Messages : 229 Âge : 27 ans Occupation : Ingénieur en électronique dont le rôle principal est de s'assurer que le matériel de l'équipe d'exploration est en excellent état Habitation : Columbiad Arrivée : 2200Avatar : Daisy Ridley Crédits : lilousilver (avatar)
Début de soirée sur l’Helios, dans les quartiers privés de Leandro qui s’affaire auprès de son armoire pour sélectionner rapidement sa tenue du soir. Rien d’extravagant dans les vêtements, le terrien est loin de posséder une garde-robe fournie. Le pantalon et la chemise qu’il enfile sont quand même festifs, et il se regarde dans le miroir en se trouvant beau. Il s’envoie un clin d’oeil même si à priori ce soir, ce ne sera pas utile de l’être. Quoiqu’il s’est toujours débrouillé pour être présentable à ses côtés. Surtout au début de la relation. On fait toujours cela pour impressionner les filles.
Il ne peut pas s’en empêcher. Il a beau sortir avec son ex qui l’a plaquée pour un abruti. Il a beau lui avoir promis de l’amener se distraire. Il le fera parce que c’est sans doute ce qu’il a toujours le mieux réussi avec elle. Cette soirée devrait rester sous le signe de l’amitié mais il n'est pas dupe. C'est ce qu'il s'est dit les dernières fois, plein de bonne volonté.
Qu'a donc cette femme pour le faire chavirer ? Il oscille entre la voix de la raison qui lui murmure de tenir la distance, et cette envie physique des êtres qui se rencontrent. C'est toujours l'envie qui finit par gagner, et il ne déteste même pas cette faiblesse. Des plaisirs entre adultes consentants, qui de plus se connaissent déjà.
Alors il rejoint Elara avec cette assurance spontanée qu'il a toujours avec elle. Même quand il la détestait pour s'être barrée. Il l'a même pas pu la hair longtemps. C'est une sale habitude qu'il a, celle de toujours regarder le futur. De vivre l'instant présent. Et s'il finit entre les draps avec Elara encore une fois ce soir, qui pourra lui dire qu'il pourrait apprendre à se tenir ?
Il la repère parmi la foule et se rapproche d'elle sans tarder.
- Comment va la plus belle femme ce soir ? J'ai une surprise pour toi, lui souffle-t-il près de l'oreille tandis qu'il se saisit de sa main pour la faire tournoyer.
Il lui a donné rendez-vous à l'un des hangars du Columbiad et s'empresse de la mener vers les entrailles de cette ville. Il est avide des sourires de la jeune femme et il espère que le programme de la soirée effacera la tristesse de son visage. Il la veut heureuse. Alors il veut retrouver de vieilles sensations. Le Dreft est un restaurant à peine plus grand qu'un placard, où les tables s'entassent. C'est aussi l'un de leurs restaurants favoris, un endroit où ils aimaient à venir. Et il faut croire que malgré les années qui passent, l'apparence de l'endroit n'a pas changé d'un iota. Voilà qui devrait l'aider.
Ils s'enfoncent dans le dédale enivrant des rues, là ou l'on se perd vite mais où ils sont à l'aise. De tous les côtés, il y a un endroit où se poser. La diversité est maitre. Le regard est attiré de partout, et les tentations nombreuses. Leandro a pourtant déjà décidé de sa destination et ne s'en détournera pas. Ce soir il a préféré faire abstraction de l'improvisation qui d'habitude l'amène n'importe où.
C'est donc ensemble qu'il passent le seuil du restaurant discret, et déjà l'homme l'inonde de remarques amusantes en lui rappelant de vieilles histoires.
- Tu te rappelles putain on se fait vieux.
Et il la regarde avec un sourire.
- Enfin c'est plutôt moi qui me fais vieux. Toi tu es toujours magnifique.
Il n'y a que peu de place mais heureusement une table est libre, réservée par ses soins. Alors qu'ils prennent place Leandro commande de quoi boire, sans même regarder la moindre carte. Ici il n'y en a pas. La nourriture est tout ce qu'il y a de plus basique mais n'empêche, elle reste excellente à manger. Il y a une nostalgie dans ce restaurant qui vous prend aux tripes. Une musique est diffusée dans l'air, une vieille mélodie qui remplit l'atmosphère de tranquilité. Le menu est court, pas franchement divers pour les fines bouches. Peu importe. L'important c'est d'être ensemble. De voir du monde. Il ne peut pas s'empêcher de se demander comment étaient les soirées durant les dernières années de relation avec son ex mari. Il n'en a jamais vraiment rien su. Elle ne lui disait rien. Elle apparaissait toujours avec le sourire et lui, il avait refait sa vie. Ils ne se voyaient plus autant. Mais les idées sombres disparaissent aussi vite qu'elles sont apparues. Il se perd dans les yeux de la jeune femme qui s'est installée en face de lui. A cause de l'espace, ils sont vraiment très proches. Leandro n'a pourtant encore rien tenté. Il est juste comme à son habitude, charmeur dans toute sa splendeur.
- Une envie ?
Il parle du menu. Il pose les mains sur la table, là où leurs doigts se frôlent. Ensuite, il l'amènera dans un autre endroit. Il a déjà sa petite idée.
Sujet: (#) Re: I know from her smile that tonight will be fine [Elara] Sam 3 Mar - 14:50
Messages : 589 Âge : 34 ans. Occupation : nommée contremaître de la flotte, et donc conseillère de l'amirale mugheri. Habitation : l'argus one, qu'elle retrouve après l'avoir quitté pour le colossus de nombreuses années. Arrivée : depuis 2201, il y a 26 ans.Avatar : sarah gadon. Crédits : moi (avatar)
always an almost
« Everyone wanted to believe that endless love was possible. She'd believed in it once too, back when she was eighteen. But she knew that love was messy, just like life. It took turns that people couldn't foresee or even understand, leaving a long trail of regret in its wake. And almost always, those regrets led to the kinds of what if questions that could never be answered. »
Mars, déjà. Demain marquerait le premier mois de libération de Luke, ce qui signifiait que dans deux petits mois, il serait véritablement libre de ses moindres mouvements. On ne le surveillerait plus avec la même intensité, on n'attendrait plus qu'il fasse un faux pas : il redeviendrait un citoyen lambda, un stellarien comme un autre même avec le sang d'Elara sur les jointures de ses poings. Comme une marque indélébile qu'elle seule pouvait encore voir. Et malgré l'amertume qui glissait dans ses veines, elle ne pouvait s'empêcher d'être soulagée quelque part. Non pas qu'on lui donne une chance de se racheter : ça, il ne le pourrait pas. Soulagée, donc, parce qu'en un mois elle n'avait pas croisé son ombre une seule fois. La vie sans lui était donc possible, envisageable et sa menace plus vraiment une fatalité. Viendrait certainement le jour où elle se retrouverait face à son démon, mais il n'était pas encore venu et ça, Elara ne pouvait l'ignorer. Alors bien sûr, elle ne vivait plus vraiment comme avant. Il y avait toujours cette angoisse de deviner sa silhouette au détour d'un couloir, de croiser son regard au milieu d'une foule et la blonde prenait ses précautions : maintenant qu'il était affecté à l'Argus One, elle n'y allait plus aussi souvent pour un oui ou pour un non. Ses visites étaient organisées, partagées fébrilement à ses proches : ses parents savaient toujours quand elle venait les voir et Marcus l'empêchait le plus possible de se rendre seule jusqu'à ses quartiers quitte à venir, lui, sur le Colossus 5 préférant se déplacer plutôt que tenter le diable. La vie d'Elara s'était complexifiée, certes, mais elle n'en avait pas pour autant perdu goût à cette dernière.
Elle avait de la chance. En était totalement consciente car ses proches se tuaient à la tâche et s'assuraient qu'elle avance sans crainte, qu'elle n'abandonne pas. Non pas qu'elle était du genre à s'abattre sur son sort (au contraire, la blonde était de ceux traversant les hivers sans perdre espoir en l'été), elle rayonnait même dans l'adversité. Et ce soir n'était pas une exception : au milieu de la foule, elle attendait patiemment celui qui autrefois avait su la faire sienne. Leandro, qui lui aussi savait briller en toute situation, un sourire charmeur aux coins des lèvres et des éclairs espiègles plein les yeux. Dans sa petite robe, elle observe les gens qui passent, qui rient ou se bousculent et se retient de regarder l'heure sur son terminal quand enfin quelqu'un s'arrête. Elle sursaute quand il prend la parole, parce qu'il est derrière elle et qu'elle ne s'y attend pas : toujours un peu sur ses gardes malgré elle depuis la libération de son ex-mari. Mais elle reconnait les effluves de sa voix et se contente de sourire avant de se retourner pour lui faire face. Comment va la plus belle femme ce soir ? J'ai une surprise pour toi. Ça lui décroche un rire flatté et elle n'a pas le temps de répondre qu'il attrape sa main pour la faire tourner : ça ne fait qu'agrandir son sourire amusé. Ça va mieux maintenant. qu'elle répond entrant dans son jeu. Je te suis ! et elle ne lâche pas sa main, se laisse entraîner dans les rues du Columbiad reconnaissant progressivement le chemin qu'ils empruntent. Mais elle ne dit rien pour ne pas gâcher la surprise, lui lance des regards plein de malice quand ses yeux ne sont pas inlassablement attirés par les fleurs en terrasse de certains restaurant. Elle n'y peut rien, reconnait chaque espèce du coin de l'oeil. Et finalement, c'est devant le Dreft qu'ils s'arrêtent ensemble : le témoin de leur premier rendez-vous, le coccon de leur relation passée. Une bouteille de souvenirs qui se déverse dans son esprit. Tu te rappelles putain on se fait vieux. ses yeux s'égarent sur les murs du restaurant, la décoration ringarde et les tables minuscules entre lesquelles les serveurs parviennent à peine à se faufiler. Enfin c'est plutôt moi qui me fais vieux. Toi tu es toujours magnifique. Ça la fait rire et elle vient tendrement frôler son épaule de la sienne, posant sa main sur son bras par la même occasion. Tu sais aussi bien que moi que c'est faux. plaisante-t-elle, avant de rajouter. C'est fou, rien n'a changé. Il y a même encore la statuette du coq, tu te souviens ? un rire accompagne ses paroles alors qu'elle pointe du doigt l'objet ridicule qu'ils avaient beaucoup moqué, jusqu'à lui donner un nom et parier combien de temps il resterait juché sur l'étagère avant que quelqu'un ne le fasse tomber. C'est qu'il était absurde ce coq, avec ses lunettes de soleil et sa cravate. Quand ils s'assoient, ils n'ont pas besoin de voir la carte pour commander de quoi boire : c'est presque s'ils ne la connaissent pas par coeur. Inchangée, à quelques détails près. Et ils ont beau être assis aux deux extrémités de la table, l'endroit est si petit qu'elle peut sentir les jambes de Leandro contre les siennes. Un contact qu'elle ne cherche pas à éviter, trop habituée à cette proximité, replongée dans un passé qui pour une fois elle ne tente pas de fuir : il s'agissait de belles années et si on lui donnait le choix, elle ne changerait rien. Lorsqu'elle relève les yeux vers le brun, elle s'aperçoit qu'il l'observe et elle lui lance un nouveau sourire avant de faire mine de regarder le menu. Une envie ? Et quand leurs doigts se frôlent, elle n'éloigne pas sa main, laisse le contact l'électriser autant qu'il a le don de la rassurer. Hm, je n'sais pas. Je crois que je vais prendre comme d'habitude. elle dit ça dans une grimace parce qu'elle ne prend plus la peine de regarder les plats depuis qu'elle a goûté l'un d'eux l'ayant conquise. Un défaut : certainement qu'on lui dirait qu'elle manque beaucoup de choses. Puis y'a ce comme d'habitude qui la ramène des années en arrière quand ils avaient découvert le restaurant par hasard, ne l'avaient plus quitté depuis. Quand ils étaient persuadés de finir leur vie ensemble. Le serveur arrive, dépose leurs boissons sans pour autant prendre leur commande. C'est vraiment une belle surprise. elle lui dit ça les yeux dans les yeux Je suis contente de passer la soirée avec toi. et c'est sincère, certainement partagé. Mais Elara avait appris depuis longtemps que l'on ne disait pas assez souvent les belles choses, qu'elles restaient trop souvent entre les lignes, se perdaient dans des sous-entendus, ternies par les banalités qu'on rajoutait pour noyer l'affection qu'on avait pour l'autre. Comme honteux d'être heureux. La blonde, elle préférait saisir chaque opportunité de faire sourire son vis-à-vis, de souligner les moments agréables, de pointer du doigt le bonheur lorsqu'il était présent. Ça rendait tout le reste futile, ça faisait oublier le malheur.
Messages : 229 Âge : 27 ans Occupation : Ingénieur en électronique dont le rôle principal est de s'assurer que le matériel de l'équipe d'exploration est en excellent état Habitation : Columbiad Arrivée : 2200Avatar : Daisy Ridley Crédits : lilousilver (avatar)
Il hésite encore sur ce qu'il veut prendre. Au contraire d'Elara dont le choix se porte sur le met de toujours, il décide constamment de tenter des choses différentes, de découvrir des nouvelles saveurs. Encore que sur cette carte, il a déjà tout essayé. Alors il n'hésite que peu avant de choisir son plat lui aussi. Ainsi qu'elle le dit elle-même, le temps ne semble pas avoir d'emprise sur eux, sur les habitudes qu'ils partagent, sur les moments qu'ils chérissent.
Les années se sont figées, du moins en apparence, peut-être seulement pour cette soirée, sans doute pas pour la vie.
Cela ne lui importe que peu. Je suis contente de passer cette soirée avec toi, murmure-t-elle. C'est plutôt un agréable. Et cela lui plait. A côté le serveur patiente de la meilleure manière qui soit et Leandro ne peut s'empêcher de se sentir désolé pour le gars, alors qu'il déclame à son tour qu'il est lui aussi très content d'être présent.
Le gars tousse un peu, car tout cela c'est très mignon, mais il a d'autres tables à servir, alors peut-être qu'ils pourraient s'activer un peu ? Malgré tout il ne semble montrer aucun autre signe d'agacement. Et reste le professionnel qu'il se doit d'être.
- Excusez-moi mais je peux revenir plus tard ? Propose-t-il.
Leandro a un éclat de rire qu'il ne peut réfréner.
- Non pas la peine !
Ils prennent la commande, laissant enfin le serveur s'éloigner, et retournent à leur discussion.
- Ca faisait trop longtemps.
Leandro a la voix qui ne peut dissimuler le soulagement, quand il la voit tranquille comme elle l'est à ce moment.
- Et ça fait du bien de te voir sourire.
Ce sera la seule allusion qu'il fera au changement d'humeur flagrant que la demoiselle affiche. Les peurs qui trainent, ont disparu pour ce soir. Son visage s'illumine. Alors il se promet de ne pas parler de ses démons. Ce soir rien ne devrait lui rappeler les dernier mois de douleur, des mois durant lesquels son mari lui faisait une existence plus qu'affreuse, et pendant lesquels lui l'ancien amant, ne savait rien du tout sur ce qu'elle subissait. Oh si elle savait ce qu'il s'en est voulu quand il a découvert ce qui s'était passé. Leurs relations devenues plus distantes n'aidaient pas. La sensation d'avoir perdu beaucoup d'occasions laissait un goût amer que Leandro s'empressait d'effacer avec une promesse à lui-même. Il mettrait tout en oeuvre pour lui redonner le sourire.
Voilà donc pourquoi durant les derniers mois, il l'invite à sortir.
Elle accepte sans hésiter.
Et cela lui plait.
- J'ai voulu qu'on puisse partager des souvenirs, et cet endroit est quand même spécial, c'est notre coin à nous.
Cela pourrait paraitre étrange de le voir s'activer ainsi après tous ces mois de silence. Certains y verraient l'action d'un opportuniste qui reprend la place qu'il pense lui être due. Heureusement il est loin d'être de ces gens-là. S'il ne dissimule pas encore un attrait physique pour cette femme, il est maintenant certain qu'il ne veut que le meilleur pour elle.
- Alors raconte-moi comment ca se passe depuis la dernière fois, le Colossus est pas encore tombé en miettes ?
Sujet: (#) Re: I know from her smile that tonight will be fine [Elara] Sam 10 Mar - 19:39
Messages : 589 Âge : 34 ans. Occupation : nommée contremaître de la flotte, et donc conseillère de l'amirale mugheri. Habitation : l'argus one, qu'elle retrouve après l'avoir quitté pour le colossus de nombreuses années. Arrivée : depuis 2201, il y a 26 ans.Avatar : sarah gadon. Crédits : moi (avatar)
always an almost
« Everyone wanted to believe that endless love was possible. She'd believed in it once too, back when she was eighteen. But she knew that love was messy, just like life. It took turns that people couldn't foresee or even understand, leaving a long trail of regret in its wake. And almost always, those regrets led to the kinds of what if questions that could never be answered. »
Le serveur s'en va, pressé après avoir tant attendu si longtemps pour prendre une simple commande. C'est qu'en face de Leandro, Elara est incapable de porter son attention sur quelqu'un d'autre. Elle préfère faire abstraction du bruit, de la petite salle pour se concentrer sur lui, sur eux. Et c'est toujours un plaisir de partager quelques heures avec le physicien, c'est comme un bon dans le temps et l'assurance de passer un bon moment. Ca faisait trop longtemps. Il le glisse la voix pleine d'émotion, Elara y décèle comme du soulagement sans comprendre vraiment pourquoi. Elle acquiesce d'un signe de tête, toujours l'ombre d'un sourire aux lèvres. C'est dur de ne pas être heureuse à ce moment précis, de contrôler ce rictus. Et ça fait du bien de te voir sourire. Ah tiens, quand on parle du loup. Ça lui arrache un petit rire parce qu'elle sait bien que depuis qu'ils sont entrés elle ne peut pas se retenir. Ses joues sans tourner au rouge se réchauffent, ça lui met du baume au coeur, c'est bête. C'est Leandro. J'ai voulu qu'on puisse partager des souvenirs, et cet endroit est quand même spécial, c'est notre coin à nous. Elara soupire, touchée par l'attention qui l'étonne à peine et glisse sa main dans cette de Leandro alors qu'elle répète, amusée, Notre coin à nous... . Ça ne l'était plus, en réalité. Plus depuis des années. Mais ça leur importait peu, ils avaient vécu trop de choses entre ces murs pour ne pas s'y sentir toujours attaché. Et Elara, si elle trouvait ça amusant, c'était simplement parce que n'importe qui aurait pu les croire encore ensemble en apercevant leur conversation, leur gestuelle : alors qu'au fond, leur futur n'était plus lié de la même façon que dans leur jeunesse. Il n'était plus aussi entremêlé. Aujourd'hui ne restaient plus que des attentions particulières, des mots doux, des caresses parfois, de la tendresse toujours, mais il n'y avait plus cette évidence d'un jour finir leurs vies ensemble. Leurs futurs, ils appartenaient à d'autres personnes et pourtant ça ne changeait en rien leur alchimie.
Alors raconte-moi comment ca se passe depuis la dernière fois, le Colossus est pas encore tombé en miettes ? Avant qu'elle ne puisse répondre, le serveur revient leurs verres sur un plateau. Elle est obligée de se défaire de Leandro, quittant sa main pour laisser au jeune homme l'espace suffisant pour déposer leurs verres sur la petite table. C'est à contre coeur qu'elle le fait, avant d'attendre par politesse que le serveur quitte leur table pour reprendre la conversation dans un grand soupire qui annonce la longue liste d'évènements ayant chamboulé le dernier mois. Oh, si tu savais... qu'elle commence en secouant doucement sa tête. Puis elle lève rapidement son verre pour trinquer avec le brun, les mots lui brûlant les lèvres. Tu te souviens de l'émeute qu'il y a eu sur le Tiantang ? demande-t-elle en reposant son verre, retrouvant la peau du scientifique sans pour autant glisser à nouveau sa main dans la sienne. Eh bien j'y étais, malheureusement. J'ai eu de la chance de m'en sortir sans trop de dégâts, juste un poignet foulé. Elara dit cela l'air de rien, comme toujours. Parce qu'elle préfère minimiser les choses, se concentrer sur le positif et noyer par les mots les drames qui se bousculent. Y'a même un sourire qui accompagne ses mots, rassurant parce qu'elle va bien malgré tout. Tu as d'ailleurs loupé ma magnifique attelle. qu'elle plaisante même en levant sa main pour imager ses propos. Mais mes supérieurs m'ont obligés à engager un garde du corps parce que pendant l'émeute un ancien milicien a essayé de s'en prendre à moi pour faire pression sur l'assemblée des trente. et elle se rend compte de la bombe qu'elle vient souffler, alors elle ajoute un peu vite Mais ça va. avant de rajouter dans un nouveau sourire C'est un peu étouffant par moment mais je m'y suis habituée. Elle s'arrête là, un instant. Reprend même une gorgée de son verre face au silence de Leandro, c'est qu'il ne devait surement pas s'attendre à ça en lui demandant innocemment ce qu'il s'était passé depuis leur dernière entrevue. Alors elle décide de finir sur une note un peu plus positive, quelque chose d'inattendu venant de sa part. Ensuite hmm... Tu ne vas pas y croire mais je prends des cours de self-défense. qu'elle dit enfin, dans un large sourire. Elle ne précise pas avec qui, ni pourquoi exactement car elle le fait plus pour Marcus que pour elle et si elle devait l'expliquer sans doute que Leandro la soupçonnerait d'être plus qu'amie avec le légionnaire : ce qu'ils cherchent à éviter, préférant conserver leur secret et tourner le dos au reste du monde. Préserver ce qu'ils construisent des yeux indiscrets ou plein de jugement. Et elle tait les rumeurs, les mots fous de Cassiopée et d'Ambroise sans douter une seconde que Leandro ne soit pas déjà au courant.
Messages : 229 Âge : 27 ans Occupation : Ingénieur en électronique dont le rôle principal est de s'assurer que le matériel de l'équipe d'exploration est en excellent état Habitation : Columbiad Arrivée : 2200Avatar : Daisy Ridley Crédits : lilousilver (avatar)
Une personne absolument active, jamais en manque d'idées à réaliser, de programmes à remplir, voilà ce qu'est Elara. Une énergie sans pareille. C'est ce qui lui donne cette force d'aller de l'avant. Leandro le sait et n'en doute pas. Tous les histoires d'avant ne pourront que l'endurcir d'avantage, lui donner plus d'entêtement à affronter le futur, lui filer l'envie de ne plus regarder en arrière. Il soulève un sourcil intrigué quand elle lui annonce qu'elle s'est foulée le poignet.
D'un geste délicat, il l'attrape dans sa main et l'examine avec une attention particulière. Une caresse sur la peau pâle. Il veut son attitude tendre et ses yeux s'illuminent. Ses lèvres s'étirent dans un sourire.
- Dans quelles situations tu te mets toi.
Dans ses yeux il y a comme une fierté, plus qu'une peur, pour ce qui pourrait lui arriver, au milieu de cette foule. Il n'est évidemment pas content qu'on l'ait molesté, mais tout semble aller mieux, plus la peine de se faire du souci, et puis surtout c'est comme si rien ne lui fichait la trouille. C'est peut-être faux mais le courage n'est-il justement pas d'affronter ce qui nous semble difficile ? Alors cela remonte son admiration.
La suite est moins plaisante, avec cette histoire de garde, de pression sur l'assemblée des trente, une histoire qui le dépasse.
Il lâche la main et passe la sienne sur sa figure.
- C'est n'importe quoi.
Il marque une pause et reprend.
- Pas toi mais toute cette folie avec les élections. Franchement vivement qu'on décide enfin du prochain amiral. Que les gens se tranquilisent enfin...
Il s'interrompt pour ne pas suivre sa réflexion, parler des élections alors qu'ils viennent d'arriver ne lui parait pas judicieux, et pas le meilleur moyen d'entamer une sortie qui se veut être sans prise de tête. Ils seront peut-être sur la même longueur d'onde, mais ce n'est pas une raison, ce qui écarte le sujet épineux comme sujet de priorité. Les tensions au sein de la flotte ne lui sont pas inconnues. Il ne s'en mêle que peu, mais les suit toutefois, veillant à rester au courant de ce qui est dit. Elara est différente, plus sur le devant de la scène, et sa voix s'élève, tente de servir au mieux ceux qui veulent l'écouter. Ce qui parfois lui vaut des soucis.
- Tu l'as mis où ce soir ton garde ?
Il a les yeux qui pétillent, en pensant à l'allure de leur soirée si il y a avait eu un autre gars dans les environs, et ca le fait rigoler. Ce soir alors c'est lui qui devra la protéger. On pourrait rêver mieux pour sûr, mais s'il n'a pas les capacités de la défendre comme il se doit, au moins il en a la volonté.
Elle rajoute qu'elle prend des cours de self-défense et cela lui arrache un rire, encore un autre, alors qu'il siffle de ravissement.
- Cela ne m'étonne pas de toi. Non là tu vois. Je suis fier de toi. Je sais que tu te donnes tous les moyens pour réussir tout ce que tu entreprends. Que tu es courageuse.
Il n'ajoute pas que si elle a le moindre souci, elle n'a qu'à venir vers lui, mais il est aussi d'avis qu'elle est parfaitement capable de se débrouiller seule, et elle n'a de cesse de le prouver.
- Tu es très inspirante pour tout le monde et je ne vais pas te mentir. Je sais que tu as donné des idées pas très prudes à certaines personnes. J'ai entendu qu'on parlait de toi en termes pas très élogieux. Le nouveau livre de Cassiopée. Je dois dire que cela m'a assez surpris, mais au final pas vraiment, il n'a pas la langue dans sa poche ce gars, et encore moins de tabous....
Il n'emprunte pas de détour comme à son habitude et se présente franc et direct envers elle. Si certains pourraient y voir une attaque, il n'en est rien, et encore moins une moquerie. Évidemment qu'il n'apprécie pas qu'on se moque d'elle. Mais est-ce vraiment ce qui arrive ? L'homme voit en ces écrits une fantaisie irréelle plutôt agréable à lire. Sans doute les voit-elle sous une autre perspective.
Sujet: (#) Re: I know from her smile that tonight will be fine [Elara] Mar 13 Mar - 23:30
Messages : 589 Âge : 34 ans. Occupation : nommée contremaître de la flotte, et donc conseillère de l'amirale mugheri. Habitation : l'argus one, qu'elle retrouve après l'avoir quitté pour le colossus de nombreuses années. Arrivée : depuis 2201, il y a 26 ans.Avatar : sarah gadon. Crédits : moi (avatar)
always an almost
« Everyone wanted to believe that endless love was possible. She'd believed in it once too, back when she was eighteen. But she knew that love was messy, just like life. It took turns that people couldn't foresee or even understand, leaving a long trail of regret in its wake. And almost always, those regrets led to the kinds of what if questions that could never be answered. »
Quand elle parle, lui explique sans les détails plus sombres le mois qu'elle vient de passer elle voit dans son regard les émotions se chevaucher les unes après les autres. Et quand il glisse sa main sur la sienne pour en tracer les contours du bout des doigts, c'est à peine distraite qu'elle continue son discours. Elle n'est pas insensible, bien sûr, à ses mains qui effleurent sa peau : mais il y a chez eux ce passé commun et ces attentions toujours présentes. Une proximité qui rendrait beaucoup de femmes jalouses, surement, connaissant la facilité de Leandro pour accumuler les conquêtes. Surement qu'on les confondrait pour un énième couple en rendez-vous, ou pour deux âmes seules sur le point de partager la nuit alors. Dans sa voix quand il lui parle il n'y a que de la tendresse, l'inquiétude se noie dans celle-ci comme gobée par l'affection qu'il lui portait, par le soulagement de la voir toujours aussi rayonnante malgré tout. Mais sa main se dérobe enfin et l'expression sur son visage change, tout comme celle d'Elara qui ne comprend pas ce virement d'attitude si soudain. C'est n'importe quoi. et ça semble le secouer tellement qu'il abat ses mains sur son visage comme pour en frotter la lassitude. De ? qu'elle demande en toute innocence. Pas toi mais toute cette folie avec les élections. Franchement vivement qu'on décide enfin du prochain amiral. Que les gens se tranquilisent enfin... Elle acquiesce silencieusement d'un mouvement de tête et d'un pincement de lèvres alors qu'elle détourne le regard. Elle ne peut qu'être d'accord avec lui, c'est d'ailleurs la même chose qu'elle répète à qui veut l'entendre : vivement que toute cette histoire se termine pour avancer dans de meilleures conditions et se concentrer sur quelque chose de plus important qu'un nom, qu'un visage. Mais elle sait aussi que le vote et le résultat ne calmeront pas nécessairement le jeu, cela peut être à double tranchant à vrai dire et à tout moment, le chaos peut reprendre le dessus comme sur le Tiantang. Leandro semble comprendre que l'attention de la blonde n'est plus tout à fait sienne et change de sujet, obligeant Elara à reposer les yeux sur lui, amusée. Tu l'as mis où ce soir ton garde ? et si la phrase est innocente, le regard du brun l'est beaucoup moins. Ça lui arrache un petit rire alors qu'elle répond à son sourire par le sien. Entrant dans son jeu l'espace de quelques secondes. Oh, il est loin d'ici... puis ils mêlent leurs rires attirant quelques regards surpris de clients du restaurant, et face à ces derniers Elara se calme progressivement. Cela ne m'étonne pas de toi. Non là tu vois. Je suis fier de toi. Je sais que tu te donnes tous les moyens pour réussir tout ce que tu entreprends. Que tu es courageuse. Elara ne s'y attendait pas. Leandro avait toujours été doué avec les mots, charmeur et bavard il jouait avec ces derniers avec facilité. C'est comme s'il trouvait toujours la bonne chose à dire, le bon mot et la plus jolie expression. Alors forcément ça lui met le rose aux joues et le sourire en coin alors qu'elle attrape son verre pour cacher son rictus en y prenant un gorgée. Elle lui glisse entre deux un Arrête tu vas me faire rougir. , un peu trop tard suivi de On dirait ma mère... elle a du mal à finir sa phrase parce qu'il y a un nouveau rire qui s'échappe d'entre ses lèvres. Elle se moque de lui, le regard plein de malice et la voix aussi peu sérieuse que possible. Et qu'est-ce que ça fait du bien alors : l'impression que le temps s'est arrêté et que derrière les petites portes cachées du restaurant clandestin, il n'y a rien d'autre que les étoiles. Un moment en suspend, une soirée sans lendemain et la compagnie de Leandro qui a le don de lui voler des rires comme s'il ne s'agissait que de soupirs, réservés eux pour un autre.
Mais quand il change de sujet, elle ne sourit plus la belle. Au contraire, ses mâchoires se crispent de colère tandis qu'elle pose son verre presque trop brusquement sur la table. Tu es très inspirante pour tout le monde et je ne vais pas te mentir. Je sais que tu as donné des idées pas très prudes à certaines personnes. J'ai entendu qu'on parlait de toi en termes pas très élogieux. Le nouveau livre de Cassiopée. Je dois dire que cela m'a assez surpris, mais au final pas vraiment, il n'a pas la langue dans sa poche ce gars, et encore moins de tabous.... Ambroise. Perrault. Qu'il ne croise pas sa route, celui-là. Et que Cassiopée ne se découvre pas soudainement l'envie d'être sous les projecteurs. Si jusqu'ici elle s'était penchée malgré elle vers Leandro, cette-fois elle s'éloigne pour poser son dos contre le dossier de sa chaise, tout comme son regard vient s'égarer sur les gens autour. Elle boue, c'est flagrant. Et elle se ressasse la journée qu'elle avait passé à cause de cette foutue émission de radio. Distraitement, elle vient caresser du bout des doigts sa lèvre inférieure avant d'enfin prendre la parole. Il faut que j'ai une discussion avec Ambroise. et la manière dont elle le dit ne laisse aucun doute sur quel genre de discussion elle compte avoir avec le chroniqueur. Si tu savais la journée que j'ai passé à cause de lui ! qu'elle dit en reposant brusquement son regard sur Leandro. Il a fallu que je réponde à une vague de mails de la part de mes supérieurs. Que je me justifie comme si j'étais en tort. Comme si... elle marque une pause, peu habituée à être pleine de rancune. Comme si ces conneries étaient vraies. Elle est jamais vulgaire Ela, éduquée dans un milieu strict par des parents doux. Elle hausse jamais la voix non plus, et là, c'est parce qu'elle se contrôle qu'elle ne parle pas plus fort, parce que le restaurant est petit et que les oreilles trainent. Mais qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour lui toucher deux mots à cet Ambroise. Il la connait pourtant, sait qu'elle n'aurait jamais bien réagit à ses propos ou ceux de Cassiopée alors pourquoi la trainer de cette manière à la radio qui plus est. Ça la rend folle. Tu es allé sur Starchat ? qu'elle lui demande finalement, le ton un peu plus calme et plein d'incertitude cette fois. Parce qu'elle y a jeté un bref coup d'oeil et que celui-ci lui a largement suffit.
Messages : 229 Âge : 27 ans Occupation : Ingénieur en électronique dont le rôle principal est de s'assurer que le matériel de l'équipe d'exploration est en excellent état Habitation : Columbiad Arrivée : 2200Avatar : Daisy Ridley Crédits : lilousilver (avatar)
Il affiche une moue faussement vexée, quand elle lui assène, avec une taquinerie légère, qu'il ferait mieux d'arrêter son flot de compliments. Mais ils sont sincères. Ils ne viennent pas d'une quelconque stupide astuce pour la mettre dans sa poche. Et lui se marre enfin, tandis que la soirée débute sous les meilleures auspices, et que la tranquilité s'installe. Une tranquilité toute relative puisque Leandro ne tarde pas à sortir le sujet qui fâche. Il aurait pu s'en passer, il est vrai, mais d'un autre côté, il aurait été malvenu de prétendre ne rien savoir. A son audace, il y a la réaction d'une jeune femme outrée, que les mots lancés contre elle ont touché. Il n'est pas difficile d'entrevoir la colère qui l'anime contre ceux qui l'on trainée dans l'infamie, même si au final, le scientifique n'est pas sûr que ce soit tellement l'objectif. Après tout il connait Ambroise, et celui-ci, certes très extravagant, n'est pas non plus une mauvaise personne. Elara l'a désormais sur sa liste noire et il ne peut s'empêcher soudain de voir une scène comique se profiler.
- Tu vas avoir cette discussion en direct à la radio ?
Ce qu'il veut savoir, c'est si elle acceptera son invitation à le rejoindre, et si elle lui dira ses quatre vérités, une éventualité qui promet d'être intéressante, parce que leurs personnalités face à face ne peut qu'être un grand moment. Mais Elara ne répond pas et continue de fulminer sur tout le monde. Sur ses supérieurs qui l'obligent à arranger tout cela. Sur les gens qui ne prennent pas cela à la légère. Sur les remarques énervantes.
- Ils ont du se dire que c'était pas le moment en pleines élections je suppose.
Leandro a le ton diplomatique et reste en retrait de cette politique qu'il ne comprend pas toujours, et il médite un instant sur le sujet, tandis que Elara poursuit sa crusade. Il l'a rarement vue aussi énervée. D'un certain côté, ca a son côté comique de la voir fulminer, et s'il n'était pas aussi pressé de la voir épanouie, sans doute l'aurait-il moins ménagée.
- Heu...Ouais.
Encore une fois, mentir n'aurait pas eu de sens, et en effet, il est allé sur Starchat. Les récits de Cassiopée ont acquis une certaine renommée, qu'il suit non pas avec assiduité, mais avec intérêt de temps en temps. Les habitants de la Flotte ont l'habitude de ses frasques. Il s'agit de choquer, d'amuser ou d'insinuer des pensées déplacées à ses concitoyens. Peu importe qui s'abreuve de ses mots, il ne laisse pas de tellement de gens indifférents, et sait comment se vendre. Leandro ne peut nier avoir plus d'une fois passer une soirée avec ses écrits.
- Tu sais Ela....
Ses lèvres se tordent dans une moue amusée.
- Ce n'était pas si mauvais, pas très subtil on est d'accord, mais plutôt sugestif.
Lui non plus ne se distingue pas par sa finesse mais au moins ne voit-il pas la situation comme une honte. Après tout ils sont des êtres d'émotions. Quand les corps ne s'emmêlent pas, l'imagination prend le pas sur le reste, et les lignes déversent des images dans son esprit. Il n'en dira rien et se contente d'évoquer cette facette moins déplaisante.
- Laisse tomber ce que disent les gens. Oublie l'étiquette qu'il faut se trimballer pour le plaisir des autres. Envoie les chier. J'espère que tu iras voir Ambroise. Après tout il te donne un moment pour venir lui dire tout ce que tu penses de lui et surtout de t'exprimer comme tu l'entends, sans chichis et sans tabous, juste de dire ce que tu veux.
Sujet: (#) Re: I know from her smile that tonight will be fine [Elara] Mer 28 Mar - 22:41
Messages : 589 Âge : 34 ans. Occupation : nommée contremaître de la flotte, et donc conseillère de l'amirale mugheri. Habitation : l'argus one, qu'elle retrouve après l'avoir quitté pour le colossus de nombreuses années. Arrivée : depuis 2201, il y a 26 ans.Avatar : sarah gadon. Crédits : moi (avatar)
always an almost
« Everyone wanted to believe that endless love was possible. She'd believed in it once too, back when she was eighteen. But she knew that love was messy, just like life. It took turns that people couldn't foresee or even understand, leaving a long trail of regret in its wake. And almost always, those regrets led to the kinds of what if questions that could never be answered. »
Malgré son ton calme, Elara enrage. Et c'est rare de la savoir réellement en colère. Bien sûr, avec son métier, il lui faut parfois être sévère dans ses mots et ses actions pour se faire entendre. Et malgré son apparence douce, fluette, fragile, elle s'est endurcie au contact des habitants du Colossus, plus précisément au contact de Syjad et son équipage qui ont su lui apprendre à se faire respecter sans être crainte des pirates comme des marchands. Alors la petite blonde a du mordant, tient ses positions, a toujours une longueur d'avance. Mais cette fois, ce n'est pas une colère contrôlée qui l'anime -comme celle qu'elle feint pour qu'on lui obéisse sur son vaisseau- mais une plus personnelle. Car c'est son égo qui est blessé, et dieu seul sait que le sien est grand. Fière enfant, se voulant trop indépendante et forte, la taille de ce dernier lui cause parfois des soucis mais elle reste têtue. Ambroise est allé trop loin cette fois à ses yeux. La voix de Leandro, bien plus calme que la sienne a le don de l'apaiser un peu, de la faire descendre de ses grands chevaux l'espace de quelques instants. Fumante. Tu vas avoir cette discussion en direct à la radio ? mais elle fronce des sourcils en prenant une gorgée de sa boisson. Non, je n'lui ferais pas ce plaisir là. et c'est dit avec tant de force qu'il est dur de ne pas la prendre au sérieux. Ses paroles sont généralement d'or et Elara change rarement d'avis lorsqu'elle prend une décision. Déterminée ou bornée, les avis divergent mais se rejoignent pour dire qu'à défaut d'avoir le physique de l'emploi, la représentante n'en démords jamais. Ils ont du se dire que c'était pas le moment en pleines élections je suppose. et quand il prend la défense de ses supérieurs, elle ne peut s'empêcher de fulminer plus encore, le rouge qui lui monte presque aux joues. Comme si j'étais fautive ! C'est lui qu'ils auraient dû noyer de mails, il aurait fait bien moins le malin... Ah, elle enrage. Elle gronde. Si bien qu'elle reprend une gorgée, la colère appelant l'alcool et ses "vertues apaisantes" pour reprendre les termes employés par certains de ses collègues en fin de journée.
Tu sais Ela.... c'est dit doucement, si tendrement que ça pique sa curiosité et calme les vagues de colère qui frappent son esprit quelques instants. Calme avant la tempête cependant, car si elle se penche instinctivement vers lui pour l'entendre -elle l'espère- tenter de la rassurer, elle se redresse quand il reprend la parole. Ce n'était pas si mauvais, pas très subtil on est d'accord, mais plutôt sugestif. Il ne manquait plus que ça, que Leandro prenne sa défense. Si Cassiopée a des idées mal placées, qu'elle se les garde pour elle au lieu de balancer ses fantasmes sur Starchat. Que cherchait-elle, au juste, en insinuant de telles choses ? Avait-elle une dent contre elle ? Elara ne s'était jamais étendue sur ce qu'elle pensait de ses écrits (à ses yeux, sans intérêts) après tout. Laisse tomber ce que disent les gens. Oublie l'étiquette qu'il faut se trimballer pour le plaisir des autres. Envoie les chier. J'espère que tu iras voir Ambroise. Après tout il te donne un moment pour venir lui dire tout ce que tu penses de lui et surtout de t'exprimer comme tu l'entends, sans chichis et sans tabous, juste de dire ce que tu veux. Elara le regarde un moment, interdite. Le regard noir d'abord, s'adoucissant avec le temps à mesure qu'elle pèse le pour et le contre de ce qu'il lui dit. Il n'a pas tord quelque part. Et elle aimerait faire ce qu'il lui dit : tout envoyer balader, y prête peu d'attention, se ficher des étiquettes. Mais Leandro ne comprenait pas. Elara, en se lançant dans la politique, avait dit adieu à une vie sans responsabilité et sans image. Qu'elle porte ou non l'uniforme de représentante, son visage continuait à être celui du Colossus 5 qu'elle le veuille ou non. Alors après l'avoir fusillé du regard, elle ferme les yeux et soupire. Las. Baissant enfin les armes après avoir tant montré les crocs à Leandro alors qu'il n'avait rien fait de mal. Je suis désolée. qu'elle commence, un peu penaude. J'm'énerve contre toi alors que tu n'as rien fait... dit-elle en secouant doucement la tête. Puis elle accroche son regard du sien, plus serein mais tout autant peiné. Mais tu ne comprends pas. J'ai pas le droit à l'erreur ces derniers temps. Avec l'émeute et les élections, on est tous à cran en ce moment. Il ne manquait plus que ça pour que je sois dans le viseur de mes supérieurs... Alors que c'est n'importe quoi. un dernier soupire, avant d'enchaîner. Ça me fatigue. termine-t-elle en vidant son verre cette fois-ci. Beaucoup de choses la préoccupaient ces derniers temps, trop pour que ça ne soit pas la goutte d'eau faisant déborder le vase. Ses doigts viennent distraitement jouer avec le pendentif discret qu'elle porte autour du cou, le faisant glisser de phalange en phalange tout en observant la salle du regard. Je vais y réfléchir pour l'interview, tu as raison. qu'elle dit alors, réfléchissant presque à voix haute. Peut-être que je pourrais lui renvoyer la balle discrètement. c'est dit dans un sourire malicieux, les doigts toujours occupés et le regard qui vient se planter dans celui sombre du scientifique, espiègle.
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Le stellarien reste tranquille tandis qu'elle enrage, alors que la haine se déverse à l'encontre des gens qu'elle ne supporte pas, et en face d'elle, il a posé son menton sur ses mains, et la regarde avec une espèce de fascination. Un sourcil se lève de temps en temps. A vrai dire même dans un moment de hargne elle reste plutôt sage. Leandro sait qu'elle pense être à son maximum de fureur, mais de toute évidence, elle n'a rien à voir avec les familles latinos où les gueulantes sont passées à la postérité. Il étouffe un rire. Depuis quand est-elle devenue aussi puritaine ? Il n'a pas le souvenir d'une femme qui s'indigne, pas quand elle était avec lui, pas lorsqu'elle se déhanche contre lui. Allons pas la peine de se mettre dans tous ces états. Et son inaction qui provoque chez la jeune femme encore plus d'exaspération. Elle se retranche dans une défensive inutile, alors qu'il n'a absolument rien dit, et s'assoit sur ses positions, si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi. Leandro n'est pourtant ni du côté de ses supérieurs, ni même du sien, et pas plus du côté d'Ambroise. Il n'est pas dans le débat tout simplement. Et s'il ne semble pas comprendre ce qu'elle dit, c'est totalement faux, puisqu'au contraire, il sait de quoi on parle. Les pressions des supérieurs il connait. C'est aussi pour cela qu'il peut le critiquer. Les élections qui s'éternisent, il a aussi suivi, et il sait. C'est pas un vrai scandale, c'est juste rien du tout, juste une fiction de cul. Ses supérieurs qui s'indignent, une réaction qui le laisse perplexe, tant cela parait démesuré. Alors autant il peut entendre que son égo en a pris un coup, autant le reste est trop exagéré, tellement que cela n'est pas à prendre au sérieux.
Et quand elle s'excuse comme si elle avait fait une faute, il a un regard à peine étonné, et il acquièse lentement, feignant une moue triste. C'est qu'en plus elle semble désolée. De quoi il ne sait pas, mais elle s'excuse, un peu en vrac, et il met cela sur le compte de la fatigue. Oublierait-elle qu'il n'y a pas que les politiques sur la sellette durant ces élections ? Est-ce qu'elle a au moins remarqué son teint pâle ? Et les cernes qui labourent ses yeux ? Leandro enchaine réunion sur réunion, pressions de folies, des heures à décider. L'expérience parle pourtant, l'homme plus mature s'accomode mieux de toutes ces histoires, et emploie à dessein les années qui font défaut à la jeune femme, forte malgré tout.
L'avantage d'avoir été ensemble, c'est que les limites s'estompent, que l'hypocrisie disparait. Il mentirait s'il lui donnait raison. Il ne peut décemment pas lui dire que toute cette histoire est importante. C'est pour ca qu'il prend une voix de trémolo aigu quand il l'imite, petite dramaqueen du moment, jeune déléguée dépassée par les évènements. Il sait qu'elle a absolument entendu de travers chaque mot qu'il lui a dit.
- Mais mince tu ne compreeeends pas, minaude-t-il, personne ne le faiiiiit, tu ne me soutieeeeens pas.
Et ensuite il en rigole, parce que tout cela n'est pas grave, rien par rapport à d'autre soucis plus importants qu'elle a. Il rit parce qu'au final tout est resté pareil. Il s'esclaffe parce que au delà de tout ce qui lui pèse, c'est une stupide histoire sans importance, qui la fait rougir de fureur. Et il peut dédramatiser avec tout le détachement dont lui seul a le secret.
Un parfum de normalité se diffuse dans le restaurant.
Sujet: (#) Re: I know from her smile that tonight will be fine [Elara] Dim 8 Avr - 0:02
Messages : 589 Âge : 34 ans. Occupation : nommée contremaître de la flotte, et donc conseillère de l'amirale mugheri. Habitation : l'argus one, qu'elle retrouve après l'avoir quitté pour le colossus de nombreuses années. Arrivée : depuis 2201, il y a 26 ans.Avatar : sarah gadon. Crédits : moi (avatar)
always an almost
« Everyone wanted to believe that endless love was possible. She'd believed in it once too, back when she was eighteen. But she knew that love was messy, just like life. It took turns that people couldn't foresee or even understand, leaving a long trail of regret in its wake. And almost always, those regrets led to the kinds of what if questions that could never be answered. »
Ses doigts s'agitent autour de son collier, jouent avec le pendantif lunaire qui y trône. Comme un rappel de ses origines qu'elle porte fièrement : c'était une enfant de la Lune. Jamais une enfant de la Terre. Pourtant ça ne l'empêchait pas d'y rêver, elle trop habituée aux environnements stériles, froids, métalliques, elle n'attendait que ça de fouler autre chose que des sols tirés à quatre épingles. Et si elle n'en parlait pas souvent, consciente que beaucoup de stellariens avaient fuit la Terre, la grande bleue avait toujours eu une place spéciale chez elle. Tout près de la Lune, jamais au dessus cependant. Un certain silence s'installe entre eux, elle les lèvres pincées et le regard qui se perd derrière Leandro. Lui qui la regarde le menton dans le creux des mains. Ça n'a rien de dérangeant, parce qu'ils se connaissent trop pour ne pas savoir partager le silence sans gêne. Mais quand il prend la parole (enfin), Elara se redresse surprise par le ton aigu que prend sa voix. Mais mince tu ne compreeeends pas, personne ne le faiiiiit, tu ne me soutieeeeens pas. et ça ne la fait pas sourire d'abord, prise de court le rouge lui monte aux joues de honte, de gêne, parce qu'il se moque d'elle avec justesse et véracité. Il a raison de le faire, mais Elara ne sait pas comment le prendre trop surprise, sans savoir où se mettre avant que son visage ne se fende brusquement d'un sourire lumineux qui lui monte jusqu'aux yeux. Elle inspire alors longuement, jouant la carte de l'étonnement, de celle qui n'en croit pas ses yeux alors que c'était bien de son genre à Leandro d'attraper la première perche pour rire et faire rire. Oooouh, toi. qu'elle dit, se voulant menaçante en attrapant sa serviette. Et lui, il rit. Il s'esclaffe, pas peur fier de sa bêtise. Toi ! qu'elle dit cette fois-ci en venant le frapper gentiment de sa serviette sur l'épaule, à peine crédible dans son attaque. Qu'est-ce que je te ferais pas... finit-elle dans une grimace faussement en colère, son sourire qui la trompe tout comme ses yeux pétillants. Mais sa serviette retrouve rapidement sa place alors qu'elle mêle son rire au sien, la pression qui l'avait noyée quelques temps avant s'éloigne, tout comme la tension dans ses épaules tandis qu'elle soupire et se calme.
On vient prendre leur commande, pour le repas cette fois et Elara laisse Leandro commander en premier avant de le suivre. Le serveur s'en va aussitôt, ayant certainement compris qu'il fallait profiter des moments calmes de ces deux clients là pour ne pas finir piégé comme au moment de la commande des boissons. La blonde soupire à nouveau, secoue la tête même avant de chercher les doigts de son ami qu'elle entremêle des siens. Enfin bref... qu'elle souffle en observant leurs mains liées. Assez parler de moi. Comment ça va, toi ? et c'est dit avec beaucoup de tendresse, avec un peu d'inquiétude aussi, avec son pouce qui s'aventure sur le dos de sa main parce qu'elle n'était pas aveugle et le connaissait trop bien pour ne pas avoir remarqué que derrière son sourire radieux il y avait des cernes, un voile. Une fatigue qui s'était immiscée quelque part chez lui. Que s'est-il passé dans la vie de Monsieur Boher ? cette fois, son regard se loge dans celui du scientifique, complice, alors qu'elle lui sourit pour l'encourager à lui répondre. La pensée furtive d'avoir failli être Madame lui passe par l'esprit sans s'accrocher à elle, car c'était elle la fautive dans leur histoire. Et que Ela ne vivait jamais dans le passé, plus depuis que celui-ci s'était enlaidit après le passage de Luke. La blonde évoluait toujours penchée vers l'avenir, des étoiles plein les yeux et l'espoir au coeur.
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Il s'attarde sur le moindre des plissements des traits de son visage, qui ondulent de l'étonnement, à un début de colère, une indignation forcée par la provocation de ses mots. La réaction d'abord véridique se mue en agacement feint. Elle a découvert le pot aux roses en un rien de temps et le suit dans le jeu. Entre ses rires, il y a encore de la tendresse, qui se mêle à l'hilarité. Il s'agit de moqueries auxquelles ils sont habitués. Leur histoire s'est terminée mais elle n'a pas effacé les liens. Ni les distances qui s'estompent. Il y a les rires d'Elara, enfin, après la tristesse qu'elle endure. Ses guignoleries alors qu'il porte la main à son épaule et feint de souffrir de l'attaque de la serviette. Du faux qui ne dure pas longtemps et qui est vite remplacé par un hoquet de rire. Ils joignent leurs rigolades et les tensions retombent. C'est ainsi qu'il l'aime, ou mieux dit, qu'il la veut. Insouciante, sans larmes roulant sur ses joues, sans préoccupation qui l'étreint. Et surtout qu'elle soit non seulement forte, mais aussi plus détachée, qu'elle puisse ne pas s'inquiéter sans relâche. Pour suivre la politique, il faut avoir des nerfs solides, et se préparer à être souvent huée. C'est encore les débuts, mais il sait, il lui fait confiance.
On vient leur demander ce qu'ils veulent manger. De quoi mettre la discussion en suspens le temps qu'ils ne sont plus seuls. Puis Elara demande ce qu'il en est de lui. C'est à son tour de parler, même si il faut le reconnaitre, son existence n'est pas mouvementée comme celle de la jeune femme. Toutefois des troubles viennent embrouiller son quotidien. Ils sont quasiment exclusivement professionnels néanmoins. Il y a quelque chose d'avantageux dans le fait de vivre seul. Personne pour vous pourrir la vie. En revanche sa position de scientifique désireux d'être utile à la communauté lui pèse. Même pour un homme comme lui, qui semble marche dans la vie sans effort, les jours ne sont pas aussi faciles qu'ils paraissent.
- Grosse fatigue ces dernières semaines, on est en plein foutoir, des réunions sur réunions et pas vraiment tout le monde d'accord.
L'élection de nouvel amiral est sans doute ce qui pèse le plus, non seulement pour leur quotidien, mais aussi pour leurs recherches. Jusqu'à présent ils ont été relativement libres, aidant la flotte, mais sans pour autant se départir de leur liberté. Celle d'orienter leur curiosité de scientifique dans la direction qu'ils veulent. Or maintenant les règles sont différentes. Et par exemple si Leona gagnait et partait à la guerre, qu'en serait-il d'eux ? Une question qui doit revenir sur la plupart des lèvres, et qui pour les scientifiques, a engagé plus d'une discussion. Les avis divergent.
- N'en parlons pas hein.
Il lève les mains dans un geste de répit, avant de réfléchir à la suite, plus personnelle cette fois.
- Sinon j'ai une voisine depuis quelques semaines et je te promets, encore un mois, et je l'abandonne sur la prochaine planète qu'on visite.
La sergente qui s'est installée dans les quartiers près des siens est une magnifique femme qu'il s'efforce de traiter aimablement mais qui ne lui répond que par un impressionnant dédain.
- D'ailleurs faut que je te raconte. Donc elle est sergent ou légionnaire ou lieutenant ou je sais pas quoi. Bon tu me connais, c'est pas vraiment ce qui m'intéresse, mais oh moi je voulais être sympa avec elle, alors que madame se la pète dans son uniforme, mais tant pis je lui dis quand même des mots gentils. Elle qu'est-ce que tu crois ? Rien. Même pas un sourire. Alors que je la vois tous les jours parce qu'on lui a foutu la chambre juste à côté de la mienne. Super top hein tu vois le tableau. Et donc cette fille a eu un souci en mission ou un truc comme cela. On l'a jugée apte à reprendre du service mais si tu veux mon avis.
Il tapote de son doigt sa tête.
- Un peu énormèment folle. A lancer des objets la nuit dans sa chambre. A gueuler haut et fort. A foutre la merde. L'autre jour j'en peux plus. Alors je me lève et je vais taper à sa porte. Est-ce que tu me crois quand je te dis qu'elle m'ouvre avec les yeux en furie, du verre dans la main, et une entaille dans la paume ? J'ai du la menacer de la dénoncer parce que bon. Elle a des soucis okay mais elle peut pas décemment continuer à faire n'importe quoi. Elle a quand même fini par se tranquilliser.
Les mains sur la table et il hoche la tête.
- Je me sentais mal pour elle. Mais je sais pas quoi faire. J'hésite à la signaler à ses supérieurs. C'est pas sympa pour elle mais elle a besoin d'encadrement.
Ca l'embête plus qu'il ne le montre, parce qu'il n'aime pas virer les gens de cette façon, mais il faut admettre qu'il ne peut pas faire grand chose.
- Puis toujours du sport, des sorties, des amis, et puis toi pour l'instant.
Sujet: (#) Re: I know from her smile that tonight will be fine [Elara] Dim 6 Mai - 22:00
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always an almost
« Everyone wanted to believe that endless love was possible. She'd believed in it once too, back when she was eighteen. But she knew that love was messy, just like life. It took turns that people couldn't foresee or even understand, leaving a long trail of regret in its wake. And almost always, those regrets led to the kinds of what if questions that could never be answered. »
Elle lui sourit, plein de tendresse, parce que la soirée a le goût de moment en suspend. L'impression que tout va bien, que tout va toujours bien. Et ça, c'est bien le don de Leandro : peut-être la faute à sa présence qui rayonne où qu'il aille. Néanmoins, elle voit bien que quelque chose cloche et quand il répond à sa question Elara se penche vers lui pour attraper sa main qu'elle serre doucement. Il en a certainement besoin, de soutien. D'ailleurs il se confie sur ce qui le tracasse et Elara hoche la tête lentement, acquiesçant quand il avoue que les scientifiques sont en désaccord, que les réunions s'accumulent et que les tensions pointent le bout de leur nez. Elle comprend, se sent désolée pour lui sans devoir l'être et voudrait l'aider sans savoir comment. Mais il s'éloigne soudainement, loin de vouloir alourdir la soirée : leurs mains se séparent encore une fois et cette fois quand il parle, ses yeux pétillent ce qui courbe les lippes de la blonde dans un sourire taquin. Encore un mois, et je l'abandonne sur la prochaine planète qu'on visite. Cette fois, elle rit sans se priver parce que surprise par un tel élan de la part de Leandro d'ordinaire si calme et facile à vivre. À ce point ? qu'elle demande plus pour la forme, car elle s'imagine que pour le faire sortir de ses gonds, sa voisine doit vraiment être invivable. Mais ses lèvres se pincent à mesure qu'il raconte, qu'il explique : si certains passages la font soudainement sourire car assez comiques, d'autres lui font de la peine. Vraiment. Et elle se demande comment une femme si brisée peut vivre encore. Pire, même, comment on a pu la laisser sans surveillance et penser qu'elle pouvait sortir, vivre dans aider. Je me sentais mal pour elle. Mais je sais pas quoi faire. J'hésite à la signaler à ses supérieurs. C'est pas sympa pour elle mais elle a besoin d'encadrement. Puis elle soupire, réfléchit à son tour sur ce qu'elle ferait à sa place mais un serveur arrive avec leurs plats, les déposent puis s'en va. Bon appétit ! s'empresse-t-elle de dire avant de commencer. Tu sais, à ta place je pense que j'irais voir ses supérieurs. Elle n'a pas l'air de pouvoir prendre la décision elle-même. J'suis sûre que tu lui rendrais service plus qu'autre chose sur le long terme... finit-elle par lui répondre, et il fera ce qu'il faut faire. Elle le sait; Car Leandro n'est pas du genre à fermer les yeux sur le malheur d'autrui : c'était même ça qui l'avait charmée au début, cet altruisme qui faisait écho au sien. Le reste du repas se passe bien, sans surprise, les rires se mêlent aux anecdotes et aux sujets qui s'enchaînent sans qu'il n'y ait de silence gênant. Ce serait impossible, vraiment, qu'il y en ait entre eux : trop complices pour qu'un malaise puisse s'installer.
Quand ils sortent du restaurant, Leandro insiste bien évidemment pour la raccompagner, déambuler avec elle dans les couloirs du Columbiad jusque sur la passerelle du Colossus puis finalement chez elle. Devant la porte elle s'arrête à peine et l'ouvre sans plus réfléchir, en pleine discussion avec le brun qui entre comme s'il était chez lui. Trop concentrée sur leur conversation, Elara ne pense même pas à l'état de ses quartiers qui s'ils sont rangés, sont aussi parsemés ça et là d'affaires qui ne lui appartiennent pas. Une veste noire est nonchalamment posée sur un accoudoir du canapé, tandis que plus loin il y a un sac de sport près de la porte menant à sa chambre. Sur la table du salon, un paquet de cigarettes qui est loin de lui appartenir. Des indices plus que des preuves, depuis trop longtemps oubliés-retrouvés-laissés à nouveau pour qu'elle y fasse attention.
Messages : 229 Âge : 27 ans Occupation : Ingénieur en électronique dont le rôle principal est de s'assurer que le matériel de l'équipe d'exploration est en excellent état Habitation : Columbiad Arrivée : 2200Avatar : Daisy Ridley Crédits : lilousilver (avatar)
L'idée de devoir se mêler de l'existence de quelqu'un n'est jamais agréable. D'accord il l'a déjà fait mais toujours, estime-t-il, avec des intentions honorables. Quoique aider Io n'est pas le moins honorable du monde. Mettre un terme à sa carrière n'est néanmoins pas une initiative facile. Inutile de se leurrer, c'est ce qui lui arrivera quand il le dira à ses supérieurs. Le temps qu'elle se rétablisse et qu'elle puisse démontrer de nouvelles dispositions à faire ce que l'on attend d'elle. Leandro doute de réellement décider de facon appropriée ce qui lui irait le mieux, et à la fois il se dit qu'il n'y a pas trente-six solutions. Qu'une serait sans doute d'être là pour elle et de veiller sur la demoiselle. Il n'a pas le temps, pas l'envie non plus. Le serveur lui sauve la mise ce soir en apportant leur commande. La discussion devient plus légère, les soucis mis de côté.
Vient le moment de filer et Leandro ne peut s'empêcher de la raccompagner. Il faut être honnête, ce n'est pas vraiment ce qu'il fait d'habitude, mais le moment est important, avec les mois qui voient la libération de Luke, et il se dit qu'elle a sans doute besoin de soutien. Ils n'en n'ont pas discuté cette nuit. C'est bien mieux pour tout le monde.
Il est invité à rentrer. Les quartiers de la belle sont toujours ouverts pour lui, et il s'y rend toujours avec délectation.
Évidemment ce n'est plus vraiment comme avant, mais au moins il y a quelque chose qui ne change pas. C'est qu'il la connait très bien. Ses habitudes entres autres. Fumer n'en fait pas partie. Il n'est même pas en train d'espionner ou quoi que ce soit, c'est juste que son regard s'est posé dessus par hasard. Il n'est pas non plus stupide et tout ce qu'il apercoit dispersé autour d'eux, il sait que ce n'est pas à elle.
Sans être forcément très curieux à propos de qui est vraiment la personne à qui appartienne ses affaires, il entame la discussion.
- Je vois que t'as des visites désordonnées.
Ca le fait se marrer parce qu'il a plus ou moins compris ce qu'il se passe. Aucune gène néanmoins dans sa voix, c'est comme se diriger à une vieille amie, comme s'il discutait avec River ou Galina.
Juste qu'en fait ce qui touche à Elara, il n'est pas sûr de savoir de quoi il retourne. Cela fait assez longtemps qu'il n'essaye plus de deviner quoi que ce soit, se faire dissimuler l'existence de Luke à un moment donné de leur relation n'a pas fait que du bien. Sans doute pour cela qu'il n'est pas très enthousiaste quand il parle, pas que cela soit de la rancoeur, mais juste après tout, une absence de réel intérêt. Il reste tendre mais pas impliqué. Les années de séparation ont malheureusement creusé le fossé que même la plus pure amitié n'arrive à remplir. Mais Leandro agit comme il le ferait avec n'importe qui. Pas intrusif mais juste loquace.
Sujet: (#) Re: I know from her smile that tonight will be fine [Elara]
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Sam 3 Mar - 11:59
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