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Tag befbff sur  GhFeq3tSujet: (TC) Salle des machines
Charlie

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Rechercher dans: Jeanne d'Arc   Tag befbff sur  E9y993ISujet: (TC) Salle des machines    Tag befbff sur  3ViG0CuMar 3 Juil - 22:26
Hide and seek

Le clown ne voit rien arriver. Aussitôt la masse jetée sur lui qu’il lâche Maxine, tombant au sol avec ce qu’il reconnaît être le légionnaire. Il y a quelque chose d’effrayant dans le rire de la brute qui prend du plaisir dans cet affrontement. S’il laisse croire à Valarr une possible victoire, il brise ses espoirs d’un poing logé dans les côtes. Un poing muni de pique métallique qui pénètre la chair du militaire. Puis il recommence, s’acharnant à plusieurs reprises après l’avoir renversé, toujours hilare.
Au même instant, le tir de Maxine touche sa cible en plein centre du masque de tournesol. Mais la pilote n’a pas le temps de se vanter qu’elle reçoit la crosse de l’arme de Kiddo dans le nez. Elle tombe à genoux, si assommée par le coup qu’elle ne voit pas le canon de l’arme se poser à quelques centimètres de son front.

Devant ce spectacle horrifique de ses collègues, amis, se faisant abattre un à un, Marine s’avance d’un pas frêle. Elle tente de surmonter les sanglots qui la secouent, demandant pitié d’une voix brisée. « S-stop. Par pitié stop… C’est-c’est moi. Je peux vous… je peux vous aider. Mais par les étoiles, arrêtez... » Les échangent des regards à travers leur masque et comme dans un accord commun, Dumpty libère Valarr de son emprise et Kiddo retire son arme du front de Maxine. « Et bah c’était pas bien compliqué ! ︶︿︶ Fais pas ta fleure fragile Watcher, on doit faire vite. » Elle fait un signe à ses deux collègues et embarque Marine avec elle. Le tournesol n’était pas tombé sous le tir de Maxine mais s’était immobilisé. Le tir avait laissé un trou noir au milieu de masque, dévoilant l’écran brisé qui protégeait son visage. « Ne tentez rien de stupide, on a bientôt fini. » Le ton du tournesol se veut étrangement plus bienveillant que réellement menaçant. Au moindre faux pas, ils seraient tous abattus.

Le pied de Watcher libèrent la trappe qui retient les civils mais aucun d’eux n’osent sortir tant que le commando n’a pas disparu. Dans un dernier regard vers Teresa, Marine met la main sur son coeur en guise d’adieu avant de se contraindre à montrer le chemin à Kiddo. La machiniste a un dernier espoir, celui de pouvoir désamorcer la bombe lorsqu’ils partiront. Ou peut-être a-t-elle condamné tout le Jeanne d’Arc. Sous les conseils de Watcher, elle n’essaye pas de les berner et indique l’endroit demandé : la jonction entre les réacteurs et le générateur d’énergie. De quoi créer une réaction en chaîne et pulvériser le vaisseau. « Noice ! Parfait, tu peux commencer à courir. ^。^ Je crois pas qu’on a condamné les navettes de secours, si ? ?.? » Le casque à LED questionne le tournesol qui ne répond que par un haussement d’épaule. La machiniste ne se fait pas prier et s’enfuit en courant, la panique et la peur au creux de l’estomac. Elle alerte les civils qui sortent enfin, puis ils s’affairent à aider Maxine, porter Valarr et récupérer Rick, laissant malheureusement le corps éteint de Teresa. La précipitation rend les corps des blessés plus léger à porter, l’envie de survivre leur permet d’ignorer les nombreux cadavres qu’ils rencontrent. Il faut faire vite. Avertir et se rassembler aux docks de secours.


Au même moment, Kiddo finit l’installation de son « bijoux » qui s’illumine d’un compteur holographique. Vingt minutes avant la détonation. « Appel général : explosifs posés ! ÇA VA FAIRE BOUM  ♥️♥️ On se trouve sur le Rhaandar les totos ! » La communication est transmise à tous les commandos simultanément. Chacun reçoit l’information : la fête est finie. Il est temps de partir. Les assaillants de la salle des machines disparaissent, étrangement sans croiser une seule fois les civils en fuitent.

De leur côté, les civils étaient arrivés dans la soute où ils ont retrouvés les survivants eux aussi débarrassés de leur commando de la mort. Tous avaient entendu l’information concernant la bombe. Inutile de faire un récapitulatif, il fallait s’activer. Les navettes de secours se trouvaient à l’autre bout de la soute et en quelques minutes, la plupart des survivants commencent à embarquer. Malgré l’urgence ambiante, l’organisation improvisée par les militaires au sang-froid permet de contrôler au mieux la situation. Les blessés puis les civils sont embarqués en priorité. Mais il devient rapidement évident que tous ne pourront pas avoir une place. Il suffira qu’un duo de militaire décide de se sacrifier pour tenter de désamorcer la bombe pour entraîner un élan de courage parmi les survivants. Deux ingénieurs ainsi qu’un kellari se joint à eux pour retourner en salle des machines.

Les premières navettes décollent, libérées de l’entrave du piratage des commandos. Ils sont pourtant loin d’être sauvé. Les pilotes font part leur terrible constat : les navettes n’ont rien d’engin de course. A leur allure, ils seront avalés par l’onde de l’explosion. Il devient plus que capitale de venir à bout de cette bombe. Quand les hommes arrivent sur place, le souffle court, il ne reste que trois minutes. Puis deux minutes cinquante-neuf. Cinquante-huit. Ils s’y mettent à plusieurs, bien qu’aucun d’eux n’est jamais touché un tel type d’engin. Et s’ils connaissent les mécaniques d’une bombe classique, celle-ci dépassent leur connaissance. Le ton monte entre les deux ingénieurs qui n’arrivent décidément pas à trouver une solution. Le compteur s’approche dangereusement du zéro sans qu’ils ne puissent faire quelque chose. Ils n’arriveront finalement à rien.

La bombe explose. Et c’est des centaines de petits confettis multicolores qui envahissent la salle des machines et le visage de ceux qui avaient cru à une mort imminente. « Bienvenue sur Keller, stellariens ! » L’hologramme avait troqué le compte à rebour pour message joyeusement animé.

C’était un comité d’accueil.

Les assaillants n’avaient rien volés, rien détruits. Ils avaient juste semés la peur et la mort. Ils étaient partis comme ils étaient arrivés, discret et sans une trace.

Aucun mot ne traduit les sentiments qui s’emparent des occupants du Jeanne d’Arc. Chacun réagit à sa façon. Certain ris, joyeux ou nerveux, d’autre pleures, leur vie ou les morts. Les navettes de secours sont revenus sur le vaisseau, incapables de faire le chemin jusqu’à la flotte. Coupés de tout, ils attendent l’arrivée des secours pendant un peu moins d’une journée. Des longues heures pendant laquelle les blessés graves succombaient de leurs blessures, ce qui alourdi le bilan des morts rassemblés dans la soute du vaisseau.

Ceci clos l'event. Un récapitulatif arrivera très prochainement. Merci à tous d'avoir participé, vous avez été géniaux !

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N'oubliez pas le sujet de règles et d'informations qui contient tout ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans le TC. A la moindre question, n'hésitez pas à contacter votre MJ @Ethan Hagenauer ou posez-la dans la FAQ de l'event.
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Charlie

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Rechercher dans: Jeanne d'Arc   Tag befbff sur  E9y993ISujet: (TC) Salle des machines    Tag befbff sur  3ViG0CuSam 30 Juin - 1:06
Hide and seek

La femme au masque animé fixe longuement Rick qui demeure longuement silencieux malgré leur demande. « Il est muet tu crois ? ಠ_ಠ OMG, pourquoi ces idiots de fédérés engagent des handicapés ! » Elle lève subitement les bras vers le plafond de façon exaspérée, secouant dangereusement les explosifs sur elle. Tandis que son compère rigole d'un rire gars, particulièrement désagréable, en remuant son bâton encore étincelant. « Allez, grouillons-nous avant qu’on se fasse encore engueuler.・_・ » Dumpty, le colosse à ses côtés, n'a pas besoin d'ordre pour exécuter sommairement la kellarienne qui n'a pas le temps de supplier pour sa vie. Elle chute lourdement, un trou béant à hauteur de sa poitrine. Un deuxième tir part en direction du jeune militaire et il s’écrase contre le mur quand le laser traverse son épaule. C’est totalement indifférent qu’ils le laissent glisser doucement au sol, persuadé que la faucheuse viendrait la chercher dans peu de temps. « Attend, pas celui-ci. Il peut encore nous servir, ça avait l’air d’être le plus malin des deux. » Elle interrompt la brute qui s’apprêtait à achever un Valarr encore inconscient. C’est en soupirant bruyamment qu’il abaisse son arme, comme déçu de ne pas finir son travail. Attrapé par la cheville, il le traîne alors derrière eux alors que les deux commandos s’enfoncent dans la salle des machines.

Le tournesol, tourné d’abord vers Teresa dont les questions renforçaient sa paresse, s’intéresse finalement Maxine qui semble enfin avoir ce qu’il cherchait. Il hausse les épaules, plus ou moins convaincu. « Hm “un peu” suffira, je suppose. Mais j’peux pas promettre ça… » Derrière son masque, on pourrait presque le croire désolé. Ou peut-être était-ce sa nonchalence qui le rendait si peu concerné. Il pose deux doigts à la base de son cou et un point rouge s’allume à la base de son armure quand il se met à parler à ses compères. « Ici Watcher. J’ai quelqu’un qui connaît les lieux… Non. Non c’est pas la machi- Mais… » Le point rouge s'éteint, signe la communication avait été coupé. Le soldat fait tomber ses épaules quelques secondes avant de remettre son fusil en joug devant le visage des deux jeunes femmes. « Désolé, “un peu” ne suffira plus et je peux pas vous garder. » Son doigt sur la gâchette, son arme s’enclenche dans un léger vrombissement menaçant qui charge l’énergie.
« NON ! » Il est trop tard lorsque Marine surgit du sol, sa voix brisée par la panique et l’urgence explosant dans la salle métallique. Le tir s’est logé dans le creux du ventre de Teresa dont l’uniforme s'imprègne à une vitesse folle de son sang.  Watcher claque sa langue, pas convaincu par un tir qu’il aurait voulu immédiatement mortel. Il fait volte-face pour tirer la machiniste hors de sa cachette. Sous elle, les civils s’agitent, hurlant à leur tour pour qu’elle ne subisse pas le même sort que l’officière des communications. Ils tendent leur main dans l’espoir de la retenir par les pieds mais elle leur échappe. Watcher referme la trappe de son pied, brisant le poignet d’une main restée à l’extérieur. De tout son poids, il les garde enfermer sous ses pieds.

Dans un timing presque parfait, Dumpty et Kiddo se joigne à l’action dans le dos de Maxine. Cette dernière est attrapée par Dumpty pour être plaquée le visage contre une machine encore brûlante. Au sol, Kiddo enjambe Teresa, mourante, pour se placer entre le colosse et Watcher qui tenait Marine -elle essayait désespérément de se faire, en vain, prise par des sanglots violent devant le corps de son amie au sol. « Un peu de silence bordel ! Laquelle de vous deux connaît vraiment les lieux à la fin ? ◣_◢ J’ai une bombe à poser moi ! »

Rick avait été abandonné dans le couloir et Valarr lâché à quelques pas de ce soudain rassemblement.

Ceci est l'avant dernière intervention. Le sujet sera clos après votre tour dans le début de la semaine.

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Rechercher dans: Jeanne d'Arc   Tag befbff sur  E9y993ISujet: (TC) Salle des machines    Tag befbff sur  3ViG0CuSam 23 Juin - 1:28
Hide and seek

Sous l’ordre autoritaire de Valarr, la femme se fige, comme paralysée. Plus les deux militaires s’approchent, plus il est facile de distinguer qu’il s’agit bien d’une civil, complètement effrayée. Elle tend légèrement ses mains en l’air, les paumes ouvertes. Aucune trace de sang. « Je viens d’arriver, je… » Malgré les promesses de Rick, la jeune femme ne semble pas rassurée. Les deux hommes peuvent confirmer, elle n’a rien d’une stellarienne. Ses vêtements laissent envisager qu’il s’agit d’une kellarienne qui a sûrement décidé d’avoir une nouvelle vie sur la flotte. Plus confiant, les militaires décident de s’approcher en baissant leur arme mais toujours avec une précaution extrême. « Je suis désolée… » Soudainement prise de sanglot, elle agite la tête négativement alors qu’elle recule d’un pas à leur approche. « Désolée… Ils-ils m’ont forcée. » Valarr fait volte-face, alerté par les excuses de l’inconnue. Le bout d’un bâton métallique se pose sans force sur son torse et, dans un soudain éclat bleuté, lui envoie une décharge électrique assommante. Le corps du légionnaire tombe au pied de son partenaire, inconscient. L’assaillant, ou plutôt la brute immense, sort de l’ombre, son arme tendue devant le visage de Rick. « Je bougerais pas si j’étais toi gamin. » Qu’il menace d’une voix lourde derrière son masque de clown. Derrière le stagiaire, la kellarienne ne retient plus ses larmes, tremblant de panique. Le colosse râle bruyamment, faisant tomber sa tête en arrière de façon agacée. « Fais-la taire ou j’la bute ! » Il pointe la kellarienne de son bâton, pressant Rick de s'exécuter.

« T’as aucun tact putain ¬_¬ » Une voix s’élève derrière le clown, puis sort enfin sa complice portant la même armure mais avec un casque différent. Son casque s’anime selon ses expressions avec des caractères spéciaux affichés sur un écran LED. Et en plus d’être deux fois plus petite que la brute, elle porte un nombre effrayant d’explosif. « Puis je t’avais dit qu’elle parlerait u_u m’enfin, maintenant peut-être que le petit va nous dire. Elle se tourne enfin vers Richard qu’elle avait ignoré jusque-là. Eh troufion, où est la machiniste ? » Elle penche sa tête et une série de point d’interrogation défile sur son casque.

De l’autre côté :

L’homme ignore le blouson de Maxine, toujours un peu plus agrippée à son poignet. Il a comme un éclat de clarté dans sa folie, la secouant pour qu’elle réagisse. « Protégez-la ! Il faut la protéger ! » Cela ne dure néanmoins qu’un instant avant qu’il se laisse de nouveau abattre par le mal qui l’accable. Il relâche ses muscles et laisse tomber ses épaules. Il semble enfin entendre ce que dit la pilote et il décroche son blaster de sa ceinture pour le lui donner. Son regard vide se glisse vers Teresa. « Je vous ai déjà-vu, vous êtes la petite nouvelle… » Un faible sourire étire ses lèvres ensanglantées avant qu'un hoquet de douleur n'éteigne son regard à jamais. Le laser traverse son torse et disparait aux pieds des deux femmes. Derrière le soldat, un homme avance le pas las, l’arme encore brandit en sa direction. « Bon sang… » Derrière son masque de tournesol, un inconnu soupir, fatigué. Il était le responsable pour ce tir manqué à la tête du militaire. Et c’est sans un doute que Teresa et Maxine le reconnu comme un des ennemis à l’armure si spécifique. « Me faites pas courir à travers ce foutu vaisseau les filles, dîtes-moi juste où trouver quelqu’un qui connaît les lieux avant que tout le monde meurt. »



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Rechercher dans: Jeanne d'Arc   Tag befbff sur  E9y993ISujet: (TC) Salle des machines    Tag befbff sur  3ViG0CuLun 18 Juin - 18:46

Hide and seek

Dès lors que Rick se met à parler, les deux silhouettes semblent se figer, comme si elles l’avaient entendu. Pourtant elles ne répondent pas. Elles changent aussitôt de cap et disparaissent au croisement à leur droite. Impossible de les retrouver, même lorsque les deux militaires arrivent à hauteur du couloir dans lequel elles se sont volatilisées. Pourtant, ils peuvent plus clairement à ce niveau, les néons sont juste au-dessus de leur tête. Après quelques secondes d’observation, l’un des deux hommes repère une trace sur le mur. En s’approchant, il reconnaît une trace de sang laissé par une main d’une personne qui a, visiblement, manqué de s’effondrer par terre. La trace est encore humide.
Derrière eux, surgit soudainement du bruit en direction de Teresa et Maxine laissées quelques minutes plus tôt. Aucun cri, juste le métal qui résonne. Ils n’ont pas le temps de prendre une décision qu’à leur gauche -à l’opposé d’où sont allés les silhouettes- la même voix qui les avait attirés apparaît à nouveau. Ils entendement plus clairement une femme, hésitante. « Ren you ma ?* Je… je cherche la machiniste. » Tente-t-elle à nouveau sans pour autant se montrer.

Au même moment :

Alors que Maxine et Teresa s’enfoncent dans la salle des machines, il est de moins en moins évident de distinguer les détails qui compose l’endroit au plafond bas et aux recoins obscures. Il facile de trébucher sur une marche traître ou encore de faire tomber un outil qui traîne en équilibre. Les faibles néons rouges et la centaine de petite led déforment les ombres. Elles semblent avoir une forme différente à chaque nouveau pas. Ou peut-être est-ce l’ombre de quelque chose d’autre ? Ca ne peut pas être les militaires, elles ne les voient plus. D’ailleurs, elles ne les entendent plus non plus.
Sans prévenir, un homme tombe à genoux aux pieds de Maxine et Teresa. Un militaire, à en juger la tenue. Sa large carrure laisse deviner qu’il fait deux à trois têtes deux plus qu’elles. Il y a un détail plus marquant : il manque une partie de son crâne. Le bougre s’est fait tirer dessus et le laser n’a fait qu'effleurer sa tête. En pleine lumière, on pourrait sûrement voir ce qui se rapproche le plus d’une cervelle mais dans l’obscurité, tout n’est qu’un amas de chair sombre. Le plus ahurissant est que l’homme vie encore. « La... La m-machiniste. » Pour ne pas s’écrouler, il se rattraper au poignet de Maxine de ses mains ensanglantées. Il lève son regard vers elle puis Teresa et répète, en chuchotant. « Ma-ma… La… »

Ceux qui ont eu le temps de se cacher peuvent voir la scène au-dessus de leur tête à vers une épaisse grille. Elle les garde à l’ombre et laisse filtrer la faible lumière jusqu’à eux. Ils voient qui approche et s’ils ne distinguent pas leur visage  ils reconnaissent aisément un allié d’un ennemi et inversement. Ils demeurent néanmoins silencieux, observateur impuissant du sort des deux jeunes femmes.

* : Il y a quelqu’un ?

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Rechercher dans: Jeanne d'Arc   Tag befbff sur  E9y993ISujet: (TC) Salle des machines    Tag befbff sur  3ViG0CuVen 8 Juin - 18:52

Hide and seek

Un à un, les systèmes flanchent : communications, gravité artificielle, contrôle de la température, circulation de l’oxygène. Cinq secondes opprimantes s’écoulent, puis Charlie semble prendre contrôle, activant le système de secours. Après l’annonce terrifiante de Charlie, Teresa reçoit l’ordre de descendre dans les quartiers pour avertir tout le monde de se préparer au pire. Suspendue dans les airs, elle fend la salle de commande en poussant sur ses jambes afin d’atteindre la sortie. C’est en se tirant à bout de bras le long des murs qu’elle nage dans le vide dans l’espoir d’arriver à temps. La chute est rude lorsque, en traversant le hub du vaisseau, la gravité revient soudainement. Elle peut sentir sa cheville faiblir sous tout le poids de son corps redevenu lourd. Et pourtant, elle se relève, boiteuse mais déterminée, pour parvenir aux quartiers.

Il est néanmoins trop tard dans les quartiers. Des inconnus vêtus de combinaisons militaires et de casques personnalisés qui ne laissaient rien voir de leur visage envahissent les lieux. C’est sans préavis qu’ils ouvrent le feu sur les fédérés. Ces derniers ripostent avec rage. Les échanges de tirs transforment le lieu en une zone de guerre. Pourtant les lignes de couverture des légionnaires et des douaniers tombent bien vite sous la cadence des tirs ennemis qui ne semblent pas flancher.

Au fond de la salle, une dizaine de civil fuit, la tête baissée dans leurs épaules crispées par la peur de prendre un tir perdu. Derrière, ceux qui se dispersent en pensant trouver une meilleure cachette ou encore ceux qui s’improvisent soldat, sont éliminés à une vitesse effrayante. Pour échapper au chaos, ceux qui se sont regroupés s'agglutinent vers la porte de sortie, Maxine en tête. Elle plaque sa paume contre l’écran qui commande l’ouverture de la porte mais celle-ci ne répond pas. Elle recommence frénétiquement jusqu’à prendre la décision de forcer l’ouverture de ses propres mains. Aidée par deux hommes, ils parviennent à peine entrouvrir la porte. Ils peuvent apercevoir derrière la fine ouverture : Teresa qui découvre avec effroi qu’elle est arrivée trop tard. Le pire est en train d'arriver.

Non loin, Rick peine à faire le poids avec son simple blaster. Incapable de rester à rien faire, il quitte sa cachette pour tenter d’attraper le fusil d’un légionnaire mort non loin de lui. Il est rattrapé de justesse par sa supérieur Leanne, qui lui évite un tir possiblement mortel. Elle pointe les civils du doigt, lui ordonnant d’aller les aider. Obligé de s'exécuter, il se lève maladroitement entre deux tirs, dépassant Valarr qui s’était mis à couvert derrière un comptoir à cause de la surchauffe de son fusil. Incapable de tenir la ligne de défense correctement, le légionnaire se résout à les rejoindre en se disant qu’il serait plus utile à leur côté. Il ramasse l’arme de son collègue mort, le visage figé dans la douleur, et apporte la force nécessaire pour enfin ouvrir la porte.

L’ouverture profite aussi à leurs ennemis qui s’empressent d’envahir le reste du vaisseau. C’est Teresa qui a l’idée d’amener le groupe à l’autre bout du vaisseau : dans la salle des machines. Elle qui n’a jamais su s’y retrouver sans l’aide quelqu’un, se disait qu’ils seraient impossible pour de parfait inconnu de les trouver là-bas. Alors Maxine se propose de lui servir d'appui pour compenser sa cheville blessée tandis que l’opératrice s’improvise guide. Ils traversent la pénombre au pas de course, la gorge nouée. Valarr et Rick ferment la marche, accrochés fermement à leurs armes, prêts à tirer au moindre bruit qui surgirait derrière eux. Au bout du couloir étriqué, une lumière blanche s’agite. « Hey ! Par ici, vite ! » Les deux femmes reconnaissent Marine, la machiniste du Jeanne d’Arc. Elle vient à leur rencontre, les aveuglant de sa lampe frontale. Elle ne pose pas de question, elle sait sans même l’avoir vu que la situation est grave. Elle les incite à les suivre dans le dédale de machines endormies, encore fumantes pour certaines. Une trappe s’ouvre au sol et la tête d’un homme sort. Il agite son bras vers lui, faisant signe aux civils de descendre avec lui. Marine les aide, un à un, à se réfugier dans cet étroit sous-sol destiné aux différents câblages et tuyauteries. Mais la place vient rapidement à manquer et pendant qu’ils essayent de réorganiser leur cachette de fortune, des bruits de pas lourds surgissent derrière eux. C’est à contrecœur que Marine prend la dernière place et ferme la trappe au-dessus d’elle.

Les quelques civils restant, dont Teresa et Maxine, se tournent, pétrifiés à l’idée que la fin était peut-être proche. Ils peuvent néanmoins compter sur Valarr et Rick qui ont levés leurs armes, prêts à les défendre au péril de leur vie. Les deux militaires fixent le couloir, un long tunnel sombre qui ne s’éclaire que brièvement par le clignotement d’une lueur rouge. Deux silhouettes apparaissent subitement, dessinées grossièrement par la lumière vacillante. Impossible de savoir s’il s’agissait d’alliés ou d’ennemis. Soudain, l’une d’elle hausse la voix qui résonne dans le couloir métallique.

« Il y a du monde par ici ? »


Résumé de la situation:


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