1 |Il a été abandonné sur un astéroïde, une fois. Il a juré que ça ne se reproduirait plus et garde une grosse rancœur à l’encontre de celui qui l’a laissé pour mort dans cet environnement hostile. La chance a fait qu’il s’est rapidement fait récupérer par des vaisseaux de la flotte, une chance qu’il ne sous-estime pas.

2 |Sans être croyant, ce coup de pouce du destin à sévèrement ébranlé sa vision de la religion. Refusant catégoriquement la vision d’un Dieu unique, il s’imagine plutôt qu’un destin lui a été assigné et qu’il n’est pas mort car il n’a pas encore eu l’occasion de l’accomplir. Quel est ce destin, il n’en sait pour le moment rien. Peut-être uniquement de se venger. Il attend que le chemin se dévoile devant lui tout en cherchant à se faire une place dans la station.

3 |Tout le passé qu’il a raconté à son arrivée sur la station est faux. Habilement falsifié depuis un moment, son identité est fabriquée de toute pièce et mis au goût du jour par d’anciens contacts présents sur le colosus. Son véritable nom est Aldor Entun.

4 | Auparavant mercenaire réputé pour son efficacité et sa cruauté pour son aisance aux commandes de son chasseur, il a été trahi par Ethan et laissé pour mort sur un astéroïde. Récupéré par une équipe de mineurs provenant de la flotte, il cacha soigneusement ses origines en s’inventant un faux nom. Cependant, il garde précieusement en mémoire les années passées en tant que mercenaire, tout en profitant de sa seconde chance pour faire figure d’honnête homme.

5 |Ses rivaux et détracteurs ont eu tendance à s’écarter assez rapidement de son chemin, soit par la menace, soit par des méthodes un peu plus musclées. Naturellement, personne ne put vraiment le relier à quoi que ce soit, mais personne ne voulut non plus se mettre en travers de son chemin après quelques démonstrations de force.

6 |Il déteste porter son uniforme. En plus de le trouver horriblement laid, il le gratte et l’étrangle constamment. Impossible cependant de faire entendre raison aux tailleurs qui se sont contentés de lui dire que le protocole exigeait un écart de deux millimètres maximum avec son cou et que tout avait été fait sur mesure comme il était d’usage de le faire. Cette fois-ci, ce fut lui qui fut incapable de prouver quoi que ce soit, mais il soupçonne tout de même fortement cette bande de malandrin de lui faire payer le ton désagréable qu’il a utilisé la première fois qu’il est venu commander un uniforme.

7 |Habile avec un blaster ? Oui, mais seulement à bout portant. Il vise très mal en dehors du cockpit d’un chasseur et ça s’est ne s’est pas arrangé lorsqu’il est rentré dans les rangs du vaisseau. Savoir tirer n’est pas une obligation pour le capitaine et ses officiers, il n’a donc jamais pu suivre une meilleure formation que celle reçue sur le tas pendant ses années de piraterie.

8 |Contrairement à son talent au blaster, Khan est très doué pour se débarrasser de quelqu’un à mains nues. Pouvant à la fois compter sur son imposante carrure pour clore un combat et sur son habileté acquise au fur et à mesure des rixes et divers affrontement qu’il a pu connaître, il est devenu redoutablement doué pour mettre hors d’état de nuire n’importe qui, à condition qu’il ou elle n’ait pas suivi un entraînement poussé dans le domaine.

9 |Ses parents ne souhaitaient pas se séparer de leur fils unique au moment où le triumvirat rapatriait les colons sur Terre, cependant sa mère, une fervente défenseuse de la fédération, ne désirait pas que son fils soit condamné à rester sur Terre dans un monde où l’exploration spatiale était de mise. Aussi elle décida, sans se concerter avec son mari, de le confier à un groupe de mercenaires dont son frère faisait partie, lui recommandant de prendre soin de l’enfant jusqu’à ce que la situation se calme. Alors âgé de 12 ans, Khan ne souhaitait pas se séparer de ses parents, mais il finit par écouter sa mère et par fuir avec son oncle, sans avoir eu le temps de revoir son père.

10 |Il est resté avec les mercenaires pendant de longues années, s’encanaillant au fils des années passées dans un environnement peu propice à l’épanouissement d’un enfant, comprenant rapidement que seul son oncle souhaitait le protéger contre le danger que représentaient les missions. Il s’endurcit rapidement, ne souhaitant pas être dépendre de qui que ce soit dans une compagnie où la solidarité était inexistante. C’est ainsi qu’à ses dix-sept ans, Khan était déjà l’un des mercenaires les plus redoutés pour son habilité à utiliser ses poings, réputation qui ne cessa de grandir jusqu’à ses vingt-quatre ans, âge auquel il fut laissé pour mort sur un astéroïde.