❝Turn it up, it's your favorite song. Dance, dance, dance to the distortion. Turn it up, keep it on repeat. Stumblin' around like a wasted zombie. Yeah, we think we're free. Drink, this one's on me. We're all chained to the rhythm. To the rhythm, to the rhythm
18 MARS, 6H01 | « Bonjour Déléguée Hartmann, le sourire est solaire, incendiaire. Tu laisses échapper, s'élever les vagues de séduction, de déraison. Vous êtes toujours aussi superbe, comme le dit la rumeur. » La petite main blanche est doucement saisie, prise dans un baise-main élégant, tendre. L'élégance est très française, très d'une autre époque, d'un monde laissé derrière toi, il y a des années, sans l'ombre d'un regret. « Comment allez-vous, Elara ? Un silence. Vous ne voyez aucun inconvénient à ce que je vous appelle par votre prénom, n'est-ce pas ? » La tête se penche et glisse en sourires innocents, convaincants. Depuis qu'elle est entrée, qu'elle a bravé les heures matinales, toute l'attention s'est focalisée, fixée sur la blonde. L'équipe a cessé de bavarder et observe l'inconnue pas si étrangère à la chronique du Stellarian Tonic. « Je suis sincèrement touché que vous ayez accepté mon invitation. », un clin d'oeil malicieux qui n'enterre pas tout à fait la hache de guerre, qui n'a pas tout à fait calmer la tempête de rage de la blonde. « Venez, une main se pose, légère dans son dos, je vais vous présenter à l'équipe. Vous verrez que nous sommes une petite famille, ici, nous avons même du café – de cette machine dégueulasse qui traîne à l'angle du couloir, et quelques douceurs. Puis, nous démarrons votre interview. » Ta voix est chaude, bercée d'accents rassurants, puissants. Et tu te fais toujours une volonté de mettre à l'aise tes invités.
« Fred, l'homme de quasi deux mètres se redresse de sa chaise, observe de ses yeux bruns la femme. Voici, la – Déléguée, et ses yeux se sont arrondis, agrandis. J'pensais pas que vous viendrez, m'dame, et sa grosse paluche se referme sur la main de la blonde pour la saluer, et tu pourrais jurer qu'il est intimidé, gêné par sa beauté. Il rougit un peu l'ours mal léché. Et un sourire s'étire, s'affiche : Tu vas casser mademoiselle Hartmann, Fred, si tu continues à lui serrer la main aussi fort. Oups, pardon, Amb'. Du tac au tac, tu le taquines, l’abîmes : C'est plutôt à Elara que tu devrais t'excuser, mon Fred. Et il se confond en excuses auprès de la jolie déléguée, puis déguerpit pour aller lui chercher un café en guise d'amende honorable, de supplice réparable. Je crois qu'il est un peu amoureux de vous. Comme tout le monde, n'est-ce pas ? » Le sourire est complice, loin d'être factice et sans détour, ni atours, il évoque Leandro, tombé pour elle, le coeur brisé, balayé par les choix de la belle. Ah les femmes, parfois, sources de tant de drames, de larmes pour ceux qui les aiment, pour ceux qui ont le coeur au bord des lèvres pour elles. Et tu n'en veux pas à Elara de jouer, de prendre et de donner. « Poursuivons, vous voulez ? »
Et tu l'emmènes vers la grincheuse de service : Mia. « Bonjour Déléguée, et la jeune brune aux épaisses lunettes vient serrer la main de la blonde, elle semble l'analyser, s'en méfier. Et tu détectes les fondations d'une jalousie, d'une rivalité qui n'a pas lieu d'exister. Je suis Mia, une des chroniqueuse du Stellarian Tonic. Un sourcil se hausse et tu t'attendais à un pique bien senti, une remarque un brin assassine. Je vois que le patron – toi, donc, ne vous a pas fait fuir. Elle se gratte la tête, ouvre le bec avant que Fred plante un donut entre ses lèvres, l'air de rien, en tendant un café chaud à la blonde. Faut pas l'écouter, m'dame, le patron fait fuir personne. Un sourire reconnaissant à Fred, alors qu'il traîne l'autre chroniqueuse dans un coin, sûrement pour lui demander de « pas emmerder, mad'moiselle Elara. ». Ils sont drôles, n'est-ce pas ? Un sourire volatile, un ronronnement de bonheur de voir tout ce monde s'agiter à tes pieds. Georges sera derrière la vitre le temps de l'interview. C'est notre ingénieur du son, vous pourrez le saluer après, si vous le désirez. Il est un peu stressé par l’enchaînement de la playlist. Un soupire et tu avoues : Un stagiaire a foutu le bordel et, il doit tout régler. Une moue déçue, un regard doux : Il gère très mal le stress mais je suis sûr qu'une fois la situation sous contrôle, vous pourrez le saluer. Voulez-vous qu'on revoie le déroulé de l'interview pour voir si tout est prêt et vous convient ? » Un sourire, tu l'invites à te suivre à se placer face à toi, pour apporter les modifications souhaitées. Tout deux n'avaient qu'un but après tout : Voir triompher Priya.
QUELQUES MINUTES PLUS TARD | « Bonjour à tous, bienvenue sur les ondes du Stellarian Tonic ! Ici, Ambroise Perrault, votre animateur préféré. Nous sommes ravis de tous vous retrouver ce matin. Comme vous le savez tous, les élections se rapprochent et le choix décisif du nouvel amiral sera bientôt prononcé. Et on se demande tous qui va l'emporter, qui de Jonathan Zafy, Leona Rosenstein ou de Priya Mugheri sera notre nouvel amiral ? Mais, ce matin, nous avons décidés de laisser un peu ce sujet – pas vraiment, au final, de côté. Eh oui ! Une fois n'est pas coutume, nous avons une surprise pour vous. Et cette surprise est une personne d'une grande qualité, estimée dans toute la Flotte. Messieurs, dames, je vous prie d'accueillir très chaleureusement la Déléguée du Colossus 5 : Elara Hartmann ! Et des applaudissements fictifs explosent, et d'un sourire, tu rassures la jeune femme : Bonjour Elara, comment allez-vous ce matin ? » Un silence, l'antenne est à elle, et tu sais que tous les travailleurs du matin sont, soudainement, pendus à ses lèvres, que, ce matin, ils n’entendront qu'elle.
Sujet: (#) Re: AMBRARA | Turn it up, it's your favorite song Dim 18 Mar - 18:51
Messages : 589 Âge : 34 ans. Occupation : nommée contremaître de la flotte, et donc conseillère de l'amirale mugheri. Habitation : l'argus one, qu'elle retrouve après l'avoir quitté pour le colossus de nombreuses années. Arrivée : depuis 2201, il y a 26 ans.Avatar : sarah gadon. Crédits : moi (avatar)
turn it up
« I have come to believe over and over again that what is most important to me must be spoken, made verbal and shared, even at the risk of having it bruised or misunderstood. »
Elle a du mal à se réveiller. Non pas qu'elle soit sortie la nuit dernière : au contraire, Elara avait été raisonnable et avait même refusé de laisser Rhil passer la soirée chez elle. Parce qu'au fond, il ne passait jamais qu'une soirée et ils finissaient toujours par parler toute la nuit : alors elle lui avait dit non. Elara avait poliment refusé son invitation, l'esprit agité par d'autres problématiques car le lendemain, elle allait être interviewée par Ambroise Perrault. Celui-là même qu'elle avait détesté pendant des jours, refusant de répondre à ses appels, rejetant catégoriquement son invitation après les propos humiliant qu'il avait tenu plus tôt. Elle avait finalement craqué, poussée par ses proches à baisser les armes le temps d'un entretien afin de profiter de cette invitation. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait lui permettre de s'exprimer à toute la flotte, de promouvoir un angle plus diplomate vis-à-vis de ces élections qui avaient bousculé la vie des Stellarien. Elara avait donc accepté, un peu de rancoeur au ventre encore. Après tout, elle n'oubliait pas : après ses propos, elle avait du se justifier à ses supérieurs, rétablir la vérité et affronter l'avalanche de commentaires désobligeant sur Starchat. D'un fantasme isolé, il avait fait passer l'extrait de Cassiopée en scandale à peine maîtrisé en lui donnant une couverture médiatique donc elle souhaitait profiter, aujourd'hui, pour redorer son image. Alors si elle est fatiguée ce matin, c'est parce qu'elle a passé une partie de la nuit à se tourner, se retourner, contempler le plafond de ses quartiers vides, relire ses notes pour l'interview. Mais elle fait face au manque de sommeil, un sourire aux bords des lèvres lorsqu'Ambroise l'accueille avec plus de galanterie que toute la flotte réunie. Ça a le don de la rassurer un peu, même si au fond elle se méfie terriblement du présentateur et de ses chroniqueurs.
Lorsqu'elle arrive à la radio, il est tôt. Très tôt. Mais ça n'empêche pas les chroniqueurs d'Ambroise d'être présents et déjà plein d'énergie. L'impressionnant Fred semble tout particulièrement anxieux face à la déléguée qui parait pourtant si petite à ses côtés et sa main minuscule dans la sienne s'y fait piéger avant qu'Ambroise ne vienne à son secours. Ça la fait rire, elle se détend doucement. Mais ses épaules se crispent à nouveau lorsqu'Ambroise mentionne Leandro. Ses sourcils se froncent et alors qu'elle avait naïvement pensé avoir eu tord à son sujet, ses doutes reviennent et sa méfiance aussi. Après avoir avalé son café, gentiment tendu par un Fred décidément aux petits soins, elle s'assoie en face d'Ambroise non sans qu'une vague d'inquiétude ne vienne la frapper. Elle réalise maintenant qu'il n'y a plus d'échappatoire et que chacun de ses mots devront être mesurés, calculés car cette interview serait quitte ou double : redorer son image et celle de sa candidate ou mettre de l'huile sur le feu et se retrouver au coeur d'un nouveau scandale. Certainement qu'il ne la laisserait pas fuir ses questions sur Cassiopée non plus. Elara se crispe sur son siège, enfile le casque qu'on lui tend et laisse Mia régler la hauteur de son micro. On lui explique rapidement devoir garder la tête bien en face de ce dernier ce à quoi elle répond pas un sourire et un hochement de tête anxieux. C'est parti. Rebrousser chemin n'est plus une possibilité. Bonjour à tous, bienvenue sur les ondes du Stellarian Tonic ! Ici, Ambroise Perrault, votre animateur préféré. Nous sommes ravis de tous vous retrouver ce matin. Comme vous le savez tous, les élections se rapprochent et le choix décisif du nouvel amiral sera bientôt prononcé. Et on se demande tous qui va l'emporter, qui de Jonathan Zafy, Leona Rosenstein ou de Priya Mugheri sera notre nouvel amiral ? Mais, ce matin, nous avons décidés de laisser un peu ce sujet de côté. Eh oui ! Une fois n'est pas coutume, nous avons une surprise pour vous. Et cette surprise est une personne d'une grande qualité, estimée dans toute la Flotte. Messieurs, dames, je vous prie d'accueillir très chaleureusement la Déléguée du Colossus 5 : Elara Hartmann ! Elle entend dans son casque un enregistrement de foule qui a le don de la dérider un peu, mais son visage reste un brin crispé alors que ses doigts s'agitent nerveusement autour de son terminal ouvert sous ces derniers. Elle y a ses notes, quelques chiffres au cas où. Bonjour Elara, comment allez-vous ce matin ? Et c'est alors à son tour de se prêter à l'exercice, la gorge serrée par le stress d'être en direct pour la première fois. Bonjour. commence-t-elle d'abord, impressionnée. Fred semble voir son hésitation alors il n'hésite pas à la relancer. Je peux dire rien que par ce "bonjour" que c'est votre première radio. et il rit d'un rire honnête, qui se veut rassurant. Elara lui sourit, un brin apaisée par cette main tendue. En effet, c'est assez impressionnant d'être en direct. J'espère ne pas faire d'erreur ! Elle rit nerveusement, avant de rajouter dans un soupire qui lisse un peu sa voix hésitante. Enfin, il n'y a pas de raison pour que cela se passe mal. J'ai déjà été accueillie très chaleureusement par toute l'équipe. Merci à tous. Et bien évidemment, merci de m'avoir invitée dans votre émission. C'est un vrai plaisir. elle conclut sur ces paroles qui lui ressemblent plus, pleines de bienveillance et d'optimisme. Un regard lancé vers Ambroise, prête à répondre à ses prochaines questions non sans se demander à quelle sauce il était sur le point de la manger.
Accueil 
Sujet: (
Dim 18 Mar - 17:11
