. Au fond, il a besoin de savoir. Un besoin malsain. Le « Oui » qui résonne dans la bouche du blond, ne fait que faire écho à ce que l’ingénieur imaginait déjà. Il ne s’en offusque pas, de dit rien de particulier, mais il peut sentir un picotement dans son torse. Piqué au vif dans sa possessivité. Écrasant sa cigarette peu après Dante, son regard se fronce lorsqu’il le pose de nouveau sur le blond, semblant prêt à lui déclarer quelque chose. « Oui ? » Demande t-il, là encore curieux, bien que méfiant. Un pressentiment qui laisse sous entendre que la suite ne va pas lui plaire. Et effectivement, la sentence tombe, sans appel. Arrêter de se voir, parce que les Bastards ont besoin de lui. Pincement de lèvres de l’ingénieur qui fixe soudainement Dante. Déçu, pour sur, révolté, de surcroit. Il ne peut se résoudre à lâcher Dante, surtout pour une histoire de responsabilités.
Se frottant le bas du visage et les lèvres, de la main, les sourcils froncés. Wilhem sent bien qu’il n’a aucune envie de se résigner et d’abandonner aussi vite. Allongé le voilà qui se redresse un peu, terminant assit aux côtés de Dante, posant le cendrier sur la table de chevet. « On est réellement obligés d’arrêter de se voir ? » Se hasarde t-il à demander, les sourcils haussés, évoquant une possibilité. « Je veux dire, je sais que tout ça est fortement biaisé, aujourd'hui, par les crédits que je te paye, mais ça n’en reste pas moins agréable, alors… Pourquoi mettre un terme à ça ? » Relance t-il, pour appuyer son envie. Evoquer la chose sans se livrer vraiment. Jouer sur le fait que oui, il aime coucher avec lui. Il aime passer ce temps là avec lui. Bien sur, Wilhem n’est pas dupe, il sait qu’il n’est clairement pas fait pour une relation sérieuse, parce que son cartel lui prend du temps, le met en danger. Un danger choisi, cela dit. Egoïstement, il est prêt à faire un peu de place à Dante dans son monde. Mais sans réellement admettre les sensations qui peuvent le traverser et jouer sur ses ressentis. Le détachement est le maître mot de Wilhem, lorsque sa cruauté ou son manque de morale ne prennent pas la place.
Sujet: (#) Re: Back to you (Dante) Dim 18 Nov - 22:21