« C’était gentil de ta part, de donner tant d’argent aux vétérans… » Ses cheveux gris étincèlent à la lumière sous les doigts de sa compagne. Son sourire ne s’éteint pas alors qu’elle revient se lover contre son amante avec un soupire, sa main hésitant la peau satinée de sa cuisse. « - Je sais mieux que quiconque… combien l’armée se donne à fond… » {#}lamantedelacommandante{/#} {#}romanceinterdite{/#} {#}noloveinpolitics{/#} {#}extraits{/#} {#}freesamples{/#}
« C’était gentil de ta part, de donner tant d’argent aux vétérans… » Ses cheveux gris étincèlent à la lumière sous les doigts de sa compagne. Son sourire ne s’éteint pas alors qu’elle revient se lover contre son amante avec un soupire, sa main hésitant la peau satinée de sa cuisse. « - Je sais mieux que quiconque… combien l’armée se donne à fond… » #lamantedelacommandante#romanceinterdite#noloveinpolitics#extraits#freesamples
(Amuse-bouche)OU L'ENFANCE AU GOUT DE CENDRES | Certains sont nés sous les bonnes étoiles, n'ont manqués de rien. Ce ne fut pas ton cas. Oh, ce n'est pas l'amour qui a fait défaut, ce n'est pas la tendresse aux abonnés absents, c'était l'argent sonnant et trébuchant. Ton enfance fut bruyante, ancrée dans la pauvreté et la nécessité. Tes parents se tuaient à la tâche pour trois fois rien, si vite dilapidé, envolé par les bouches trop nombreuses à nourrir, les factures sous lesquels ils étaient ensevelis. Et la haine de la misère s'est doucement immiscée, gravée en overdose de douleur, de rancoeur. Très vite, pour la famine qui te rongeait l'estomac, tu leur en as voulu à ses parents qui faisaient trop d'enfants. Tu les as méprisés, niés dès que tu as pu. Et sans doute que sans même le comprendre, l'apprendre, ils ont semés la graine de la rébellion, d'une ambition : Tout faire pour s'en sortir, pour ne pas avoir cette vie à vivre. Et peut-être n'ont-ils jamais compris, appris au point où tu ne les as jamais traité comme ta famille. D'eux, il ne reste que la passion en pagaille, le succès dans ton sillage et cette inflexibilité envers ceux qui trempent dans la pauvreté. Il y a même une forme de dégoût. Comme si tu voyais là tout ce à quoi tu as échappé, tout ce qui peut encore te rattraper. Et la volonté n'en est que plus assenée, plus raisonnée : Tu feras tout pour t'en sortir, même le pire.
***
Spoiler:
ZONE CINQ, TERRE ; FÉVRIER 2197 | « Je suis sûre que t'arrive pas à le faire ! Peuh, je suis trop cap. Nan, parce que t'es un petit minus de rien du tout. », gargouillent les voix de sœur n°7 et frère n°8. La petite fille brune aux airs revêches a les poings sur ses hanches, le regard chocolaté encrassé de cette lueur de défi au plus jeune de la fratrie. Installé sur la table du salon, tu grinces des dents, haïssant leur vacarme, parfois leur larmes et leurs petits drames. C'est toujours pour des banalités, des futilités en plus. « Bien sûr que si ! Bien sûre que non ! Tu dis des bêtises parce que mââââdame se prend pour la plus grande du monde sous prétexte que tu es la plus âgée et bha, moi, j'te trouve nulle, nulle, nulle ! C'est toi le NUL ! Débile ! Mocheté ! Adopté ! On t'a trouvé dans une poub - Lana ! Hector ! Taisez-vous, j'essaie de bosser, bordel ! », imploses-tu, sous les yeux médusés, sculptés en forme de soucoupes volantes. D'habitude, à cette heure, seuls leurs cris agitent le petit appartement miteux, toi, tu te tais et tu restes concentré. « Et pourquoi on devrait se taire ? Parce que t'étudies ? Parce que t'crois plus intelligent que nous, entouré de tes bouquins. Leur mépris est salé, presque autant que l'acidité qui te fait jeter un regard noir aux gamins. D'façon, tu es pas normal, je suis sûre que c'est toi l'adopté, le nez se retrousse, mauvais comme si ce qu'elle piaillait, disait avait de l'importance. Oh, excuse-moi de vouloir un avenir. Mais ça doit être trop éloigné de tes deux neurones qui s'entrechoquent et parfois, je dis bien, parfois, parce qu'avec Lana rien n'était tout à fait certain, voient la lumière. Dur à comprendre pour toi, l'idiote. Espèce de – Quoi quelqu'un me parle ? » Et les poings serrés, la brune fulmine, la bouche tordue dans une expression de haine. « Oh, ce n'est que le vent. », les yeux bleus se sont déjà détournés, aspirés vers l'étude d'une recette. Tu les as déjà balayés, effacés. Comme si ils n'étaient rien que du vent, rien qu'une perte de temps.
« Ambroise ! Les yeux de la fillette se sont emplis de larmes, traçant une nuée de drames salées sur les rives de sa colère. Je te hais ! Je te hais ! Je te hais. Un soupire, tu glisses une main dans tes cheveux bruns, un peu désabusée, tellement blasée. Boring. » C'est tellement serein que ça en devient assassin. Et s'étire une expression fatiguée, comme ta sœur t'usait, t’agaçait. Comme si tu aspirais juste à ce qu'elle te foute la paix. « Tu es ennuyeuse. », assènes-tu, lui arrachant un hoquet de chagrin alors que paresseusement, tes yeux s'accrochent à elle. « Je devrai peut-être te faire en pâté, peut-être que tu arrêterais de pleurer. », un sourcil se hausse, le sourire s'étire un brin sardonique, bercé de ce quelque chose d'ironique qui la font reculer. « Tu n'es même pas jolie avec tes yeux rougies. » et c'est vrai qu'elle n'est pas belle, la morve lui dégoulinant du nez, les yeux te jetant des éclairs, au sommet de sa haine. Tes jambes se déroulent et tu viens coller un mouchoir à son visage rougi de détresse, sans aucune délicatesse : « Personne ne voudra jamais de toi, laisses-tu s'évader, glisser. Peut-être que les parents vont se décider à t'abandonner dans une poubelle si ils te voient comme ça. » Il y a une expression choquée, traumatisée – qui te fait presque ronronner alors qu'elle fait « non, non, non » de la tête. Et derrière toi, la porte s'ouvre : « Oh bonjour les enfants, souffle la voix féminine de ta mère, le sourire un peu creusée, exténuée. Vous allez bien ? Oh Lana, pourquoi pleures-tu ? Un œillade entendue, et la gamine ravale ses larmes. J-Je pleure pas ! Je suis une grande fille, moi ! » Et la fillette se barre, te laissant te redresser dans une expression(presque) désolée, suffisamment navrée pour que la mère y croit : « Huh, elle est revenue comme ça de l'école, je ne comprends vraiment pas ce qu'elle a. » Un haussement d'épaule et tu sais qu'encore une fois, tu as bien joué pour ne pas être grondé, ennuyé. « C'est étrange, murmure la mère qui a, sans doute, trop de fatigue pour chercher, deviner. Ça sent bon ! Balaye-t-elle, le nez en l'air, saisi par la douceur des effluves qui s'échappent de la modeste cuisine. Tu as préparé le dîner ? Oui, bien sûre. Il est hors de question de se nourrir encore de cette infâme soupe à la tomate en boite, alors que tu commences à bien maîtriser la subtilité des saveurs, des odeurs, que tu prends juste assez dans le garde à manger de l'école pour ne pas attirer l'attention, les questions. J'ai juste préparé une soupe. Qu'est-ce que je ferai sans toi ? » Un sourire doux, poli alors que ton cœur s'étouffe de mépris, connaissant parfaitement la question : se vautrer dans la médiocrité, le nez dans cette infâme soupe, à penser à cette vie gâchée.
Et tu te le promets ; Ne jamais, jamais, jamais finir comme elle. Ne jamais, jamais, jamais finir comme eux.
ZONE CINQ, TERRE ; JANVIER 2199 | Les volutes de fumée s'élèvent doucement, lentement, entament une danse tendre, prenante de la pointe allumée de ta cigarette aux cieux. « La tête qu'il a fait quand tu lui as dit que tu avais déjà poché les choux, rigole une rouquine à tes côtés, en se tenant les côtes, sous ton œil tendre. J'ai cru qu'il allait mourir de jalousie. Tu exagères un peu, je pense. Tartatata, il a dit que c'était bon ta crème. Tu sais qu'il dit jamais ça à ses apprentis ? Une autre taffe qui fait se consumer le tabac. Tu sais que tu es bon, tu sais que rien ne t'arrêtera. J'ai juste poché des choux, rien d'extraordinaire. Mmh, arracher un compliment de ce mec relève du miracle. Il a juste peur de se faire prendre sa place, ça crève les yeux qu'il se fait trop vieux, qu'il a peur de cette jeunesse éclatante, puissante. L'oubli est sa destinée sous tes pieds. Je suis sûre qu'il te choisira pour aller sur le Tiantang ! » Un sourire paresse, la caresse, tu joues d'une fausse humilité, d'une fausse tendresse alors que tu sais, que cette place, tu ne la laisseras pas passer. Tu as tellement travaillé, entendu l'autre hurler que tu la refuses de la laisser s'en aller, se tirer. Tu es même prêt à saboter, ruser pour devenir le meilleur, l'unique choix. « Nous verrons bien. », laisses-tu glisser, s'évader, les yeux déjà tournés vers cet avenir brillant, étincelant.
« A-Ambroise ? C'est juste une voix dans l'ombre, une silhouette qui se détache dans la rue. Un frisson s'arrache à ta peau alors que la femme approche, familière, hantée par cette misère que tu crèves d'envie de fuir. Oh tu la connais, Amb' ? C'est ma mère. », l'amertume coule en vagues sourdes, lourdes, trébuchants sur ton myocarde, l'avalant d'un mépris à peine dissimulé, à peine caché. « J-Je vais vous laisser seuls ! Merci. », et tu aurais aimé t'enfuir aussi, remonter les marches du restaurant huppé de Marseille. Tu aimerais l'oublier. « On ne t'a pas vu, depuis, et sa voix se meurt dans la douleur. L'émancipation, finis-tu, parce que c'est ainsi que tu as pris ta liberté, que tes économies ont pu évités d'être dilapidés. Parce que c'était la seule chose raisonnable à faire : ne pas regarder en arrière. La cigarette tombe sur le pavé, elle est écrasée par la chaussure de sécurité. T-Tu travailles ici ? Et dans ses grands yeux clairs fatigués, il y a des espoirs (que tu veux déjà tuer), des envies ( inexistantes à tes yeux), de la tendresse écœurante, épuisante. Je ne suis pas censé te donner cette information, Eva. », et le prénom trébuche à ses oreilles, creusant sa pupille d'un nouveau crève-cœur, d'une autre douleur.
« Tu ne devrais même plus me par – Lana est malade. », un murmure dans la flopée de la nuit, quelque chose qui devrait accrocher ton âme, rivés, ancrés tes yeux dans les siens. « E-Elle a besoin de médicaments, et elle grince des dents, entre deux sanglots salés. Si ton avis était demandé, tu dirais exagéré. O-On a pas les moyens de lui payer. Un soupire, le porte-monnaie est extirpé du pantalon. Combien ? Elle fixe l'étui de cuir bien rempli, tu décèles, au fond, de ses yeux l'envie. T-Tu gagnes bien ta vie ? Un rire acide, une paie d'apprenti, ce n'est sûrement pas Byzance mais tu t'es arrangé, débrouillé. Pas autant que je le voudrais, les billets sont soigneusement tirés, pliés. Tu as toujours été … Les sourcils se redressent, tes yeux caressent les siens. Ambitieux ? Toi. » Si par toi, elle veut dire que tu préfères crever la bouche ouverte plutôt que de vivre la vie qu'elle s'est choisi, qu'il en soit ainsi. La liasse est tendue à bout de main, comme si même la toucher te dégoûtait : « Ca devrait être assez. Oh merci, Lana va être tellement heur – Il y a de quoi lui acheter ses médicaments et acheter la fin de quoi que ce soit notre relation, ça tombe comme un couperet, une révélation qui lui scie les jambes, qui lui fait réaliser que tu veux l'enterrer, l'oublier. Mais – Je ne veux plus te voir, je ne veux plus t'entendre. Je sais que tu me suivais et que tu attendais de me soutirer des sous. Je m'en fiche de savoir pour qui c'est, je suis juste fatigué de devoir te gérer. » Un soupire s'échappe alors que sa bouche est restée figée en un « o » parfait, une expression balayée par la stupeur et peut-être un peu de rancœur. « Je voulais juste prendre de tes nouvelles. Oui, sauf que je ne veux plus des tiennes. » Tu te fais plus assassin, plus vaurien. Sans doute lassé qu'elle te retarde, t'empêchant, t'entravant de son amour trop envahissant, dans sa misère crasse, tenace. « Je ne veux plus que tu me recontactes. C'est la dernière fois, Eva. », tes talons se tournent déjà, remontent les marches vers le restaurant luxueux. Et une fois la porte fermée, c'est tout un monde, un univers qui vous sépare à jamais, et, tu sais que tu l'as déjà rayé, effacé.
(Entrée) OU L'ENFANT CHÉRI DE LA RADIO | Une fois arrivé sur la Flotte, un choix s'offrit à toi : devenir monsieur de la cantine ou te reconvertir. Et très honnêtement, jamais le choix ne fut plus évident : il était hors de question de devenir un de ceux qui osent servir ça et appeler ça de la cuisine. La beauté des aliments, l'alchimie d'un apprentissage acquis à force de pratique ne méritaient pas d'être souillés ainsi, d'être insultés par les repas servis dans les cantines. Alors, tu t'es reconverti avec une pointe de regret, une espérance qu'un jour, tu y reviendrais. Et c'est à dix-sept ans que tu as choisi la voie des médias, c'est à dix-sept ans que tu as embrassé la lumière de ceux qui font rire et sourire ou bien qui distillent les mauvaises nouvelles. Oui, t'en as bavé parce que tu as refusé l'Académie, parce que ta réussite s'est fait petit à petit. Il a fallu apprendre, comprendre, il a fallu se faire aimer, peut-être même adoré. Mais très vite, tu as été remarqué, observé. Très vite, ils en ont redemandés de ta voix, de tes traits d'humour et de velours. Très vite, tu t'es dressé, drapé comme l'enfant chéri de la radio. Et peut-être qu'avec toi, c'est toujours un peu la même histoire de charme, de chaleur humaine et d'une voix prenante, brûlante. Et peut-être qu'encore une fois, tu as pris la place de quelqu'un sans même tout à fait t'en apercevoir, sans même tout à fait le vouloir. Et tu t'es juste fendu d'un simple « Oups ? » quand tu as pris la chronique d'un animateur vieillissant, quand il s'est fait remercier un peu trop violemment, brutalement. Tu as juste vu la place à prendre, tu as juste vu occasion de t'élever, de rassasier ta soif d'ambition, de passion. Et encore aujourd'hui, l'image n'a pas changé, n'a pas été écornée. Encore aujourd'hui, tu restes l'enfant chéri des ondes, ta voix brisant le silence dès cinq heures du matin et ils sont nombreux à te sourire, à en rire. Ils sont loin d'imaginer que tu es, sans doute, un odieux connard. Après tout, rien ne peut le laisser présager, deviner.
***
Spoiler:
LA FLOTTE ; NOVEMBRE 2226 | Sur le studio d'enregistrement, une chape de plomb est tombée, a tout ravagé. La nouvelle est sur toutes les lèvres, dans toutes les têtes de la petite équipe de la chronique matinale. Et chacun touille son café, en silence, dans l'indifférence, se préparant aux mots que vous devrez souffler, glisser sur les ondes. Ce n'est pas la tristesse qui t'étouffe, ce n'est pas la détresse qui abîme tes yeux. Au fond, tu ne connaissais pas vraiment l'homme et, peut-être, même, que tu ne le regretteras pas. « Amb' ? Les yeux se redressent, tu captes le regard de l'ingénieur du son. On sera en ligne dans deux minutes. », il y a un sourire, un hochement de tête. « Merci. Eh mec, si tu sais pas quoi dire, on a qu'à dire qu'on fait journée de deuil. », ricoche la voix un peu bourru de Fred. Un autre sourire, un fond de rire doux, pas vraiment moqueur, avec juste ce qu'il faut de chaleur au fond du coeur. « Tsss, ça, c'est parce que tu as la gueule de bois et que tu as juste l'envie de retourner dans ton lit. L'homme te lâche un œillade déconfite, l'air faussement puni. Pas très pro', je retiens, je retiens. Une moue faussement déçue s'étale sur ton visage, en mirage du patron qui pense qu'on lui doit tout, qu'il est tout. Tu vas finir par perdre ton job », lâche une brune aux épaisses lunettes, l'air un peu vaurien, trop taquin. « Pas grave, j'le reprendrai parce qu'Amb' peut rien sans moi. N'est-ce pas, pretty face ? » Un clin d’œil de ta part, un rire gras de l'autre et l'angoisse se crève un peu de douceur, de candeur. Et déjà, Fred et Mia se chamaillent, débattent et tu roules des yeux en soufflant : « Par les étoiles, quand est-ce que vous couchez ensemble pour libérer toute cette tension ? ». Une expression choquée, deux « beurk » écœurés te répondent, rejetant la plaisante idée. « Moi, j'ai pas une femme hyper bien gaulée pour me vider, ronchonne Fred, l'air un peu bourru, un reniflement désabusé envers toutes ses histoires qui finissent en queue de poisson. Un sourire lui répond. Et puis, je suis pas tombée aussi bas pour me taper ça », grince Mia, un regard dédaigneux envers l'autre. Et c'est peut-être toujours un peu la même ritournelle éternelle, les même disputes stériles qui font, pourtant, rire ceux qui les écoutent. « Je sais, j'ai de la chance », ronronnes-tu presque en égarant une pensée vers la capitaine de l'Helios, la mère de ta vie, la compagne d'une vie, au final. Et pourtant, il n'imagine pas que dans les détails, en filigrane, River ne foule plus tes draps, ne s'endort plus dans tes bras. Ils ne savent pas que la passion a déserté, ne restant que le parfum des affaires, du pouvoir, de la gloire.
« Ambroise ? Ritch te fixe de l'autre côté de la vitre. On y va ? Oui, Ritch. » Et peut-être que c'est ce qu'il fallait : déconner pour oublier la saveur de la réalité, des nouvelles si durs à porter. Le jingle résonne, et bientôt d'un bout à l'autre de la Flotte, ta voix résonne : « Bonjour les stellariens, les stellariennes ! Ici, Ambroise, votre animateur préféré comme chaque matin. On espère qu'avec toute l'équipe vous allez bien. Ceux qui sont déjà allés sur le Starchat le savent peut-être déjà mais cette nuit, un grand homme nous a quitté : l'Amiral Wilkinson. » Et la voix se pose douce et calme, comme si il y avait là un profond respect au fin fond des cordes vocales, une horreur du drame aussi. « Pour les plus anciens, on sait que si nous sommes ici, c'est grâce à cette force de la nature qu'était l'ancien gouverneur de Mars. La Fédération est encore debout avec sa force. Et même si son décès est terrible, nous savons tous qu'il continuera à vivre à travers chacun d'entre nous. Nous savons tous que pour lui, c'est le dernier voyage. Mais ce n'est pas la fin de son rêve. Il continuera à vivre en chacun d'entre nous. Because we belong to the stars. » Et soudain le silence envahit les ondes, et, il est encore plus assourdissant dans le studio, plus violent sur le visage de la petite équipe. « Tout au long de la journée, nous vous transmettrons les informations pour lui rendre un dernier hommage. En attendant, nous allons vous passer sa chanson préféré. »
LA FLOTTE ; 3 MARS 2227 | « J'ai une question pour vous, les enfants, glisses-tu d'une voix tendre, chantante sur le ton des confidences, des secrets de polichinelles. Tu vas encore nous parler de ta femme. Sérieux, on a compris à quel point elle est merveilleuse, râlent les deux compères. J'en ai pas besoin, il suffit de la voir pour ça. Noooon, je vous parle du dernier extrait qu'à lâcher Cassiopée sur le Starchat. Oh mon dieu, cachez les gamins, ça va devenir chaud, lâche Fred. Très chaud, rit Mia. Oh, ça, vous pouvez le dire. J'en ai encore des frissons. J'croyais que les romans de cul c'était pour les frustrés. Tu as pourtant une femme, Amb'. Ça n'a rien à voir, lâches-tu, outré, la bouche près de ton micro. Cassiopée, c'est de l'art passionnel, des romances à t'en faire frissonner, tremper tes draps. Sérieux, ça vous retourne un homme. Ouai, j'te crois, lâche Fred, amusé. Mais, du coup, cet extrait ? Alors c'est surtout qui il met en scène et oh lalala, je m'en remets pas. Ça vous parle Elara Hartmann ? Jolie blonde, déléguée du Colossus 5. Totalement mon goût, rit Fred. Malheureusement, mon Freddo, tu étais pas le partenaire de la belle. Ah ouai ? C'était qui ? Un rire résonne et tu l'aimes Fred avec ses airs patibulaires, ses airs d'avoir connu trop de guerres. Pas moins que la vice-amirale ! » Il y a des « oh » choqués, des rires un peu gênés, des expressions à la fois conquises et dubitatives. « Franchement la romance {#}LAMANTEDELACOMMANDANTE{/#} , ça va juste devenir mon histoire préférée. », et, comme des adolescents, il y a des gloussements, des larmes au bord des yeux. « Non mais sérieux ! Écoutez : « C’était gentil de ta part, de donner tant d’argent aux vétérans… » Ses cheveux gris étincèlent à la lumière sous les doigts de sa compagne. Son sourire ne s’éteint pas alors qu’elle revient se lover contre son amante avec un soupire, sa main hésitant la peau satinée de sa cuisse. « - Je sais mieux que quiconque… combien l’armée se donne à fond… » . Alors comme ça, déléguée Hartmann, vous vous donnez à fond pour l'armée, huh ? Ta voix est sincèrement amusée, et, bien sûre, ça file, défile dans tes yeux clairs. Dans ce studio, on aimerait bien savoir si vous vous donneriez à fond pour venir nous faire une petite visite. » Un sourire doux, et, peut-être que c'était ton but d'inviter la déléguée, peut-être que tu veux juste qu'elle parle de Priya. « Et promis, on ne posera pas trop de questions sur votre romance secrète avec la vice-amirale ! » Un rire résonne : « Cassie, ma belle, continue de nous émerveiller avec tes extraits. J'ai hâte de lire les suivants. » Parce qu'au fond, tu es prêt à tout pour gagner, triompher ?
(Potage) OU L'EPICURIEN | La vie est croquée à pleine dents, avidement. Dans une traînée de plaisirs, tu es de ceux à courir après tout ce que cette existence a à t'offrir : le vin, les mets d'excellence, la musique. Tout est source de désirs à assouvir, à brandir. Et il n'y a que la danse lascive, précise des corps qui y échappent. Il n'y a que les amants que tu ne traînes pas, dont tu n'envies pas le destin. Pour le reste, tu ne t'interdis rien, tu as soif de tout rafler, de tout voler. Comme tu as soif de toutes les gloires, de tous les pouvoirs.
(Coquilles) OU LE TIANTANG | Dans le poitrail, il y a une forme d'attachement, de tendres sentiments pour l'ancien vaisseau de croisière. Il y a cette sensation, cette impression que c'est la tragédie qui a forcé ton destin, qui t'a pris dans ses bras, enveloppé dans ses draps. Et si, pour certains qui ont survécus, il y a eu l'urgence de la fuite, il y en a d'autres qui n'ont jamais vraiment pu s'en détacher, l'oublier. Tes pas ne t'ont jamais vraiment éloignés du vaisseau qui t'a transporté, qui a fini par lier ton destin à la Flotte. C'est comme si le sang versé, séché t'avait ancré plus sûrement, sereinement qu'à ta famille. C'est comme si toutes tes affaires te ramenaient là, comme si tu ne pouvais t'en tenir loin. Oh, tu n'en es pas vraiment déçu, pas tellement abattu. Tu as toujours aimé le Tiantang et ses secrets. Tu l'as toujours apprécié pour ses lueurs de fête, le paradoxe de l'amusement, du divertissement qui cache les fondations d'un marché sous-terrain. C'est d'une main experte que tu t'es installé dans les boyaux du vaisseau, que le Silver repose. C'est ici dans l'ombre que ton restaurant ouvre, sur les cendres des corps que tu as donné pour te protéger, te sauvegarder. Est-ce qu'il y a des regrets ? Pas le moins du monde. Et à l'image de Tiantang, tu t'es relevé, à balayer le passé pour embrasser l'avenir et ses plaisirs.
***
Spoiler:
LE TIANTANG ; ANNÉE 2200 | « Perrault. La voix traîne le long des murs, lézarde l'inquiétude, la douce usure. C'est immangeable, fait-il, intraitable. Recommencez. », claque-t-il, en jetant la soupe à la poubelle, peu soucieux si cela doit te coûter ta nuit ou creuser des envies de meurtres. Tout se doit d'être impeccable, sous l’œil attentif du chef Beauregard. « Bien chef. », fais-tu, glisses-tu, grinçant, pourtant, des dents. La colère évolue, grave, amère. Comme si il t'en voulait, comme si il devait s'en prendre à toi pour se venger, se protéger. Pourtant, sans un regard, sans le moindre regret, tu jettes le reste de la préparation, et tu recommences. Dans les gestes courent un peu plus de violence.
LE TIANTANG ; ANNÉE 2200 | Les lèvres se rencontrent en douceur, en lenteur. La jeune fille est collée à toi, plaquée au mur alors que le baiser s'attarde, la laisse essoufflée, balayée par la passion, la déraison : « T-Tu as entendu la nouvelle ? Une moue déçue alors que sa voix s'égare un peu. J'embrasse si mal que ça pour que tu penses à autre chose ? La jeune femme rougit, fait non de la tête. Et dans un sourire, tu reviens la détruire, la conquérir. Les lèvres longent son cou, se déversent en baisers, en caresses intéressés. Et elle frémit, ses soupirs courant sur tes désirs, tous tes plaisirs. M-Mais, on va retourner sur Terre. Mh ? Ça ne t'embête pas ? Qu'est-ce qu'elle peut être chiante, emmerdante, parfois. Tu la choisis pour sa futilité, la facilité avec laquelle tu l'as charmé. Pas pour sa (son absence de) conversation. Tu les aimes belles et leurs jolies bouches bien fermées. Tu te détaches légèrement, agacé, énervé. De ? Retourner sur Terre ? C'était ce qui était prévu depuis le début. Tu n'as pas de tendresses particulières pour l'espace, pour les guerres d'étoile. Ton destin, lui, il se trouve ancré les pieds sur Terre. Mais n-nous ne serons plus ensemble, et l'oeil de la jeune fille est bien noire, lapé de peurs et d'horreurs. Comme c'est mignon ; elle craint de te perdre. Ne lui a-t-on jamais dit que pour perdre quelqu'un, il fallait déjà l'avoir, l'émouvoir ? Tu ne voudras plus de moi, une fois qu'on aura débarqués, c'est ce que tu essaies de me dire ? Tu penches la tête, jouant comme un chaton rassasié avec une souris qu'il a trouvé. Non, non, pas du tout, et ses mains se posent sur l’uniforme impeccable pour te tenir, te retenir. Comme si tu allais fuir. Je m'inquiète que toi tu ne veuilles plus de moi. Les doigts se mêlent à ses cheveux bruns, le baiser est posé sur son front en douceur, en lenteur. Jamais, Leila. » Après tout, l'unique fille du grand chef a encore son utilité, tout un royaume à t'ouvrir, t'offrir. Tu verras une fois que tu auras tout avalé, tout dépecé et qu'elle n'aura que ses yeux pour pleurer.
Un rire sucré, mesuré résonne dans l'espace étroit. « C'est con, mais si ça peut te rassurer, le corps s'appuie contre le sien, ses yeux plongent dans les tiens et les lèvres s'effleurent, je comptais te demander de m'épouser, une fois rentrée. Oh, tu es sûr ? Elle rougit un peu. J-Je suis assez bien ? » Un hochement de tête, et le baiser a ses goûts d'ivresses, de promesses un peu traîtres. Elle ne sera jamais à ta hauteur, même pour une poignée heure.
LE TIANTANG ; ANNÉE 2201 | « ]Qu'est-ce qu'ils ont à faire tant de boucan ? Râle l'apprenti pâtissier à tes côtés. Mh, lâches-tu en douceur, en lenteur. Il paraît qu'ils ont aperçus un vaisseau à la dérive et il y a des survivants. Glisses-tu, sobrement, en coupant la carotte en petits morceaux, en fin lambeaux. Ça doit juste être le temps de gér- On ne parle pas tant que tout n'est pas fini. », claque la langue de Beauregard, rappel sourd à l'ordre, interrompant le désordre. « Pff, qu'il est lourd ton boss », marmonne l'autre dans sa barbe, l'air un peu patibulaire. « Heureusement qu'il est bon, ça rattrape un peu la personnalité de con. Un rire étouffé dans sa pâte à tarte. Enfin, il paraît », l’œillade est malicieuse, contagieuse d'humour. « Fred, lâche-t-il, lentement, grossièrement. Amb – Papa ! La porte s'ouvre brutalement, sauvagement et Leila apparaît en bikini, sa taille entourée d'un paréo. L'air hagard, elle rencontre aussitôt ton regard. Leila, je t'ai déjà dit de ne pas venir ici pendant que je travaille, grommelle le père, gêné par les excentricités de son enfant. Si tu as quelque chose à me dire, attends au moins – I-Il y a un problème. Tu dis toujours ça, et souvent, tu devines que c'est pour du n'importe quoi. Cette fois, c'est vrai. J'étais au bord de la piscine et un homme sale a sauté sur Madilyn. Il avait le regard fou, et il y a eu du s-sang et ses cris. Ses yeux s'emplissent de larmes, encore secouée par le drame. J-Je suis désolée, je n'ai pas pu la sauver. Le père s'est radouci et il s'est avancé pour la prendre dans ses bras, pour essayer de calmer la crise. Tout va bien, maintenant, je suis là, ma chérie. C-Ce n'est pas le pire, renifle-t-elle, bruyamment. Il y en avait d'autres, des milliers d'autres. Et ils m'ont courus après. Tu as réussi à les semer ? Toute la salle est tendue, fourbue. Tout le personnel a cessé le travail, et ce n'est que le silence qui vous répond. J-Je ne sais pas. » A l'inutilité de cette fille, tu devrais rajouter la débilité. « Papa, i-ils étaient juste derrière moi. Et cette cruche va peut-être tous nous faire tuer », renifle Fred à tes côtés. Et c'est sans doute vrai.
01 HEURE PLUS TARD | « Filez-nous la fille, craque la voix du leader imposé, un ouvrier taillé par la haine de ses nantis tout puissants quand lui trime tout le temps. Derrière lui, les autres approuvent, vigoureusement, violemment. Allons, messieurs, dames, nous pouvons trouver un terrain d'entendre, non ? Souffle Beauregard, prêt à tout pour sauver les fesses de son idiote de fille. La fille et p'tet que vous m'rrez pas, aujourd'hui. » Et il n'y a même pas un semblant d'hésitation, une question lorsque tu la pousses au devant : « Ici. » Il y a une surprise dans ses yeux, une colère qui s'éclipse devant la foule enragée, pressée. « Désolé, honey, mais j'en ai marre d'être ton jouet. Et celui de ton papa chéri. Amb- ? J'en ai marre de trimer pendant que vous goinfrez de plaisirs. Les mains s'enfoncent dans le pantalon, pas du tout innocentes, pas le moins du monde repentantes. M-Mais je t'aimais ? Tu as vraiment cru que quelqu'un comme moi pouvait aimer quelqu'un comme toi. Et ta langue s'arque de tant de mépris, d'absence d'interdits. Tu crois que je voulais sortir avec toi ? Je ne voulais juste pas perdre ma place, parce que c'est ce que tu fais quand tu as pas ce que tu veux, non ? Tu viens chialer et Papa règle le soucis ? J'avais juste pas envie de perdre mon poste, lâches-tu, écrases-tu, le visage calme, les yeux bleus lui écrasant en pleine gueule toute la force de ta haine. Perrault ! Comment osez-vous ? Quand toute cette histoire sera réglée et que nous rentrerons sur Terre, je détruirai votre carrière e- Et il s'effondre sous l'arme du leader improvisé sous le cri effrayé de Leila. On rentre pas sur Terre, et c'en est fini des gens comme vous qui règne sur nous, crache-t-il à son visage. Les mecs, vous m'prenez tout ce beau monde sauf la jolie gueule, il est des nôtres. Lui aussi est avec nous, glisses-tu en soulevant la main de Fred. Je l'ai entendu dire comme son patron lui avait divisé son salaire par deux. » Et il semble réfléchir et lâche dans un soupire : « D'accord. ». Et alors que les autres sont enlevés, tirés dans un gargouillis de cris, tu te tournes vers l'autre. Dans ses yeux résonnent l'incompréhension, mais aussi toute une adoration sans remise en questions. « Merci. De rien, nous sommes amis, non ? » Et tu sais que rien ne vaut une dette de vie pour sceller des fidélités indestructible, invincible.
(Roti) OU LE FROID DES DRAPS | Si le flirt est évident, si les rumeurs sont persistantes, insistantes, tu n'es pas infidèle. Tu n'as jamais ressenti le besoin de River d'autres corps, d'aller d'amants éphémères en passions incendiaires. Ce n'est pas que tu l'aimes encore comme ça, ce n'est pas que le désir est absent, c'est qu'il est chancelant, vacillant. L'attachement est nécessaire, primaire pour toi. Le sexe n'est pas qu'une aventure, il y a beaucoup plus de pureté que de légèreté dans l'acte. Les étreintes, les caresses, les ivresses des corps enlacés, entremêlés, au final, c'est une histoire d'intimité, de tendresse partagée. Tu es incapable d'aimer sans connaître, sans reconnaître que l'autre est digne de toi, qu'il y a d'avantage que de la puissance d'une attirance. Il y a besoin d'amusement, des tracés des sourires et des rires. Alors, pour l'instant, le moment, tu attends. Pas vraiment inquiété, plutôt amusé qu'on te trace une vie amoureuse passionnée et passionnelle. Au fond, c'est un peu futile, débile ; tu veux encore y croire, à ces étranges histoires d'amour.
***
Spoiler:
LA FLOTTE, LE TIANTANG ; FEVRIER 2227 | « Ce sera tout ? Lâches-tu d'une voix chaleureuse, tissant, nouant le sourire séduisant, charmant. Mh, d'un geste le capitaine du Regina Mercy referme son terminal : Que nous conseilles-tu comme vin ? Les yeux semblent s'illuminer, se dessiner d'une joie intense, d'une chaleur brûlante. Rouge, puisque tu n'aimes que le rouge. Un silence et tu jurais qu'il est autant amusé que toi, aussi captivé. Pourquoi pas un Château Margaux ? L’accent français roule encore, fait trois pas, révélant tes origines sans détour. Raffinement, prestige et puissance, parfait pour accompagner votre repas. Reila ? Les yeux se détournent du capitaine, se tournent vers sa nouvelle protégée. Tu veux goûter en premier ? Et il s'appuie un peu plus sur son siège, le sourire aux lèvres. Après tout, tu es l'invitée. » Immédiatement, dans un mouvement souple, la bouteille est débouchée, et le vin déroule sa robe rouge dans les verres, éclaboussant de sa splendeur, de son odeur fruité l'assistance. « Madame, je vous en prie. Tout ça parce qu'il cherche à la séduire, à en mettre une de plus dans son lit. Elle porte ses lèvres au verre, avale une gorgée et lâche, froidement, platement : Ça n'a pas de goût, ça n'a pas d'importance. Tes yeux se plantent dans les siens, le sourcil se hausse et quelque chose frémit dans ta mâchoire : Pardon ? C'est presque un souffle brutal, un détail dans le pli de colère. Ça n'a pas d'importance. Un rire d'Isaac te fait grincer des dents. Si il n'est pas à votre goût, pourrais-je vous servir autre chose ? Laisse Ambroise, Isaac s'est déjà versé un verre, et tu devines à la manière dont il fait tourner le breuvage qu'il semble en apprécier les notes, la danse. Et c'est un soupire d'apaisement qui franchit sa bouche lorsque l'alcool coule dans sa gorge : Il est parfait. Reila ne fait que te taquiner. Et quelque chose te souffle que c'est lui qui y trouve le plus d'amusement, d'apaisement. Le torchon claque sur sa tête. Tsss, laisse-moi satisfaire la dame puisque toi, tu en es visiblement incapable. » Le trait d'humour allume des brasiers au fond de tes yeux, l'excitation du jeu. « Vous aimez une boisson en particulier ? Et dans les yeux clairs, il y a la volonté de lui plaire, de t'y complaire. Un goût ? Une sensation ? » Tu ne la laisseras pas s'échapper, l'emporter. « De l'eau. », fait-elle, les yeux ronds, sous le choc que l'homme de pouvoir se soit fait frapper, violenter par le torchon. Et tu tournes les talons, furibond, n'ayant sûrement pas dit ton dernier mot.
05 MINUTES PLUS TARD | « … Loi est stup – Un raclement de gorge les interromps, ils se stoppent et d'un pas, tu poses devant elle, un verre au contenu coloré et frais. Le jaune courtise le rose en spirales. Le citron flirt avec la rose, laissant sur la langue des goûts d'été, de légèreté. Ce n'est pas de l'eau, commente Isaac. Thanks, Captain Obvious. La dame n'est pas venue ici pour boire de l'eau. » Et on pourrait jurer, murmurer que tu es vexé. Déjà les talons se tournent et tu lâches : « Si je me mets à servir de l'eau, je n'ai plus qu'à mettre la clé sous la porte. ». Oui, tu es définitivement vexé, agacé, et, pourtant, un sourire amusé s'est tiré.
25 MINUTES PLUS TARD | Les assiettes sont doucement posées et le fumée délicat de la viande et des légumes embaument l'espace. Tes yeux s'attardent sur le visage stoïque de Reila, jusque là, tu n'avais pas remarqué sa beauté. Les cheveux sont retenus doucement, prudemment et ses yeux semblent te provoquer, tout risquer : « Madame ? Puis-je avoir de l'eau ? Un silence, un rire étouffé. Merci. », commente-t-elle sobrement, en te tendant le verre vide. Un sourcil se hausse, et tu lâches en effleurant ses doigts : « Vous savez que vous risquer de me faire tomber amoureux de vous ? Un sourire, un semblant de rire. Et il y a l'addiction aux défis, aux risques de mépris. Je n'aime rien de mieux que les femmes têtues. » Le clin d'oeil est doux, le sourire insolent, brûlant. Tu as besoin de mouvements contraires, de guerres de création pour pousser, stimuler ton génie. « Vous aimez les choses épicées ? » Un souffle, les grains de séduction, les brins de passion s'embrassent, s'écrasent à même les yeux bleus brillants, étincelants. Les yeux clignent et elle souffle, un peu déconcertée, déconcentrée : « Si vous tombez amoureux de tous ceux qui boivent de l'eau, vous devez aimer beaucoup de monde. Un silence, un haussement d'épaule. Plutôt, je n'aime pas manger. Et tu trouves de l'intelligence, de la fraîcheur dans ta chaleur. Tu trouves toujours ce qui t'attire, te tires un peu le coeur. Tu trouves véritablement de quoi t'amuser, tout risquer quitte à te crasher. Juste les femmes têtues aux grandes oreilles, le doigt est tendre lorsqu'il caresse doucement le lobe. Ça a toujours été ma faiblesse. » Aussitôt, ton champs de vision est rétréci, obscurci et tu retires la serviette, un air outré, choqué : « Pardon j'ai cru que c'était une coutume d'ici. ». Et tu ne saurais dire si c'est un trait d'humour ou une manière de s'excuser, tu as du mal à déceler, jusqu'à entendre l'autre rire un peu. Les yeux rencontrent les siens, indéfinissables, indéchiffrables : « Ramène ta nouvelle conquête quand tu veux. Il hausse un sourcil, surpris. Mais attention, peut-être que je te la volerai. Tu es déjà parti lorsqu'il souffle et s'essouffle : Je crois que tu lui plais. » Il y a un moment d'interrogation, de questions si vite éclipsé et aussitôt retrouvé lorsqu'un dessert personnalisé, ultra épicé, entrera en scène, sans un mot soufflé, prononcé.
Que pensait votre personnage du gouverneur Adam Wilkinson? Quelles sont ses pensées maintenant qu’il est mort, laissant derrière son plus grand projet? Il y a une traînée de regrets salés, une colère un peu amère, suicidaire. Ce n'est pas que tu l'appréciais, l'aimais. Ce n'est pas que tu l'as vraiment connu, cru en lui. River est de ceux là, pas toi. Si le feu Amiral a réservé quelques tables, vous n'avez jamais vraiment parlés, accrochés. Peut-être à regret, peut-être avec facilité. Puisqu'il n'y avait pas vraiment de centres d'intérêts, pas de quoi s'apprécier. Alors tu l'as toujours traité en client, avec cette politesse indifférente, chaleureuse, heureuse. Tes seuls regrets sont l'instabilité que sa mort a jeté, que la foule qui l'a pleuré se sent plus divisée que jamais. Tu exècres le chaos, tu détestes l'imprévu non-maîtrisé, non-calculé et, clairement, la mort de Wilkinson n'était pas une donnée envisagée, une possibilité. Tous tes projets sont, dorénavant, bouleversés, réévalués. Et si tu restes, tu ne fuis pas, c'est uniquement parce que la mort de cet idiot – sans successeur désigné, assumé, a fait pleurer ta fille chérie, c'est seulement parce que tu refuses de tout recommencer, de perdre tout ce que tu as construis, bâtis ici. Pourtant, l'envie tenace de lui cracher à la gueule : (MERCI POUR L’INSTABILITÉ) reste gravée, marquée.
Quelle est l’opinion de votre personnage sur les candidats qui se présentent pour remplacer Wilkinson? En ce moment, auquel d’entre eux pense-t-il donner son vote? Le dégoût pour Rosenstein et Zafy est évident, traînant. Il est si puissant que ça en devient violent, que tu ne recules pas pour les discréditer, rapporter le plus de point à Priya. Il faut dire que si Leona se positionne en successeur de l'Amiral, elle ne récolte qu'un cruel mépris, dénis. Avec elle, plus question de s'amuser, de plaisanter, et autant fermer boutique directement, violemment. De plus, la guerre est mauvaise pour le commerce. Elle ne récoltera que d'avantage de difficulté à se ravitailler, à servir des mets à ta clientèle exigeante et puissante. Zafy ne t'inspire qu'une jeunesse qui ne sait pas ce qu'elle fait, mais aussi la possibilité de devoir faire une croix sur des éléments de choix pour tes menus – même si jamais personne n'a tenté, essayé le steak d'alien, et que tu n'es pas contre un peu d'exploration. (LA CONCILIANTE) se détache de la masse, a attiré tes faveurs et ton grand coeur pas si désintéressé que cela. L'interview fut parfaitement maîtrisé, et c'est ainsi qu'elle a totalement remporté ton approbation. Avec elle, le Silver entrera dans la lumière. Avec elle, c'est l'assurance que d'autres marchés s'ouvriront, exploseront. Et tu as soif de conquête commerciale, d'un empire de restaurants à travers l'espace, tu as soif du pouvoir qu'elle t'offre sans même s'en douter, ni l'envisager. Après tout, il est bien connu que tu sers tes intérêts en premier, et la paix est le meilleur moyen d'y accéder.
PSEUDO/PRÉNOM : lionheart ou lucie ÂGE: 22 ans, bientôt 23 PAYS : france, toujours COMMENTAIRE : back again, les chats si vous voulez des liens, hésitez pas AUTRE COMPTE : isaac woodrow AVATAR ET CRÉDITS : écrire ici
Codes de validation:
Code:
<bold>Lee Pace</bold> est joué par <a href="http://beyond-earth.forumactif.com/u84">Ambroise Perrault</a>
<a href="http://beyond-earth.forumactif.com/u84">Ambroise Perrault (animateur radio, gérant du silver, délégué bénévole sur le tiantang)</a>
AN 2189 + (non née) ▬ Envoi de ses parents astrophysiciens sur la Lune.
AN 2193 + (0 ans) ▬ Elle nait sur la Lune d'un déni de grossesse. Ses parents déjà âgés ne s'attendaient pas à avoir une famille eux qui avaient voué leur vie à leur métier. Elle grandi sur la Lune, entre les bureaux et les zones interdites. Les yeux braqués sur la Terre qu'elle ne foulera jamais.
AN 2201 + (8 ans) ▬ Ses parents sont les premiers Luniens à rejoindre Adam Wilkinson et sa flotte. Elle arrive sur l'Argus One.
AN 2211 + (18 ans) ▬ On frappe à la porte des quartiers des Hartmann : c'est @Rhil Trasam, un fan de son père, passionné par l'astrophysique. Cet été là, ils noueront une amitié qui ne se ternira jamais : c'est aujourd'hui son meilleur ami.
AN 2211 + (18 ans) ▬ Epsilon Reyes, le fils d'ami à ses parents avec qui elle était récemment devenue proche décède laissant derrière lui @"Eirian Reyes". Elara s'éloigne un peu des Reyes, notamment pour processer le décès de son ami. Il avait 9 ans de plus qu'elle.
AN 2216 + (23 ans) ▬ Elle termine ses études et devient professeure de science d'abord. Elle enseigne aux enfants et aux adolescents de la flotte. Elle rencontre également celui qui deviendra son mari plus tard, Luke.
AGE ADULTE
AN 2216 + (23 ans) ▬ Elle se met en couple avec Leandro Boher, de six ans son aîné. Et la relation devient très vite sérieuse car tout semble les lier et peu de choses arrivent à les faire avancer sur des chemins différents. Ils se voient déjà finir leur vie ensemble, c'est le grand amour. Un grand amour qui durera seulement 3 ans pourtant, car entre temps Elara apprend à connaître Luke Goldstein : charmant, charmeur, éloquent, il a mis le grappin sur la blonde et parvient à la faire rompre avec Leandro. Certainement l'une de ses plus grandes erreurs quand on connait la suite.
AN 2219 + (26 ans) ▬ Elle se met enfin en couple avec celui qui deviendra son mari l'année suivante, Luke Goldstein.
AN 2219 + (26 ans) ▬ Elle se marie la même année et déménage sur le Colossus 5, avec l'homme de sa vie qui y est ingénieur depuis trois ans déjà. Elle quitte son métier de professeure de science pour devenir instructeur d'astrophysique, avide de partager ses connaissances. Elle enseigne aux élèves ayant décidé de se spécialiser dans l'astrophysique.
AN 2221 + (27 ans) ▬ Devant le chaos qu'est Colossus 5 comparé à l'Argus One, elle décide de devenir déléguée pour changer la donne et aider les gens qui y habitent.
JANVIER 2223 + (30 ans) ▬ Sa personnalité qui dénote de celle des habitants de Colossus 5, son parcours atypique, son esprit cultivé et ses relations haut placées la poussent au rang de représentante déléguée. Elle abandonne son métier de professeure la même année.
AN 2225 + (32 ans) ▬ Son mari apprend être stérile et sombre dans l'alcool et l'Astre. Rongé par la honte d'être impuissant, d'être la raison pour laquelle ils n'auront pas d'enfant. Il se met à battre Elara. La même année elle commence à fréquenter Marcus avec qui elle trompe son mari sans remords.
JUILLET 2226 + (33 ans) ▬ Minnie s'en prend à son mari, voulant le confronter à son comportement plus que déplacé envers sa meilleure amie. Elle écopera de trois mois de prison sur le Lady Grace. Une grande perte pour Elara et Rhil qui se sentiront bien seuls par la suite.
SEPTEMBRE 2226 + (33 ans) ▬ Elle divorce de son mari violent qui est condamnée sur le Lady Grace pour une durée indéterminée après qu'il ait tenté de la tuer. C'est grâce à Marcus que la milice est arrivée à temps. Minnie est libérée quelques jours plus tard, innocentée.
NOVEMBRE 2226 + (33 ans) ▬ Adam Wilkinson meurt, c'est une grande perte pour Elara qui le considérait comme son oncle.
JANVIER 2227
13 JANVIER 2227 + (33 ans) ▬ Matin. Une semaine après un accident dans la zone de travail des mécaniciens du Colossus 5, rien n'a été fait pour améliorer leur sécurité au travail. Pourtant le drame a envoyé trois mécaniciens sur le Regina Mercy. Après avoir enquêté dans son coin, Elara se rend compte que cela fait un mois que ses supérieurs savent que les machines devaient être changées sans avoir rien fait : elle décide de confronter le capitaine mais celui-ci est occupé. C'est donc avec Khan qu'elle doit avoir cette discussion, le vice-capitaine. Discussion explosive à l'horizon. (sujet)
13 JANVIER 2227 + (33 ans) ▬ Soirée. Elara apprend que son mari, Luke, est en passe de sortir de prison. La mort de Wilkinson à présent incapable de garder l'homme sur le Lady Grace indéfiniment en jouant de sa position et la nouvelle année qui permet de revoir certaines peines jouent en sa faveur. Elle reçoit la nouvelle et se précipite dans les quartiers de Marcus : elle a besoin de lui pour accepter ce tour du destin et faire face à la possibilité de partager à nouveau la flotte avec Luke. (sujet)
16 JANVIER 2227 + (34 ans) ▬ Anniversaire surprise d'Ela pour ses 34 ans, organisé par Minnie et Rhil en toute discrétion. (sujet)
18 JANVIER 2227 + (34 ans) ▬ Elara a oublié sa veste dans le bar de Mickey lors de sa soirée d'anniversaire. Elle retourne sur le Columbiad pour aller la chercher mais tombe sur un étrange Inoe Naynd qui assure connaître sa famille. (sujet)
29 JANVIER 2227 + (34 ans) ▬ Interview en direct de Jonathan Zafy. Il répond aux questions posées grâce au #askzafy et Elara partage son ressenti sur starchat.
30 JANVIER 2227 + (34 ans) ▬ Leona Rosenstein pousse les forces de l'ordre à faire grève. Après une longue journée, Elara va boire un verre sur le Tiantang mais se retrouve au milieu d'une émeute soudaine. Orson en voulant protéger Syjad lui foule le poignet. Un milicien corrompu la prend à part pour qu'elle fasse pression sur l'assemblée des 30, sans succès. (sujet)
30 JANVIER 2227 + (34 ans) ▬ Suite à l'émeute, Elara est évacuée et soignée par Akum. (sujet)
FEVRIER 2227
01 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Elara passe la matinée au Regina Mercy pour son poignet, elle en ressort avec une attelle qu'elle devra porter deux semaines. Elle passe la journée avec Rhil puis va rendre visite à Orson et Syjad pour prendre de leurs nouvelles après l'émeute. Syjad est absent, elle ne voit donc qu'Orson. (sujet).
01 à 02 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Elara est arrêtée par son médecin pendant quarante-huit heures pour reposer son poignet, elle ne travaille donc pas et est totalement remplacée par sa collègue.
03 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Luke Goldstein, son ex-mari, est libéré du Lady Grace et travaille maintenant comme ingénieur aérospatial sur l'Argus One après cinq mois de peine. Elara est tétanisée à l'idée de le croiser. C'est aussi l'australe.
03 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Anastasia, soucieuse de l'état d'Elara après l'émeute a réussi à savoir où la blonde habitait. Elle lui rend visite. (sujet en cours).
04 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ L'interview de Leona Rosenstein est mise en ligne.
04 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Après avoir manqué Syjad le lendemain de l'émeute, Elara retenue le coup et va prendre des nouvelles de son ami. (sujet en cours).
09 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Assemblée des trente. Elara y est conviée comme toujours depuis quatre ans et celle-ci dure une journée entière. Sur le chemin du retour, Isaac décide de parler avec la blonde car quelque chose la tracasse et pour la connaître depuis l'enfance, il l'a bien remarqué. (sujet).
11 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ L'interview de Priya Mugheri est mise en ligne.
13 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Les supérieurs d'Elara la poussent à engager un garde du corps le temps des élections après les évènements sur le Tiantang et son agresseur qui est toujours recherché par la milice (cf. starchat). Elle engage ce jeune homme par la suite qui la suivra partout ou presque pendant ses heures de travail. Le reste du temps, elle préfère n'engager personne pour garder un semblant de vie privée et d'intimité.
15 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Elara guérit complètement de sa foulure au poignet.
16 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Marcus a attendu qu'Elara puisse à nouveau utiliser son poignet pour la pousser à prendre des cours de self-défense. Avant de l'envoyer voir Maggie, il préfère lui-même s'occuper de lui apprendre les bases. Après une séance d'entrainement, ils décident de passer le reste de la soirée ensemble (sujet)
17 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Elara reçoit la visite surprise de Rian. Elle ne s'en doute pas mais la brune éprouve de forts sentiments pour Marcus depuis longtemps et très jalouse, ne supporte pas qu'il puisse entretenir une relation avec la déléguée tandis qu'il refuse de faire quoique ce soit avec elle. Rian après avoir confronté Marcus vient voir Elara à son tour, après plusieurs semaines à tout garder pour elle la situation risque d'être vite explosive. Pourtant, la blonde ne s'y attend pas et loin d'elle l'idée de se créer un conflit avec la petite Reyes qu'elle a presque toujours connu. (sujet)
17 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ Elara commence à prendre des cours de self-défense, d'après auprès de Marcus.
19 FEVRIER 2227 + (34 ans) ▬ En rentrant chez elle après une longue journée, elle croise Tiaan entrain de se battre avec un habitant du Colossus. Immédiatement, elle intervient sans se soucier de la dangerosité du moment. Et elle compte bien faire la morale au lieutenant, qu'il le veuille ou non. (sujet).
MARS 2227
02 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Cassiopée, l'auteur de romans érotique de la flotte s'inspire d'Elara pour l'un de ses ouvrages. L'extrait partagé sur son Starchat ne tarde pas à faire sensation puisqu'on reconnait facilement Elara et Leona Rosenstein.
03 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Il n'en faut pas plus pour que la radio de la flotte relaie l'extrait et la folle rumeur via une chronique d'Ambroise Perrault. (chronique dans sa fiche). Elara est furieuse, refuse de lui adresser la parole malgré l'invitation cachée : ses propos l'ont vexée, un brin blessée. Et maintenant c'est presque un scandale qu'elle doit gérer alors que le hashtag #lamantedelacommandante prend de l'ampleur sur Starchat.
03 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Leandro invite Elara au Dreft. Le restaurant de leur premier rendez-vous et de la quasi majorité des autres. Ces lieux les ont vu évoluer jusqu'à les voir disparaître. C'est une surprise à laquelle elle ne s'attendait pas, un endroit plein de souvenirs heureux qui lui met du baume au coeur alors que le lendemain signera le premier mois de liberté de Luke. (sujet)
04 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Alors qu'elle avait manqué l'Australe de février par peur d'y croiser Luke, Elara s'y rend en compagnie de Rhil. Ils s'amusent, rient, font des achats plus ou moins utiles et en profitent pour parler histoire de coeur. Mais une ombre vient vite entâcher le (si beau) tableau : c'est Luke. Celui-là même qu'elle redoutait de voir. Un mois après sa libération, il sort de l'ombre pour la première fois. (sujet)
10 MARS 2227 + (34 ans) ▬ La flotte s'apprête à passer près d'un trou noir. Pour l'occasion, un bar huppé du Tiantang propose une soirée privée, sur invitation. Possédant de grandes fenêtres (très prisées) sur la flotte, le Starry Night est bondé du gratin stellarien. Elara est invitée et demande à Astrée de l'accompagner pour une soirée fille qui s'annonce amusante (sujet)
15 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Le garde du corps d'Elara n'est pas disponible, il demande à sa cousine Hyun de le remplacer. La jeune fille n'a pas du tout envie d'être là, mais se plie tout de même à sa demande pour une journée. (sujet)
17 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Ren demande à Elara de venir le voir après un match de Taik pour la remercier de son aide durant les élections. Elle l'avait aidé à de nombreuses reprises à écrire des articles pour le Stellarian Tribune. (sujet).
18 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Elara est interviewé par Ambroise Perrault, le présentateur d'une des émissions de la radio de la flotte : Le Stellarian Tonic. Après avoir détesté le présentateur pour l'avoir humiliée lors d'une chronique sur les écrits érotiques de Cassiopée, elle a accepté de venir dans son émission pour parler des élections. Mais elle reste méfiante : Ambroise peut être le plus galant des hommes tout comme le plus vulgaire. (sujet)
20 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Le grand jour des élections. Elara étant représentante déléguée c'est elle qui doit superviser le recueillement des votes des habitants du Colossus 5. "La milice, déjà sur ses gardes, prévoit une journée très mouvementée." Alors Elara se prépare au meilleur comme au pire, des souvenirs plein la tête de la dernière émeute en date.
20 MARS 2227 + (34 ans) ▬ C'est l'heure des résultats et le Columbiad propose deux soirées avec grands écrans pour diffuser l'annonce de ces derniers. Après s'être perdue sur la plateforme Delqa, pensant qu'il s'agissait du lieu de rendez-vous donné par Rhil, Elara finit par retrouver ses proches au croisement d'Abraham. Elle passe la soirée avec Marcus et Anastasia, découvrant que les deux se connaissent et s'entendent bien : l'alcool fait vite son travail et les trois compères décident de montrer ce qu'ils valent sur le dancefloor. Marcus finira par raccompagner Elara chez elle, y passant la nuit par la même occasion. (sujet 1) et (sujet 2)
25 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Après l'annonce de sa victoire, Priya doit faire un choix quant à son nouveau conseil. Elle décide de proposer à Elara de devenir contremaître ce qu'elle accepte avec joie. En sortant du bureau de l'Amirale, Elara croise Rosalija qui se doute bien que la blonde fera partie du nouveau conseil de la flotte. (sujet).
27 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Annonce officielle du nouveau conseil de Priya Mugheri. Elara est promue officiellement conseillère de l'Amirale et contremaître de la flotte. Elle abandonne ainsi son poste de représentante déléguée.
29 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Après l'annonce de sa promotion, Elara déménage sur l'Argus One. Alors qu'elle emmène ses derniers cartons vers sa navette, Maggie l'interrompt pour la féliciter et lui propose son aide. Mais les explosions (stellarian tribune) de machines sur le Colossus 5 transforment ce joli moment en enfer. Maggie en ressortira gravement blessée après avoir protégée instinctivement Elara qui elle, n'écopera que de bleus et d'égratignures. Elle restera cependant plusieurs heures coincée dans les décombres, donnant au CO2 émanant de la fumée et des machines brisées l'occasion de l'empoisonner. L'intoxication au CO2 lui effacera la mémoire sur 24h, et elle se réveillera sur le Regina Mercy complètement déboussolée. (sujet)
30 MARS 2227 + (34 ans) ▬ Suite à son intoxication au CO2, Elara restera la nuit du 29 au 30 sur le Regina Mercy, passant la journée du 30 aux mains des médecins pour divers tests et ne rentrant chez elle que le soir.
AVRIL 2227
01 AVRIL 2227 + (34 ans) ▬ Elle passe la soirée avec Marcus, venu la voir seul et loin de l'agitation du Regina Mercy.
02 au 04 AVRIL 2227 + (34 ans) ▬ Elara reprend des forces et recommence doucement à travailler en suivant les conseils des médecins vis à vis de ses poumons momentanément affaiblis par l'intoxication.
04 au 10 AVRIL 2227 + (34 ans) ▬ Elle assiste au procès du capitaine du Colossus 5, y témoigne même comme ancienne représentante déléguée y déclarant son incompréhension face au changement de comportement du capitaine, son dégoût aussi, sans se douter une seule seconde que tout cela n'est qu'un coup monté par Khan. Elle tombe dans le panneau, comme tous les autres et le pauvre homme est condamné à mort. Elara aurait préféré éviter une telle sentence mais se doit d'accepter le résultat, elle qui aurait préféré qu'il soit simplement emprisonné pour une durée indéterminée : ça lui tord l'estomac d'imaginer cet homme être exécuté. Elle se souvient des années à avoir travaillé avec lui main dans la main, à l'avoir accompagné lors des conseils et ne comprend toujours pas son retournement soudain de veste.
21 AVRIL 2227 + (34 ans) ▬ Elara prépare un voyage sur Byblos en compagnie de Priya Mugheri et Cho Dae avec lesquelles elle va officialiser l'accord liant la colonie et la flotte.
30 AVRIL 2227 + (34 ans) ▬ En voyant Leandro sortir de la cabine d'Elara alors qu'il venait lui dire au revoir, Marcus décide de crever l'abcès, jaloux et inquiet. Finalement après une longue discussion Elara et lui décident de mettre un terme à leur relation libre, afin de devenir un couple. Un vrai. Sans pour autant être prêts à vivre leur amour au grand jour.
MAI 2227
01 MAI 2227 + (34 ans) ▬ Orion vient voir sa soeur avant le départ, s'en suit une dispute au centre de laquelle est sa relation avec Marcus nouvellement découverture par le géant.
01 MAI 2227 + (34 ans) ▬ Départ pour Byblos en compagnie de l'Amirale Mugheri et de l'ambassadrice Cho Dae. Elara part avec Rhil, entre peur de l'inconnu et excitation d'enfin mettre les pieds sur une planète pour la première fois.
03 MAI 2227 + (34 ans) ▬ Arrivée sur Byblos, Elara a du mal à se faire à l'apesanteur et la gravité. Physiquement, elle est malade les premiers jours dont pendant le repas de bienvenue des bybliens à la délégation (sujet).
06 MAI 2227 + (34 ans) ▬ Talia fait visiter les environs de la capitale à Elara (sujet).
21 MAI 2227 + (34 ans) ▬ Retour compliqué de la délégation sur la Flotte, Elara habite désormais dans les quartiers familiaux des Hartmann et laisse les siens à une famille byblienne.
23 MAI 2227 + (34 ans) ▬ Nébuleuse vient rendre visite à Elara après son retour de Byblos.
29 MAI 2227 + (34 ans) ▬ Elara part à nouveau sur Byblos, avec Rhil toujours. Elle travaillera avec les autres à tenter de régler le problème de concert avec les ingénieurs sous sa tutelle, tout en continuant de maintenir l'entente diplomatique entre Byblos et la flotte. (sujet)
JUIN 2227
12 JUIN 2227 + (34 ans) ▬ Retour de Byblos sur la flotte après deux semaines sur la planète désertique elle retrouve la quiétude de sa vie stellarienne mais pour quelques heures seulement car le Jeanne d'Arc disparait des radars pendant de longues heures. Le conseil est appelé, Elara reprend du service malgré les heures de sommeil qu'elle aurait du rattraper.
14 JUIN 2227 + (34 ans) Suite à la prise de contact de l'équipe de secours, le conseil apprend que le Jeanne D'Arc a été attaqué, sans que la flotte n'ait pu faire quoi que ce soit. À bord, Marcus, Orion et Tiaan. Rosalijah n'y est pas, mais ça n'est qu'un court soulagement pour Elara. Après quelques nuits blanches ou presque à penser à ses proches, on finit par la relâcher quelques heures après le retour du vaisseau : un membre de sa famille s'y étant trouvé, on lui fait cette fleur. Après avoir visité son frère, naturellement Elara insiste pour rendre visite à Marcus qui aux yeux de tous est un bon ami de la conseillère. (sujet)
JUILLET 2227
03 JUILLET 2227 + (34 ans) ▬ Retour des stellariens sur la flotte, qui étaient bloqués sur Keller après l'interdiction de voyager de l'Amirale Mugheri.
10 JUILLET 2227 + (34 ans) ▬ Elara ne va pas bien, constamment au bord des larmes elle voudrait s'en éloigner et décide de consulter. Entre Byblos, le Jeanne D'Arc, les stellariens bloqués sur la Flotte et son travail pour préparer le voyage vers Qiang sans cesse interrompu par divers problèmes sur la flotte elle est épuisée et n'ose pas prendre de repos car elle doit avant tout prendre soin de son frère qui se remet des évènements du Jeanne D'Arc. Mais aussi de Marcus dont elle ne quitte plus les côtés : l'épreuve les rapproche mais épuise la blonde. En revenant de chez le médecin, elle croise Rosalijah qui ne lui adresse plus la parole depuis son retour de Keller. Elara se décide à briser la glace sans se douter que Rosa n'attend que ça : lui vider son sac. Une dispute éclate entre les deux à nerfs et prend des proportions bien plus grandes que la contremaître imaginait. (sujet)
31 JUILLET 2227 + (34 ans) ▬ Tentative de désertion d'un groupe de stellarien, avortée par la milice.
AOUT 2227
02 AOUT 2227 + (34 ans) ▬ Réunion de famille chez les Hartmann. Avec les récents événements, il est plus que temps de passer du temps ensemble. Une grande famille comme la leur est rare sur la flotte, autant en profiter. (sujet)
07 Août 2227 + (34 ans) ▬ Elara passe du temps à la piscine du Tiantang pour se décontracter, sur avis du médecin. Elle y croise Liam son cousin avec qui elle discute bien trop peu. (sujet)
SEPTEMBRE 2227
01 SEPTEMBRE 2227 + (34 ans) ▬ Elara tombe sur David Krüger, un ancien élève, dans un ascenseur de service normalement réservé aux hauts gradés de la flotte. Si elle ne le dénonce pas, ce n'est que par favoritisme ayant été l'un de ses préférés lorsqu'elle était professeure. (sujet)