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  I only lie when you doubt / Ambroise
MessageSujet: (#) I only lie when you doubt / Ambroise    I only lie when you doubt / Ambroise 3ViG0Cu Dim 11 Mar - 3:06
Ethan Hagenauer
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Âge : 37 ans
Occupation : Commissionnaire, fournisseur de consolation alcoolisée
Habitation : Sur l'Albatross, son vaisseau amarré sur le Colossus 5
Arrivée : Il y a 7 ans, en 2220.
I only lie when you doubt / Ambroise GsRn8sfA_o Pseudo : GeniusPanda / Kim
Avatar : Boyd Holbrook
Crédits : (av) chrysalis

Sur les quais d’amarrage du Tiantang, l’Albatross a l’air d’être d’une poubelle volante. Aux yeux des habituées du luxe des lieux, en tout cas. Ethan se sent plus comme dans une soirée déguisé dont il aurait oublié le plus important. La parure. S’il aimait les lieux animés, les endroits pour faire la fête, il n’était pas tant friand du vaisseau paradisiaque. Il y avait quelques choses de gênant ici et il n’avait jamais su dire quoi. Son historique, peut-être. Que trop révélateur d’une différence qu’il connaissait bien et qu’il avait lui-même subit.
C’est ce qui lui parcourt l’esprit alors qu’il patiente depuis plus d’une heure dans son vaisseau, enfoncé dans son siège, les pieds sur son tableau de commande et les bras croisés. Il s’était même endormi. Quelques minutes. Assez profondément pour se réveiller en se demandant combien de temps s’était passé. Ce par quoi Charlie répond en lui donne l’heure. Il laisse sa tête tomber en arrière en remerciant nonchalamment son IA. C’était bientôt le moment venu. Ethan attendait depuis tout ce temps quelque chose d’officieux : la fin de service du Silver. C’était le seul moment où il était certain d’intercepter Ambroise. Il connaissait non seulement l’heure mais aussi l’endroit, forcément. Quel vendeur ne connaissait pas l’adresse de son client. Une information essentielle, d’autant plus d’une situation comme la leur.

Voyant les minutes défilées, il se leva d’un bond après avoir frotter activement sa main contre son visage endormi. Se saisissant de sa veste à capuche, il ordonne à Charlie de verrouiller le vaisseau une fois dehors. Il plonge son visage sous l’ombre de son vêtement et saute les quelques marches qui lui font poser pied à terre. C’est le pas pressé qu’il rejoint là où l’animation est encore à son comble malgré l’heure tardive. Il fend la foule, ayant nullement envie de se faire interrompre ou déranger. Il avait repoussé ce moment beaucoup trop de fois. Non pas par crainte mais par manque de temps, par des rencontres peu agréables (comme celle qui était responsable de l'épais pansement qui couvrait son nez encore bleuté) ou des événements imprévus (comme la grève militaire qui lui avait donné le triple de travail). Il comptait bien remettre ses affaires en route avant que les élections éclipsent de nouveau ses ambitions.

Caché à l’abris des regards, derrière les devantures criardes et les milles couleurs fluorescente, Ethan retrouve le restaurant sans se tromper. De toute façon, il suffisait de suivre l’odeur. Légère mais qui une fois senti, était reconnaissable parmi toute. Suffisamment aussi pour déjà lui donner faim. Dans l’ombre de l’agitation, au détour d’un couloir, il retire sa capuche pour faire face au type qui gardait l’entrée. Un nouveau. Tout en muscle et en mauvaise gueule. Il avait un faux air à Khan. Dans le regard, peut-être. Il détestait ça, Ethan. Ces types qui payés à effrayer les autres.
« Il y a plus personne à voir. T’arrives trop tard blondinet. » Le blondinet soupire, ce qui fait grogner le gorille. Il se lève sur la pointe des pieds, ce qui suffit à voir par-dessus son épaule et surtout à repérer la présence du maître des lieux. « Yo Perrault ! Qu’il lance pour attirer son attention jusqu’à la porte. Ça fait longtemps, tu crois pas ? » Son bras de fer s’agite au-dessus de la tête du gardien qui, agacé, l’oblige à le faire reculer en repoussant son torse. Le pilote, qui ne fait clairement pas le poids, recule de deux-trois pas, les montrant la paume de ses mains en guise d'innocence. Ce n’est pas l’envie qui lui manque mais il n’a aucune raison de lui en vouloir de faire son sale boulot. Il n’est pas décidé pour autant d’abandonner là. « Tu m’laisses entrer ? Faudrait pas que je mette à gueuler ce qu’on à se dire. Qu’il demande en haussant la voix sans discrétion. Ça sent encore bon en tout cas. »


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