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L'attaque du Jeanne d'Arc Le Jeanne d’Arc quitte Keller le 12 Juin pour ramener la marchandise de Keller sur la flotte. Son arrivée est prévue pour le matin du 14 Juin. Après une quinzaine d’heure de voyage, le JA est piraté puis abordé par un commando à l'allégeance inconnue et aux objectifs troubles. L’attaque dure moins d’une heure durant laquelle des dizaines d'occupants, militaires et civils, sont tués sans distinction. Les assaillants repartent en laissant une bombe qui s’avéra être fausse, une blague de mauvais goût qui explose en une pluie de confettis. L’acte est clairement terroriste.

L'arrivée des secours La flotte est alertée dès lors que les communications du JA sont coupés. Une équipe de sauvetage est envoyée au dernier point d’où ils ont émis quelques heures après le silence radio. L’équipe est composée de techniciens pour le dépannage, une escorte de légionnaires et des secouristes par précaution. Elle arrivera plus d’une journée plus tard, découvrant l’étendue des dégâts.

Le début des rumeurs Le conseil est averti de la gravité de la situation aussitôt l’équipe de secours arrivée, le 14 Juin. Des rumeurs sont lancés par les dockers et les douaniers qui attendaient le retour du Jeanne d’Arc, ainsi que ceux qui attendaient le retour de leurs proches travaillant sur le vaisseau. Son retard éveille les doutes. Le conseil finit par communiquer un SC très bref, évoquant un événement hors de contrôle ainsi que l’annulation des trajets entre la flotte et Keller.  



Le Jeanne d’Arc arrive sur la flotte avec un jour de retard, le 15 Juin de nombreux blessés et malheureusement beaucoup de morts. Aucun bilan n’est communiqué et encore moins d’informations. Seul l’interdiction de décollage est maintenue et renforcée : le quatrième départ de la délégation vers Byblos est finalement annulé.



Les premières jours suivant le retour Une enquête interne, supervisée directement par Leona Rosenstein, est menée afin de mettre au clair cette attaque qui demeure sans raison, gratuite et perpétuée par des inconnus. Il a été demandé aux survivants de rester dans la confidentialité pour ne pas compromettre l’enquête. Un ordre respecté par la plupart mais dérogé par ceux qui ont parlé à leur famille dans l’espoir de les rassurer ou encore ceux qui, révoltés, pensent que la vérité ne devrait pas être dissimulée. Aussi les Stellariens ont entendu parler du commando suréquipé, des armes inefficaces des militaires fédérés ainsi que de cette fausse bombe.

Conséquences et réactions Durant son apparition publique, l’Amirale Mugheri s’est montrée très troublée par l’attaque et profondément peinée par les pertes. Elle a commencé par des condoléances touchantes avant d’évoquer les mesures prises depuis le retour du Jeanne d’Arc. Elle a assuré que celles-ci ont été prises pour la sécurité de tous, d'analyser clairement l’ennemi afin de ne pas commettre d’erreur. Elle a aussi rassuré les bybliens que la délégation partirait dès que possible -ces derniers étant persuadés que la flotte mettait la sécurité des stellariens au détriment de la leur. Néanmoins, à aucun moment elle n'a abordé les rumeurs ou encore les événements arrivés sur le vaisseau.

En attendant, les jours passent et une centaine de douaniers et de commissionnaires sont toujours coincés sur Keller. Starchat s’anime, tant par les stellariens que par les différents dirigeants qui ont tous des réactions différentes.

Les réactions sur Starchat:

Sur le comptoir Cygni Aucun incident grave n’est à déplorer sur Keller malgré le confinement des fédérés sur place. Seul quelques vols et agressions mineures ont été reportés. Il est évident que les natifs et pirates ne sont ravis de cette colocation forcée et que les fédérés doivent faire profil bas devant autant de tension. En attendant, la Fédération a réussi à obtenir des contrats avec des marchands partenaires pour subvenir aux besoins aux équipes sur place, en échange de larges montants.

Cela fait désormais deux semaines que le Jeanne d’Arc est revenu et que les troupes sont restées sur Keller. Un rapatriement serait à prévoir dans quelques jours.