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  ah, fuck it.
MessageSujet: (#) ah, fuck it.    ah, fuck it. 3ViG0Cu Jeu 2 Aoû - 23:10
Joel Morales
Messages : 88
Âge : 43
Occupation : inspecteur de la milice
Habitation : columbiad
Arrivée : 2212
ah, fuck it. Tumblr_inline_n37l21SOUq1s2yxp7 Pseudo : Canard
Avatar : joaquin phoenix

JOEL MORALESwe belong to the stars
NOM : Morales, celui de sa mère.
PRENOM : Joel
DATE DE NAISSANCE/ GE : 43, né en novembre 2183
STATUT CIVIL : Éternel célibataire
OCCUPATION ET AFFECTATION : Inspecteur, affecté au quartier général de la milice – sur l’Argus One
HABITATION : Columbiad
ARRIVÉE : En 2212, à bord d’une navette de patrouille de Merry Fields remplie de réfugiés de Grupo Expacio


INFORMATIONS PERSONNELLES
LIEU DE NAISSANCE : Merry Fields
FAMILLE : Sa mère, exclusivement, une employée modèle du middle management de Grupo Expacio. L’identité de son père est inconnue – la rumeur veut qu’il s’agisse d’un haut-gradé de la compagnie, ou, à l’inverse, d’un esclave. Il n’a jamais senti le besoin de poser la question ou de savoir. Quelque part, il se demande si sa mère, elle-même, savait. Elle est restée derrière lorsqu'il a quitté Merry Fields.
ORIGINES : Sa mère était d’origine terrienne, mais il est né sur Merry Fields.
DOSSIER MÉDICAL : Joel a du mal à s’ajuster à la gravité artificielle de la flotte. Le tout lui cause des problèmes de santé, essentiellement articulaires et pulmonaires, qu’il ne fait qu’envenimer en refusant d’abandonner le tabac. Autrement, considérant les circonstances, il est en plutôt bonne santé.
PSYCHOLOGIE : suranalyse tout – candide – existentialiste – aigri – indulgent – fidèle à son code moral – tente de faire preuve de contrôle – coincé





ONE Si Joel n’a pas vécu personnellement les horreurs bien réelles de Merry Fields, ce n’est pas pour autant qu’il ne les a jamais connues ni constatées. Protégé par la position de sa mère à Grupo Expacio – toujours stable malgré les luttes de pouvoir entre les compagnies installées sur Merry Fields, pas assez prestigieuse pour être dans la mire des usurpateurs concurrents, mais suffisamment pour être constamment sollicitée en temps d’incertitude –, il ne manque de rien dans sa jeunesse. C’est en côtoyant Ledward, ami de toujours rencontré à l’école, qu’il réalise l’ampleur de l’inégalité sociale de la planète. C’est avec d’autant plus de chagrin qu’il constate qu’il y a pire lorsqu’ils font tous deux la connaissance de Rina. Elle est une esclave, mais a la joie de vivre d’une femme libre, la fougue aussi – l’espoir qu’un jour tout ira mieux et qu’elle n’appartiendra à personne. Gamine, elle posait la dynamite dans les crevasses des mines exploitées par Grupo Expacio, jusqu’à ce qu’elle devienne trop grande – inutile. Rachetée par un collègue de la mère de Joel pour en faire une bonne à tout faire, il est suffisamment vieux, à douze ans, pour réaliser qu’il n’avait encore rien vu.

TWO L’inspecteur Morales n’a aucun problème à repousser les limites de l’éthique. Il a déjà fermé les yeux sur un collègue qui tabasse des confessions hors d’un suspect assurément coupable, accepté des pots de vin sans tenir la promesse faite à demi-mot en échange, laissé partir sans même un avertissement de petits revendeurs du marché noir, abusé de son autorité de mille et une façons pour la cause de la justice. Tirer vengeance de qui que ce soit pour son propre bénéfice, outrepasser les limites de la loi, toutefois, est à son sens la pire erreur que puisse commettre un milicien, quel que soit son poste. Les façons pour arriver à ses fins peuvent être, au mieux, dans une zone grise, mais nul ne peut échapper à la justice, et c’est l’une des raisons de l’évident schisme idéologique entre lui et Ledward – mais aussi d’autres collègues dans la force milicienne.

THREE Pour un gamin né sur Merry Fields, Joel a eu la chance de vivre une adolescence relativement normale. Il avait des amis – Ledward et Rina, quasi exclusivement –, des hobbys, des notes correctes à l’école et la chance d’avoir une mère qui, bien que peu présente dans sa vie, lui faisait confiance et était aussi permissive que sincèrement attachée à son fils unique. Rina attise chez Joel une attirance timide, respectueuse, qu’elle ne remarque pas. Ledward non plus. C’est sûrement la déception plus que la frustration qui s’empare de lui lorsqu’il apprend que ses deux meilleurs amis parviennent à trouver le temps de sortir ensemble, dans le plus grand des secrets pour éviter les problèmes. Ils ne font confiance qu’à Joel pour tenir sa langue, ce qu’il fait sans la moindre bévue, trop attaché à eux pour leur risquer des ennuis. Ledward ne lui étend pas la même courtoisie lorsque Joel se retrouve à lui apprendre, quelques mois plus tard, que Rina a été tuée. C’est Joel qui a la malchance de la trouver, après avoir été retardé de quelques heures dans sa promesse de lui apporter quelques livres – un retard que Ledward lui reproche, estimant qu’il aurait pu éviter le pire. La dispute est virulente, mais la hache de guerre rapidement enterrée, l’accusation évidemment injuste.

FOUR Joel est un grand existentialiste pour qui le monde n’est que la somme des actions prises pour le moduler, une palette en nuances de gris, jamais vraiment noir ni vraiment blanc. C’est pourquoi il s’est offert un nouveau départ sur la flotte, en refusant de rester l’homme qu’il avait été jusque-là – ou du moins, en refusant de nourrir ses mauvais côtés aux dépends des bons. Alors il fait des efforts conscients, se conditionne à être plus posé pour éviter que son impulsivité d’antan ne remonte inopinément à la surface. Or, Joel n’est pas quelqu’un de spécialement brave ou résilient, et ses efforts pour devenir une meilleure personne ne sont pas systématiquement couronnés de succès. Ce manque de succès l’empêche de ressentir le moindre accomplissement pour ses maigres réussites. Un cercle vicieux duquel il n’arrive pas à se sortir, rendant ses efforts chaotiques au mieux.

FIVE Ils avaient tous deux juré de trouver l’assassin de Rina, mais la finalité de cette espérance futile était différente – là où Ledward souhaitait se faire justice lui-même, Joel trouvait plus avisé de le faire souffrir aux mains de l’impitoyable justice corporative de Merry Fields. Un même idéal, mais deux visions différentes. Peut-être était-ce logique finalement pour Joel d’inciter son ami à le rejoindre dans le groupe de sécurité privée de Grupo Expacio. Joel y trouve son compte, sa place, le policier avec de grandes idées philosophiques à la fois moquées et respectées par ses collègues. Ce n’est pas un travail ingrat, l’essentiel du temps, et Joel s’y découvre un créneau de par son attitude plus posée que celle des têtes brûlées des gros bras qui composent le corps de sécurité. C’est ainsi qu’on lui confie de plus en plus d’interrogatoires, et son taux de succès est proportionnellement bien plus élevé que ceux de ses collègues – en partie, dit-on, en raison de son attitude good cop crédible, et à sa façon de trouver ce qui fera tiquer le suspect.

SIX S’il n’en parle à personne – peut-être à l’exception de ses médecins qui, au fil du temps, ont réussi à le convaincre que les maux de l’esprit peuvent avoir leur incidence négative sur la santé physique –, vingt-cinq ans n’ont pas suffi à effacer les séquelles de son traumatisme. Joel a encore l’âme à vif d’avoir découvert le cadavre de sa meilleure amie et de ce qui s’en était suivi, incapable de se défaire de l’impression d’avoir échoué. Il est victime de terreurs nocturnes et de vifs cauchemars qui n’ont pour seul sujet cette période traumatisante de sa vie, le forçant à constamment revivre l’horreur de sa perte. De cet événement, il tire d’autres conséquences involontaires, comme la difficulté qu’il éprouve à créer des liens durables et significatifs avec les autres, particulièrement les femmes, à quelques exceptions, notamment sa filleule Maelia, la fille de Ledward, de qui il est très proche. Pas étonnant, lorsqu’on prend en compte tout cela, qu’il préfère ne pas partager son lit.

SEVEN Il s’évade de Merry Fields en 2212, en compagnie de Ledward et de sa femme et d’une poignée d’autres réfugiés désespérés d’échapper à la fois à la tyrannie de la planète et au Triumvirat, dont la menace planait de plus en plus lourdement sur la colonie. Les règles qui resserraient les allées et venues des vaisseaux seraient bientôt mises en place, une information connue des services de sécurité, le moment ou jamais de recommencer à zéro et d’éviter de devoir abandonner l’espace au profit d’une Terre qu’il n’avait jamais connue. La décision est prise en quelques audacieux – imprudents, même – instants lorsque les circonstances s’alignent, offrant au duo d’amis l’accès à un vaisseau suffisamment bien équipé pour leur permettre de rejoindre la flotte – ou Keller, si leur chance s’épuisait trop vite. Alors Joel prend le strict nécessaire – les livres qu’il devait remettre à Rina le jour où elle a été tuée, son arme de service, de quoi soudoyer quelque pirate si la situation tournait au vinaigre – et rejoint sa mère, lui offrant d’abord de les rejoindre. Elle refuse, s’estimant trop vieille pour recommencer une autre vie, mais encourage son fils à faire ce qu’il croit juste, ce qu’il estime le mieux pour lui et ceux qu’il aime. Alors il part.

EIGHT Les ressortissants de Merry Fields ne sont que rarement chaleureusement accueillis sur la flotte, avec raison. Pourtant, Joel parvient non seulement à convaincre les douaniers responsables de les interroger qu’ils ne sont que des réfugiés qui ont réussi à naviguer l’espace pour démarrer une nouvelle vie sur la flotte, mais en plus, qu’il serait un atout non négligeable dans la force militaire stellarienne. Après des évaluations diverses et quelques formations sur les lois fédérées – bien plus instinctives pour Joel que celles, arbitraires, de sa colonie d’origine –, et une période d’essai couronnée de succès, il est intégré à la milice et assigné au Regina Mercy pendant sa première année, une expérience formatrice, mais qui le confronte à la réalité. Sur un vaisseau plein de médecins, difficile de cacher les effets négatifs sur son corps de la gravité artificielle, à laquelle il peine à s’adapter, et de l’air recyclé sur ses poumons. Il ne résiste pas lorsqu’on lui suggère d’être vu régulièrement, et il compte maintenant 14 ans de visites quasi hebdomadaires, même après avoir quitté son affectation de milicien patrouilleur pour prendre le rôle d’inspecteur sur l’Argus One.

NINE Les circonstances les avaient menés ensemble sur la flotte et c’était la flotte qui les avait scindés. Joel et Ledward avaient fini par en venir aux poings en plein quartier général, sous le nez de leurs collègues ébahis. Une paire d’inspecteurs comme eux, on n’en avait jamais vue sur la flotte, et les spectateurs ignoraient s’il fallait intervenir ou non, ébahis. Certes, les tensions étaient de plus en plus amères entre les deux, mais ils demeuraient collègues et partenaires, envers et contre tout. Puis, la femme de Ledward était tombée amoureuse de Joel, un détail loin d’être insignifiant et que Joel avait cru pertinent de partager au principal intéressé. Lui-même n’avait jamais considéré Ledward et sa femme comme autre chose que de la famille, ayant eu l’honneur d’être nommé parrain de leur unique enfant, et voilà qu’encore une fois, l’impulsif le blâmait pour des circonstances hors de son contrôle. Quand ils étaient gosses, Joel avait été responsable de la mort de Rina et encore une fois, il était responsable de son malheur. Alors ils se sont tapés dessus jusqu’à être méconnaissables avant d’être irrémédiablement séparés, physiquement et professionnellement. Il y a maintenant près de deux ans que leurs communications se limitent au strict minimum sous les regards nerveux de leurs collègues et il est interdit de les assigner aux mêmes dossiers. Il n’y a eu qu’une seule exception à cette règle : lors de la tentative d’assassinat sur Leona Rosenstein.

TEN En vrac : Malgré des soucis aux poumons, Joel refuse d’arrêter de fumer – ou plutôt, il est en incapable. Le tabac le calme et lui permet de prendre un instant pour remettre ses idées en ordre. Il parvient parfois à s’en priver pendant quelques semaines avant d’inévitablement rechuter lorsque la fatigue et le stress le submergent. / Afin de calmer ses terreurs nocturnes et lui permettre de se reposer davantage, il a une petite bouteille de somnifères qu’il n’utilise toutefois jamais, n’aimant pas l’effet de léthargie qu’il ressent au réveil. Il cède parfois, rarement, lorsqu’il sent qu’il est au bord du gouffre. / Passionné de psychologie humaine, Joel est persuadé que la nature de l’Homme est si profondément enracinée qu’elle ne peut être changée; ironiquement, il ne tarit pas d’efforts pour se changer lui-même. / Il est fasciné par les statistiques et il connaît par cœur presque toutes les statistiques criminelles et judiciaires de la flotte.

Le 20 mars, Priya Mugheri est officiellement devenue la nouvelle Amirale de la flotte. Était-elle votre favorite aux élections ? Que pensez-vous d’elle et son nouveau rôle ?
Pour lui, les élections de la flotte étaient un apprentissage bien réel : celui de la démocratie, un concept qu’il n’avait jamais connu jusqu’ici, s’étant contenté de subir les changements incessants de gouvernements corpocratiques qui ponctuaient le quotidien de Merry Fields.  Joel était malgré tout de ceux qui n’arrivaient pas à se décider. D’un côté, les idées de Jonathan Zafy faisaient rêver, mais ses bourdes relatives aux corps militaires l’ont quelque peu refroidi. C’est pourtant ce premier contact avec l’idée du choix par le peuple qui l’a charmé, et c’est Zafy qui a eu son vote. Les deux autres candidates n’étaient pas mauvaises; Mugheri est une femme tempérée, mais dont l’inexpérience et l’indécision sont les plus grandes lacunes, et si Joel a un grand respect pour la femme qu’est Leona Rosenstein, ses visions ne le touchent aucunement. Il garde un œil intéressé sur les décisions de l’amirale, malgré tout, notamment sur les questions d’immigration – il voit déjà une recrudescence de sa charge de travail depuis quelques semaines.

La flotte met le cap sur Qiang et s’apprête à entrer en contact avec le Triumvirat. Quelles sont vos attentes, vos espoirs ou vos craintes sur ces deux projets ?
Le protectionnisme du Triumvirat a empêché la plupart des ressortissants des colonies, cachées ou non, de connaître leur véritable modus operandi, leurs motivations autres que d’empêcher l’humanité de s’éloigner de son berceau. L’inconnu fait peur, et Joel n’est pas intouché par ces préoccupations. Aurait-il mieux fait de tenter une vie sur Terre, ou a-t-il bien choisi en rejoignant la flotte? Le Triumvirat enverra-t-il à leurs trousses des armées prêtes à les anéantir? Qiang sera-t-elle à la hauteur des promesses de l’amirale, ou seront-ils déçus par ce qu’ils y trouveront? Il ne sait pas quoi en penser et se contente de se laisser porter par la vague, sans réellement savoir à quoi s’attendre et s’il sera satisfait du dénouement. Ses plans pour rejoindre la flotte étaient mal ficelés et il ne voit pas trop pourquoi le futur serait différent.




PSEUDO/PRÉNOM : toujours canard  ÂGE: toujours vénérable PAYS : toujours les colonies COMMENTAIRE : je vous aime toujours AUTRE COMPTE : rosa et evie AVATAR ET CRÉDITS : joaquin phoenix by blue walrus

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MessageSujet: (#) Re: ah, fuck it.    ah, fuck it. 3ViG0Cu Jeu 2 Aoû - 23:14
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SALUT VOUS ah, fuck it. 3667894378

Je vous en veux cordialement pour le moment ah, fuck it. 3783942347

Re avec lui et dépêche toi de finiiiiiir je veux notre sujet plein de feeeeeeeeels ah, fuck it. 2003363726
MessageSujet: (#) Re: ah, fuck it.    ah, fuck it. 3ViG0Cu Ven 3 Aoû - 11:03
Akum Daraay
https://beyond-earth.forumactif.com/t368-akum-daraay-think-of-all-the-beauty-still-left-around-you-and-be-happy?nid=1#3379 https://beyond-earth.forumactif.com/t369-akum-everything-you-can-imagine-is-real#3388
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Occupation : secouriste
Habitation : Regina Mercy
Arrivée : 2200
ah, fuck it. Tenor Pseudo : Jostophe
Avatar : Canelo Alvarez
Crédits : Elara
J'ai bravé l'appli sur téléphone pour toi ah, fuck it. 2805275330

Bienvenue bb, j'ai hâte qu'on se foute sur la gueule :khan:
MessageSujet: (#) Re: ah, fuck it.    ah, fuck it. 3ViG0Cu Ven 3 Aoû - 22:35
Charlie
https://beyond-earth.forumactif.com/t125-broken-machine-ethan
Messages : 536
Bonjour, je m'appelle Charlie.

Bravo petit stellarien, te voilà officiellement admis sur la Flotte !  

Je boude.

Les délégués et moi-même ne pouvons que t’inviter à te faire une place au milieu de tout ce beau monde et de chercher à t’intégrer. Pour cela, rien de plus simple, tu peux commencer par créer ta fiche de liens afin de donner l’opportunité aux autres de te harceler jour et nuit (quant à toi n’hésite pas à leur rendre la pareille, personne ne mord je te l’assure). N'hésite pas également à abuser de Starchat au travail (t'inquiètes, tout le monde le fait). Si tu as déjà des idées à foison et que tu veux offrir l’opportunité à d’autres d’avoir une relation privilégiée avec ton personnage, tu peux créer ton scénario ou pré-lien, en espérant que tu trouveras vite preneur !

Enfin, tout au long de ton aventure parmi nous, pense à surveiller le sujet des annonces pour te tenir au courant des événements du forum. De même, n’hésite pas à nous faire part des problèmes que tu peux rencontrer en passant par la case questions et suggestions.

Sur ce, profite bien de ton voyage spatial (on sait pas combien de temps il durera) !  
MessageSujet: (#) Re: ah, fuck it.    ah, fuck it. 3ViG0Cu 

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