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  I'm only human after all
MessageSujet: (#) I'm only human after all    I'm only human after all 3ViG0Cu Mer 21 Fév - 10:33
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Je tirais derrière moi la porte de la cabine de douche et dès qu’elle fut refermer, l’eau se mit à couler au dessus de ma tête. Elle rencontra mes cheveux, mes épaules avant de glisser le long de mon corps. J’avais réglé la température si fort que cela créait de la vapeur d’eau, m’enfouissant dans un nuage bienvenue. Alors que je commençais à tourner dans la cabine, j’avais pensé qu’une bonne douche permettrait de me calmer, de me faire l’esprit plus clair et tout ce genre de choses bienvenues. Surtout dans ma situation. Je passais une main dans mes cheveux, les plaquant au passage sur mon crane et m’assurant que l’ensemble de ma chevelure était bien mouillé. Dans ma tête, j’essayais de compter le nombre de jours depuis le départ de Caderyn. Enfait, je n’y arrivais pas. J’avais un rythme de vie trop bordélique et irrégulier qui ne pouvait donc pas me servir de repère sur les journées qui passaient. Je pouvais même pas compter par rapport aux repas que je prenais parce qu’il m’arrivait de rester plusieurs jours sans manger. Je pouvais pas compter le nombre de fois où les lumières de l’arche s’éteignait parce que j’étais majoritairement dans des endroits où le cycle des lumières n’étaient pas respecté. Le travail, ma cabine, etc… Pas mal le travail d’ailleurs. J’aurais pu demander à Charlie, cette IA qui accompagnait notre vie. Surement que l’IA aurait pu me dire depuis combien de temps, il n’était plus à la cabine. Mais ça me faisait trop peur. J’avais respecté son voeux de le laisser partir, sachant que lutter n’arrangerait rien. Je l’avais vu depuis mais j’étais restée un peu plus sur la défensive. Heureuse de le voir, heureuse de sentir ses bras autour de moi quand il m’avait enlacée, mais incapable de savoir ce que je devais faire. Je supposais qu’il l’avait senti. Etait-ce pour ça qu’on ne s’était vue que dans des lieux publiques, qu’ils soient fréquenté ou non ? Parce que lui aussi il savait que si nous étions que tous les deux, sans risque d’être interrompu, cela changerait la donne ? Peut-être, je suppose que je ne le saurais jamais réellement. Je soupirais en attrapant la bouteille de savon qui était posé dans la douche. J’avais peur que si la situation s’éternisait, nous arrivions à un point de non retour. Et se voir en public, observé par le monde autour, ne m’aidait pas pour le moment. Je voulais bien sortir avec lui, ne pas que se voir à la cabine. Mais ça serait pas pareil. Là j’avais l’impression d’être une ado qui devait se cacher, c’était pas agréable. Alors quand quelqu’un était venu me transmettre les affaires que Caderyn avait sur lui quand la flotte l’avait retrouvé, j’avais saisi l’occasion. Il n’avait pas moyen de venir les chercher avant que je ne sois là. Parce qu’il ne savait pas qu’on les lui avait déjà restituées. J’avais donc attendu de savoir que j’avais un peu de temps devant moi et je lui avais envoyé un message via Charlie, lui disant de passer s’il le pouvait, qu’il y avait des trucs pour lui. Il m’avait répondu qu’il viendrait après le travail. Ce qui voulait dire d’ailleurs que je ne devais pas trop trainer sous la douche. Je finissais par en sortir, tout de même peu à l’aise avec l’impression que j’avais de le piéger. Mais je devais le faire. Je devais faire bouger les choses. Lui faire savoir que le temps dont j’avais besoin avant de passer à une nouvelle étape je l’avais largement eu là. Une fois emmitouflée dans ma serviette, je me brossais les cheveux et regardais mon reflet dans le miroir. J’aurais pu me maquiller mais je sentis une espèce de flemme m’emparer. Je me séchais les cheveux avant de passer mes “vêtements”. Enfin mes sous-vêtements plutôt parce qu’ayant choisi de jouer la carte de la séduction, je comptais pas passer d’autre vêtement que des dessous en dentelle et un peignoir en soie. Je soupirais de soulagement quand, passant un ensemble que je n’avais pas porté depuis le “décès” qui n’en était pas un de mon mari, je vis qu’il m’allait encore. Je refermais la ceinture de mon peignoir et allait dans notre “cuisine” comme il l’appelait. J’attrapais une boisson à base de concentré de fruit et une barre de céréales dont je laissais les emballages bien en vue sur la table, preuve du fait que oui j’avais mangé. Je finissais à peine ma boisson quand j’entendis des coups frappés à la porte. Un sourire se glissa sur mes lèvres quand Charlie me confirma l’identité de la personne. J’allais lui ouvrir la porte, pas en grand, me dissimulant derrière elle et assez contente de voir qu’il ne resta pas sur le pas de la porte. Hey… Mon sourire était doux, mes yeux brillaient. Je refermais la porte et, profitant qu’il me tournait le dos car il venait de franchir le seuil, j’entre-ouvrais mon peignoir. Doucement, je glissais une de mes mains dans les siennes alors que mon autre main se posa sur le haut de son bras. Je le faisais légèrement pivoter quand il se tourner vers moi avant de me hisser sur la pointe des pieds, me penchant en avant, mettant nos deux corps en contact avec l’excuse d’aller l’embrasser juste au coin des lèvres. Avant de déposer un baiser rapide sur ses lèvres. Tu vas bien ?

MessageSujet: (#) Re: I'm only human after all    I'm only human after all 3ViG0Cu Mer 21 Fév - 15:31
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« Caderyn, vous avez reçu un message de la part de votre femme. Elle vous demande de venir la rejoindre à votre cabine car elle a des affaires vous appartenant » J’observais dans le vide alors que l’IA m’expliquait plus clairement. « D’accord, peux-tu lui dire que je serais là dans une heure trente environ ? » Je lui annonçais une heure et demie parce que je voulais prendre le temps de me préparer. Si Elis nous étions revu plusieurs fois depuis que je lui avais annoncé que je comptais déménager provisoirement, il n’en restait pas moins que quand j’allais la voir, je voulais faire bonne impression. Une heure trente me laissait largement le temps de me préparer, de prendre une douche, de m’habiller, bref, de faire les choses correctement. Je me doutais bien qu’il ne s’agissait que de récupérer des affaires mais chaque fois que je pouvais la voir, mon cœur accélérait et les papillons s’accentuaient dans mon ventre. Si j’avais bien appris une chose de ces dix jours loin d’elle, c’était que je l’aimais et que j’avais besoin d’elle. Elle me manquait cruellement et pas un jour ne passait sans que je me demande si c’était la bonne réaction que j’avais eue. Si le fait de m’éloigner était réellement une bonne idée. Je pensais à elle tout le temps ou presque et mon corps commençait à le ressentir. De manière peu louable, j’avais envie d’elle, physiquement. Nous n’avions fait l’amour qu’une seule fois depuis mon retour. Une fois en deux ans, c’est peu. Très peu. Bien trop peu pour moi. Pourtant, je savais qu’être physique, que d’écouter nos envies intimes, ne faisait qu’aggraver la situation. Cela embrouillait nos esprits, nous éloignant de notre but initial, celui de vivre ensemble. C’était une mauvaise idée en tout points et pourtant, à chaque fois que je la voyais, j’avais juste envie de lui sauter dessus comme le ferait un adolescent en manque. Ceci étant, si je n’étais pas un adolescent en manque, j’en avais tout l’air. Seul l’âge changeait.

Je passais lentement récupérer un item de mon choix avant de me diriger vers la cabine. Le chemin jusqu’à Helios se déroula rapidement. Dans ma tête, je m’étais plusieurs fois imaginé ce moment, reconnaissant dans mon esprit chaque pas qui me menait jusqu’à Elis. Chaque pas que je voulais gravir. J’en rêvais la nuit – quand je ne faisais pas de cauchemars. Un virage, un autre, une ligne droite et j’arrivais en face de la cabine. Je m’arrêtais devant la porte, comme je l’avais fais le jour de mon arrivé et je m’annonçais. J’attendais, patiemment, que le moment arrive. Le moment où je pourrais la voir, me sourire, m’embrasser peut-être. Je ne rêvais que de cela. Savoir qu’elle allait bien était ce qui me permettait de tenir. Même si elle n’allait probablement pas si bien que ça. Un sourire illumina mon visage quand je la vis et, instinctivement, sans même attendre son accord, je rentrais dans la cabine. Je me retournais pour l’observer et me rendre compte que… elle ne m’avait pas attiré ici juste pour récupérer des affaires. Sa main s’empara de la mienne et se hissant sur la pointe des pieds, ses lèvres virent rapidement rencontrer les miennes. Je posais mon visage contre le sien en souriant. « Mieux maintenant que je suis là » Ma voix était calme et douce. Je la repoussais lentement, avançant dans la cabine. Je tendais ma main vers elle, lui offrant une fleur que j’avais achetée sur le chemin. Je n’en connaissais pas le nom mais je me dis qu’elle apprécierait sûrement le geste. C’était d’ailleurs probablement elle qui l’avait fait poussé, de toute façon.

Tentant de garder mon calme, je voyais le peignoir en soie qui pendait lentement, laissant découvrir des morceaux de lingerie noire. Une lingerie qui mettait en valeur Elis comme jamais. Une lingerie qui m’était destinée, à n’en pas douter. Mais une lingerie à laquelle je devais résister. Je m’étais fait cette promesse, je ne pouvais pas la briser. « Tu es magnifique, comme toujours ». Je m’avançais avant de m’asseoir sur une chaise et de la regarder. Je pouvais voir ses jambes nues qui gambadaient dans l’appartement, m’appelant comme au premier jour. « Tu… » Je me perdais dans mon imagination, ne me rappelant même plus le début de la phrase. Cette femme était le diable. Elle savait que c’était mal, elle s’avait que son opération séduction était une mauvaise idée mais elle me connaissait si bien. Elle savait que j’en rêvais. Elle en rêvait probablement autant que moi. Me rappelant de raccrocher ma mâchoire au reste de mon visage et dans un mouvement de la tête de gauche à droite, je reprenais mes esprits. « Tu disais que tu avais quelque chose pour moi ? » Encrant solidement mes pieds au sol, je luttais de toutes mes forces contre mon envie de tout renverser sur mon passage pour la retrouver.
MessageSujet: (#) Re: I'm only human after all    I'm only human after all 3ViG0Cu Mer 21 Fév - 22:43
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Je vois bien au visage de Caderyn qu'il a tout à fait remarqué la tenue dans lequel je l’attend. Cela ferait presque naître un sourire sur mes lèvres si je n’avais pas directement apposées celles-ci à son visage. Ce fut un baiser court, rapide parce que je connaissais mon peu de contrôle si je ne faisais pas ça. Je m’inquiète de comment il va. Je ne suis pas certaine que la réponse soit positive. J’avais entièrement conscience que son retour devait être difficile. J’avais aussi compris qu’il n’était pas prêt de se remettre de ce qu’il avait vécu hors de l’Arche. Mais pourtant, son visage encore posé contre le mien, il me donna une réponse positive. Viens plus souvent alors… Une petite phrase innocente mais qui donnait le ton sur le programme de cette fin de journée. Enfin, sur une partie : celle où je comptais lui faire savoir que je voulais le voir plus. Que je voulais qu’il revienne. Mais il doit avoir compris mon autre idée parce qu’il se détache de moi avant de me rendre une fleur. Mes yeux tombent dessus par hasard, ayant capté le mouvement de sa main. Je reste quelques secondes sans voix. Avant de sautiller presque, d’aller poser un baiser sans aucune arrière pensée sur sa joue. Merci ! Elle est splendide ! Je l’attrapais avec prudence dans mes mains tout en me dirigeant vers la cuisine. J’ouvrais un placard pour un sortir une petite tasse, adaptée à la taille actuelle de la fleure. Et elle est en super bon état ! Je pourrais peut être même la rempoter derrière. J’ai les yeux qui brillent alors que je regarde la petite merveille devant moi. Mais je me retiens. De parler plus, de partir dans mes délires de botaniste. Je me mordillais les lèvres alors que je touchais une dernière fois les pétales délicats. Merci beaucoup. Pour la fleur… et pour le compliment. Tu es beau aussi aujourd'hui. J’attrapais le petit pot que j’avais improvisé pour la fleur, tout en suivant les mouvements de Caderyn vers une chaise, et j’allais l’installer sur une étagère. Elle serait très bien ici. J’entendis la phrase pas finit de mon mari et je souris, profitant de lui tourner le dos pour ça. Doucement je frottais le bas d’une de mes jambes de mon pied nu, tout à fait consciente qu’il avait probablement envie de remplacer mon pied par sa main. Et moi j’avais envie qu’il le fasse. Je voulais qu’il touche chaque centimètre carré de ma peau. Je me retournais juste à temps pour le voir fermer la bouche et me rapprochais dangereusement de lui. Juste assez pour aller poser ma main sur son genou, presque innocemment. Je penchais la tête sur le côté, faisant tomber de mes épaules mes cheveux encore humides. J’avais quelque chose pour lui ? De quoi est-ce qu’il… ah oui. Je me rapprochais encore, curieuse de voir à quel moment il me repousserait s’il le faisait. Mes jambes touchaient les siennes et je glissais un genou entre les siens. Ils ont ramené les affaires que tu avais sur toi quand tu es revenu. D’un mouvement de la tête je désignais le paquet sur la table du salon. Je n’y ai pas touché. Je me suis dit que tu préférais sûrement le déballer toi même. Si tu te souviens où on range les choses ici... Le sous entendu était clair : je considérais que ses affaires allaient rester ici. Comme je considérais qu’il allait rester ici. Doucement je glissais ma seconde jambe entre les siennes, finissant de faire tomber la ceinture de mon peignoir. Je glissais un bras autour de son cou avant qu’il n’ait pu bouger. Mon sourire quittait pas mes lèvres alors que je portais celle ci sur sa joue tout près de son oreille. Mais je reconnais que ce n’était qu’une excuse pour te voir. Je voulais qu’il sache. Qu’il sache que j’avais envie de le voir. Que le stade où je le fuyais était derrière nous. J’attrapais sa main que j’allais poser sur ma taille alors que je déposais plusieurs autres baisers sur sa joue. J’ai l’impression d’être une ado à nouveau et de devoir trouver des excuses pour te voir et t’embrasser en cachette. Ou rêver que tu te jettes enfin à l’eau et me demandes d’être ta copine entre deux séances de révisions… Je rigolais en évoquant ce passé qui me semblait lointain. À un moment où j’étais beaucoup plus innocente que je comptais l'être aujourd'hui. A un moment où je ne connaissais pas encore ces baisers. Ou quand je les connaissais depuis peu et déjà pouvait aussi peu m'en passer qu’aujourd'hui. Caderyn était pire qu'une drogue à laquelle j'aurais été dépendante. J'arrêtais mon visage à quelques centimètres à peine du sien. Je pouvais sentir son souffle qui me chatouillait. J’avais envie de ne pas attendre et de l’embrasser. J’avais envie de lui retirer tous ses vêtements dans la seconde. Mais j’allais faire preuve d’un minimum plus de tenue que cela. Sauf qu'on est plus des ados : embrasse moi, Cade. J’avais envie qu’il m’embrasse. Qu’il me fasse tourner la tête comme seul lui avait jamais pu faire. Qu’il m’attire à lui un peu plus. Qu’on ne se contente pas d’un baiser échangé en cachette. Je voulais qu’il me fasse l’amour ce soir et je savais qu’il me restait plus d’un tour dans mon sac pour y arriver.

MessageSujet: (#) Re: I'm only human after all    I'm only human after all 3ViG0Cu Jeu 22 Fév - 17:12
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J’essayais de tourner la tête pour observer le paquet posé sur la table du salon. Ça ne m’étonnait pas qu’il ne soit pas plus gros. Lorsque j’avais enfin réussi à rejoindre la Flotte, je n’avais pas grand chose sur moi. Des habits, quelques bricoles pour survivre mais ma vie ne m’offrait pas de grandes possibilités. Une seule chose m’intéressait dans ce paquet, une chose que je voulais absolument récupérer avant de brûler le reste afin de tirer un trait sur cette partie de ma vie et me concentrer sur l’avenir. Mon avenir avec Elis au sein de la Flotte. Ce n’était que mon objectif. Mais pour cela, il y avait de nombreuses choses qu’il me fallait encore régler. Tant sur le plan administratif que sur le plan personnel. Je n’étais pas encore le parfait citoyen de la Fédération. Pour eux, je représentais toujours une menace. À mon plus grand désarroi, cela m’empêchait de travailler là où je le voulais. Cela devait être une satisfaction pour ma femme, d’ailleurs, vu qu’elle se faisait une joie de me le rappeler depuis mon retour. Je passais les détails concernant le fait qu’elle m’avait choisi en étant parfaitement consciente de mon métier et des dangers. Nous nous battions suffisamment sur les choses réellement importantes, je ne voulais pas le faire sur les broutilles. Je notais dans sa voix l’invitation qu’elle me lançait. Une suggestion plutôt bien passée et qui m’arracha un sourire. Elle voulait que je le déballe ici. Elle voulait que je revienne vivre, évidemment. Pourtant, je n’étais pas sûr d’être encore prêt à cela. Je n’étais pas sûr que nous soyons prêts à vivre ensemble. Je savais que j’attendais toujours des choses bien différentes d’elle et sa tenue des plus suggestives le laissait supposer à merveille. Elle me tentait avec son corps – des plus divins – voulant faire faiblir la partie de mon corps la moins noble.

Et bien évidemment que j’en avais envie, j’avais envie de lui sauter dessus, de lui arracher ses stupides sous-vêtements ainsi que les miens pour passer mes journées avec elle. Mais ce n’était pas une bonne idée, je le savais. Le sexe, aussi bon puisse-t-il être, n’était qu’un moyen d’embrouiller nos esprits, de nous concentrer sur les mauvaises choses. Je ne pensais pas être capable de lui refaire l’amour et de la voir partir quelques minutes après pour rejoindre sa sœur où je ne sais qui. Je pense qu’une fois était bien suffisante. Et même si j’étais capable de lui faire l’amour suffisamment longtemps pour qu’elle ne soit plus capable de se lever de ce lit, je devais faire preuve de sagesse. Quelqu’un devait bien garder les pieds sur « Terre » ici. Si ça n’était pas elle. Je devais reprendre les devants. J’observais alors que le peignoir finit de s’ouvrir, dévoilant les somptueuses formes de ma femme. Ses baisers me déconcentraient, réellement. J’étais à un rien de craquer mais je devais tenir. Je ne luttais pas lorsque sa main attrapa la mienne pour la poser sur sa hanche. J’étais capable d’un contact physique sans lui sauter dessus, bien évidemment. Elle me couvrait de baisers, de baisers sensuels et joueurs. Elle était forte, très forte. Mais j’étais capable de self-control, je l’avais testé pendant plusieurs années. Il m’arrivait d’être capable de lui résister. Seulement, peut-être pas après deux ans séparés. J’étais capable de lui résisté lorsque la dernière fois que nous avions fait l’amour datait d’au plus une semaine. Au-delà, mes forces avaient tendance à me manquer. Mais ce petit jeu, je pouvais le gagner, je le savais. J’écoutais ses mots, m’arrachant avec un sourire. « Tu ne préfères pas être ma femme plutôt que ma petite copine ? »

Son visage était si proche du mien que je pouvais voir chaque petite imperfection sur sa peau qui rendait ma femme encore plus parfaite, je pouvais voir les séquelles de nuits, journées à pleurer, je pouvais voir la vie dans ses yeux, son envie, je pouvais voir une femme complète et parfaite, pour moi. Elle était parfaite pour moi et je n’en n’avais jamais douté. Et c’est pourquoi il parfois dur de lutter contre ce stupide destin. Mais il faut savoir le faire, je ne suis pas le plus doué, mais je sais le faire. Je ne répondais pas à son ordre, immédiatement. Pensant intérieurement le pour et le contre de sa demande avant de me rendre compte que j’en avais envie, cruellement envie et qu’un baiser n’engageait à rien. Serrant sa taille contre la mienne, je franchissais les centimètres restant pour venir l’embrasser. L’embrasser avec passion, avec envie, mais avec retenue également. Le baiser était aussi long que langoureux. Il réveillait chez moi, comme à chaque fois, cette chaleur intense. Ce sentiment d’être là où il faut être. Ma main se promenait encore sur le dessus de son peignoir, remontant lentement jusqu’à son épaule où, avec une petite pression, je le laissais tomber au sol, la laissant uniquement en sous-vêtements. Et, comme frappé par quelque chose, me ramenant à la réalité, je rompais le contact. Je restais comme ça, quelques secondes, à la regarder dans les yeux, cherchant au plus profond ce qu’elle désirait vraiment et je pouvais bien voir que c’était moi. Je me levais de la chaise et m’approchait de la table du salon, cherchant un moyen de m’extirper ces idées de la tête. J’arrivais devant le paquet que j’ouvrais avec détachement et pourtant une certaine concentration. Après plusieurs secondes à chercher, je trouvais enfin ce que je recherchais. Je sortais la lettre, la seule chose qui avait compté pour moi pendant ces deux années. « Te voilà » Je la déposais lentement contre mon cœur, geste que j’avais l’habitude de faire avant de me déplacer et la poser sur la table de la cuisine, là où Elis était toujours. Il s’agissait d’une lettre qu'elle m'avait écrite lorsque nous n'étions que des étudiants. Un petit mot doux que je gardais tout le temps sur moi lorsque je partais en mission, à l'époque. Et c’était tout ce qui comptait pour moi. « Cette lettre m’a permis de tenir pendant deux ans. C’est grâce à cette lettre que je ne suis pas devenu fou. C’est grâce à toi, ton sourire et ta joie de vivre que je ne suis pas devenu fou, Elis. » Je la regardais avec un sourire timide mais toujours avec une certaine distance. « Je t’aime »
MessageSujet: (#) Re: I'm only human after all    I'm only human after all 3ViG0Cu Sam 24 Fév - 19:17
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Je ne pouvais m’empêcher de sourire quand j’évoquais mes souvenirs d’adolescente, ou de jeune adulte. Mes souvenirs de nos débuts ensemble, ou même de avant que nous soyons ensemble. Il y avait quelque chose de drôle à tout cela sans que je ne sache trop pourquoi. Probablement parce que tous ces souvenirs étaient imprégnés de bonheur, comme une majorité de mes souvenirs avec Caderyn. Je le sentis sourire aussi alors que j’évoquais tout cela et je sus que d’une certaine façon mon plan fonctionnait. Parce que je voulais lui rappeler tout cela pour qu’il se souvienne combien nous étions bien ensemble. J’avais envie qu’il se souvienne, réellement en se remémorant nos gestes, nos paroles. Parce que j’avais espoir que ça lui donne envie de se battre pour que notre couple survivre. Et pour le moment, j’avais aussi terriblement envie qu’il revienne. Je savais que les premiers jours après son retour, j’avais pas vraiment été correcte. Que j’avais pas fait ce qu’il fallait. Mais j’avais plus vraiment l’impression que nous étions ensemble quand il ne vivait plus ici, et c’était peut être encore pire que de le savoir ici sans que l’on puisse se voir beaucoup. Je souris en l’entendant me poser une question. J’ai bien l’intention d’être les deux. J’étais sa femme, après tout nous étions mariés. Mais nous avions été séparés depuis si longtemps que je me faisais pas trop d’idée sur le fait que pendant encore un moment nous allions nous comporter différemment qu’avant. Il m’était passé par la tête que se comporter comme un couple qui se découvrait pour la première fois serait peut être plus simple. Je ne lui disais pas. Surtout que je ne voyais pas de manière de formuler ça qui risquait pas de créer une nouvelle dispute. Mais l’idée restait là, dans un coin de ma tête. Doucement, et un peu joueuse pour le coup, je lui demande de m’embrasser. Non, je lui demande pas, je lui donne l’ordre en quelques sortes. Quelques secondes passent, bien trop longues à mon goût, et je me demande s’il va pas me répondre que non. Jusqu’à ce que sa main sur ma taille se fasse plus ferme et qu’il m’attire à lui en posant ses lèvres contre les miennes. Je criais victoire intérieurement alors qu’il me donnait ce baiser passionné dont je rêvais depuis des jours. Je me rapprochais de lui encore un peu plus quand sa main rejoint mon épaule et fit tomber le peignoir. Je n’étais pas bien vêtue, seulement de mes sous-vêtements, mais je n’avais pas le moins du monde froid. Trop réchauffée par les envies qu’il faisait naître en moi et par son corps accolé au mien. Puis il mit fin à ce baiser, sans que je ne m’y attende. Je reprenais mon souffle, le fixant dans les yeux et essayant de deviner ce qu’il pensait. Il avait l’air de douter. J’étais qu’à moitié surprise. Même moi je doutais réellement que ce que je faisais soit la bonne chose à faire mais j’avais décidé de ne plus me préoccuper de ça pour le moment. Je voulais juste ce moment, tous les deux. Je serais déçue si mes envies restaient des envies mais je serais déjà comblée, d’une certaine manière, si j’arrivais juste à le convaincre de rester toute la soirée et la nuit. Je le suivais du regard alors qu’il allait chercher jusqu’à la table du salon pour ouvrir le paquet qui était arrivé. Je le regardais fouiller dedans avec intention. Que cherchait-il ? Parce qu’il cherchait quelque chose, j’en étais certaine. Il ne faisait pas que regarder. Il y avait cette question dans ses yeux depuis que je lui avais dit que le paquet était arrivé. Il parla et je me demandais si c’était à moi ou à l’objet qu’il sortait du paquetage. Il revient jusqu’à moi, en gardant tout de même une certaine distance et mes yeux s’accrochèrent au bout de papier. Une lettre ? Qu’est-ce que… J’ouvrais des yeux surpris en comprenant ce que c’était. Depuis quand lui avais-je pas écrit de lettres ? Depuis des années. Quand nous venions à peine de nous mettre ensemble… ou quelques unes juste après notre mariage. Je me souvenais pas l’avoir fait depuis. Je souris, attendrie. Je t’aime aussi… Je touchais doucement le papier de la lettre avant de me retourner vers Caderyn. J’allais déposer un baiser sur ces lèvres. Un baiser doux et amoureux. Sans arrières pensées pour cette fois. Je me reculais légèrement mais laissais ma main sur son bras que je caressais tout doucement. Je pensais pas que tu avais gardé mes lettres… Même si moi j’avais encore le tout premier tee-shirt que je lui avais piqué pour dormir dedans chez lui. Mais stupidement, alors que pourtant je le connaissais, j’y avais pas pensé. Et je n’aurais pas cru que ça aurait survécu à son séjour forcé chez les pirates. Et tu te dis pas que j’étais trop niaise à l’époque ? Je soulevais un sourcils, à la limite du rire en lui disant cela. Je me rapprochais à nouveau de lui, glissant mes bras le long de sa taille et l’attirant vers moi. Je sentais qu’il n’allait pas craquer tout de suite. Ce qui ne m’empêcha pas de caresser doucement son dos ou de frotter ma jambe contre la sienne. Il y avait quelque chose de plaisant à sentir le tissu de ses vêtements contre ma peau nue. Ni d’aller l’embrasser avec passion mais de façon assez courte. Est-ce que tu accepterais de rester manger ? J’ai suffisamment pour deux et, promis, je ferais l’effort de manger. Le sous entendu que je mangerais surement pas s’il restait pas était assez clair. Et j’avais espoir que ça le motive à rester un peu. Et manger ici. Pas dehors. Je veux passer du temps avec toi, que tous les deux. Sans personne autour. Comme avant. Ca aussi j’avais bon espoir que ça le motive.

MessageSujet: (#) Re: I'm only human after all    I'm only human after all 3ViG0Cu 

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