NOM :(WOODROW) Il y a, là, le prestige déchu de ces vieilles familles de militaire, de ceux qui ont faits fortune et gloire à travers leurs faits d'arme. Il y a, là, les histoires sur lesquelles tu as été bercé, taillé. De père en fils, de générations en générations, les Woodrow sont mains armées de la Fédération, sont soldats aguerris, prêts à tout pour défendre un rêve, un idéal, une espérance. Puisque ce qu'ils ont tous oubliés, c'est qu'avant d'être forgé dans le feu des guerres, des armes, vous étiez des rêveurs. Les étoiles vont ont faits tourner la tête, chavirer sur le récif de l'inconnu. Il y avait tant à voir, à regarder, à explorer. Il y avait tant de possibilité à rêver, à espérer. Et de père en fils, on tombe amoureux des immensités stellaires. Et de père en fils, on a soif de parcourir d'autres cieux, d'être le serviteur des progrès de l'humanité. Et toi, non plus, tu n'as pas fait exception, les yeux rivés vers l'avenir, vers une fuite éternelle à travers l'espace. Et tant pis, si pour certains, tu es un peu fou, un peu naïf, un peu trop épris pour rester les pieds sur Terre. PRENOM : (ISAAC)Simplicité, tel était le mot d'ordre de ton père, homme glacé, ne sachant pas tout à fait exprimer ses sentiments. Il puise dans des racines anglaises, glissant dans une preuve sobre et élégante d'amour d'un père envers son premier-né. Et peut-être n'a-t-il jamais su sa signification ou peut-être l'a-t-il tu ; provenant de l'hébreu, il signifie que Dieu sourit. Si tu n'es pas croyant, tu affectionnes la tendresse, la délicatesse dissimulées dans ces cinq petites lettres. Tu affectionnes la prestance et la classe de ce prénom. Et plus encore, tu affectionnes l'homme qui te l'a donné, que tu as tant admiré. (ELIOTT) Prénom oublié, trop peu souvent utilisé, il trébuche lui aussi sur l'hébreu : Eliyahu ou Seigneur Dieu. Ultime révérence envers une foi que tu n'as jamais compris, qu'on ne t'a jamais appris. Sûrement espérait-on de toi que tu sois à l'image de chacun des tiens ; prêt à tous les sacrifices pour la grandeur de la Fédération, du genre humain. Et toi aussi, tu es le serviteur de rêves qui n'ont jamais fléchis, qui ne t'ont jamais trahis. Peut-être qu'au final, tes parents ont bien choisis. DATE DE NAISSANCE/ ÂGE : (15 SEPTEMBRE 2175, MARS) Premier enfant, tu es né alors qu'une pluie d'astéroïdes filait dans le ciel de Mars. De leur amour, tu as tiré ta force, tu as tissé les espoirs des tiens. Tu as toujours tout fait pour être ce qu'ils attendaient, ce qu'ils espéraient. Tu as toujours voulu les rendre fier. (CINQUANTE-DEUX ANS) Les années filent et défilent, étendard de tes ambitions, de tes allégeances et d'un avenir que tu as choisi. Elles ont doucement ridées la commissure de tes lèvres, créées des pattes d'oies à l’orée de tes yeux. L'âge donne de la sagesse, donne du poids aux mots, efface d'autres maux. Et il est vrai que tes cheveux noirs sont devenus grisonnants, que les fils d'argent ont remplacés l'éclat de la jeunesse. Mais tu ne voudrais pas retourner à ces années-là, tu ne voudrais pas échanger tes cinquante-deux ans contre tes vingt-deux ans. Tu es fier de ce que tu es devenu. STATUT CIVIL : (EN INSTANCE DE DIVORCE) Depuis trente ans. Mal assortis, mal choisis, l'union, avant même d'être née, fut déjà marquée par la crasse de tes infidélités. L'amitié n'a jamais viré à l'amour, ne s'est jamais teinté de tendresse. Il n'a resté que les tourments de la haine, les incompréhensions, les blessures. Tu n'es pas fier de ce que tu as fait, de ce que tu as été. Tu ne demandes ni pardon, ni absolution pour avoir menti, triché, trompé. Tu ne demandes pas de pitié, tu n'as, au fond, pas de réels regrets ; ton ex t'a donné trois enfants magnifiques – dont deux manquent cruellement, évidemment à ton existence. Ton histoire est, au final, assez commune. Tu es de ceux à avoir renoncé aux tiens, à avoir accepté de voir leurs enfants grandir loin d'eux. Tu es de ceux dont la famille est déchirée, séparée par un océan d'étoiles. Et de toi, il ne reste que ta fille, solidement accrochée à toi. Il ne reste qu'elle qui t'a vraiment choisi. Et vous en riez tout deux de ce mariage qui n'est jamais vraiment fini, qui te poursuivra durant tout le cycle de ta vie. Puisque pour divorcer pour de vrai, il faudrait se rendre sur Terre, là où tu n'es plus qu'un paria, là où les rêves de l'humanité ont été saignés à blanc. De plus, ce serait trop d'honneur à faire à ton épouse. (ÉPRIS) C'est un tendre secret dans la pénombre de ta cabine, dans les frémissements volés, dans les gémissements échappés. L'infidèle a cessé de papillonner, de voleter. Tu es, enfin, tombé, épris d'elle, de sa peau. Et tu n'as d'yeux que pour la belle. Et ton cœur flambe pour un de ses sourires goguenards, un de ses rires indociles, te donnant des impressions d'être invincible. Il paraît que c'est ça, l'amour. OCCUPATION ET AFFECTATION : (CAPITAINE DU REGINA MERCY) L'ambition est tellement perceptible, tellement sensible. La stature est froide, presque gelée devant l'immensité de l'espace, devant les étoiles qui te tendent les bras. Tu es conscient de ce qui t'a mené là, de la carrière que tu as entamé, de l'amitié que tu portais à Cho. Et c'est tout simplement, tout naturellement qu'elle t'a laissé sa place, une fois le temps venu. C'est à toi qu'elle a confié la responsabilité de prendre soin du Regina Mercy et de son précieux équipage. Et c'est avec tendresse que tu l'as accepté. Après tout, tu fais parti de ceux à avoir saigné pour Astoria, tu fais parti de ceux à avoir fui avec Adam, emportant une de tes enfants. Et derrière la froideur militaire se cache une bienveillance lente, un humour mordant qui se décrit dans un sourire en coin, dans un rire léger, dans une attention particulière aux tiens. HABITATION : (UNE CABINE, SUR LE REGINA MERCY) On t'a proposé mieux, d'avantage, lorsque tu fus nommé capitaine. Tu as platement et sobrement refusé, prétendant que ton confort serait égal à ceux des hommes et des femmes partageant ton sort. Entraîné à la rigueur militaire, tu te contentes de peu, chérissant le silence, la sobriété du Regina Mercy qui a bercé la plupart de ta vie, de tes interdits, des sourires de ta fille. Elle a, d'ailleurs, emménagé dans la cabine d'en face, disant souvent qu'elle prend soin de sa vieille branche de père. Et tes yeux en roulent encore alors qu'un sourire s'effile, s'enfile sur ton visage, accusant tous les naufrages, les ravages que tu serais prêt à faire pour elle. ARRIVÉE : (LA FUITE EN AVANT, IL Y A 27 ANS) Tu es de ceux à avoir connu, vu de près la catastrophe d'Astoria. Tu es de ceux à avoir vu l'horreur, la peur. Tu es de ceux à être descendu avec le Regina Mercy. A l'époque, jeune second sur le Regina Mercy, tu avais soif d'aventures, d'allégresses stellaires, de te faire une gloire. Tu voulais faire tes preuves et c'est sans douter, sans résister que tu as tenté de sauver le plus de vies possibles. Et il y a toujours tellement, tellement, tellement de traumatismes, de blessures sous les dorures. Peut-être que ça t'a un peu trop bien forgé ? Peut-être que tu aurais pu en mourir, non ? Et tu sais. Oh oui, tu sais ce qui s'est passé. Tu sais que la Fédération n'est pas et n'a jamais été coupable de ce désastre, de l'horreur, des camarades perdus, des vies laissés sur le fil. Tu sais que le Triumvirat ment. Et c'est autant l'amour des étoiles, que la fidélité accrochée aux tripes qui t'a poussé à tout quitter, à ne rien emmener. Tu n'avais rien à perdre de toute manière, si ce n'est un divorce même pas prononcé, deux garçons trop jeunes pour se souvenir de toi. Et pourtant, en faisant tes adieux, en glissant des derniers mots d'amour aux oreilles de ton aînée, elle a glissé sa petite main dans la tienne et s'est contenté de souffler : Viens avec toi, 'Pa. Il n'y a eu qu'elle, enfant de cinq ans pour te suivre dans cette trahison de grande ampleur, sans jamais avoir peur, sans jamais trembler. Il n'y a eu qu'elle pour suivre les rêves fous qui lézardent, pourtant, les veines de chaque Woodrow. Elle aussi, elle est tombée amoureuse des étoiles.
INFORMATIONS PERSONNELLES
LIEU DE NAISSANCE :(COLONIE SOLAIRE, MARS) La plus-si-rouge a accueilli tes premiers cris, tes sourires timides, tes pas assurés, tes flirts adolescents et la fièvre des ébats. Sur Mars, tu as appris la rigueur militaire, la politesse glacée, la droiture, la force. Sur Mars, tu as été recruté, tu as commencé tes classes, sentant la fierté de ton père encombré tes épaules, ses yeux rivés sur ta nuque. Mars a canalisé ton impulsivité d'adolescent, tes crises d'enfant pour te permettre de devenir l'adulte que tu es. Et il y a mille tristesse de la savoir, maintenant, désertée, abandonnée, elle qui promettait d'être si belle, de voir grandir, mûrir les martiens. Elle, que tu as tant aimé. FAMILLE :(LIAM WOODROW) Petit frère. Perdu de vue lorsque tu es entré à l'académie, lorsque tu as fui. Vous n'avez jamais été tout à fait proches, tout à fait frères, au final. Aux dernières nouvelles, il a épousé une terrienne, est parti faire sa vie avec elle. Tu espères simplement, un peu de manière honteuse, qu'il a enfin trouver le bonheur. Et peut-être qu'un jour, vous ferez la paix, vous oublierez le passé. (LYRA WOODROW)Ta fille. Cheveux bruns, yeux noisettes qui t'observent. L'un et l'autre, vous êtes glacés, figés dans une politesse toujours affichée, qui jamais ne faiblit. Lyra n'était qu'une enfant lorsqu'elle t'a choisi, envers et contre sa mère, passant sa main dans la tienne. Abreuvée des histoires que tu lui soufflais, de cet univers qui lui tendait les bras, elle s'est aussi amourachée des étoiles, des inconnus, des possibilités à saisir. Aujourd'hui, elle est adulte, elle est femme bien certaine, bien sereine. Aujourd'hui, elle est tout ce qu'il te reste de ta famille au sein de la flotte. Et c'est, sans doute, pour ça, que tu es plus protecteur, plus soucieux de ton aînée. Parce que si tu la perds, tu les perds tous. (SIRIUS & RIGEL WOODROW) Ils n'étaient que des gosses laissés sur Mars, dans les jupes de leur mère. Ils n'étaient que des bébés baveux, trop heureux pour réaliser que cette fois, tu partais pour de vrai, pour une éternité. Ils avaient respectivement quatre et trois ans lorsque tu es parti, lorsque tu as pris Lyra avec toi. Tu ne sais pas ce qu'ils sont devenus, si ils t'aiment encore un peu. Si parfois, ça leur arrive de penser à toi. Ils sont avec leur mère, sur Terre, aux mains du Triumvirat. Et lorsque tes yeux s'attardent sur la vieille photographie, il y a une colère qui monte, t'avalant, te dévorant. Il y a la haine, cette putain de haine, qui te saigne les veines. La Terre t'a privé des tiens, de tes fils. La Terre t'a privé d'une vie avec eux. Et maintenant, tu veux prendre ta revanche. (VIOLAINE WOODROW) Ancienne épouse, tu le penses tellement, sans pourtant, être délivré de tes serments. Et ça te tue de la considérer de ta famille. Au début, vous étiez des amis, des alliés, rencontrés sur le banc de l'académie. Vos deux familles pensaient que si les sentiments n'étaient pas là, ils viendraient avec le temps, les enfants. Il n'en a jamais été ainsi. Et vous vous êtes déchirés, haïs, sans cesse trahis. A tel point qu'un jour, elle a demandé le divorce. Et tu as accepté, comprenant que votre union était destinée à finir dans le cendrier, qu'il n'y avait rien à sauver. Ta fille te taquine toujours un peu sur le sujet, se demandant qui aurait eu la garde si jamais, le divorce avait été vraiment prononcé. Ta fille te demande aussi, sans doute parce qu'un peu de candeur enfantine dort encore dans ses tripes, si tu l'as un jour aimé. Et la réponse reste toujours la même : Non, tu la hais. ORIGINES : (MARS) Parce que les Woodrow sont des explorateurs, des militaires jusqu'au bout du coeur. Parce que le rêve est fou. Parce que Papa t'a filé un virus qui loge dans les yeux de Lyra, également. La première génération de Woodrow a avoir migré vers Mars, a avoir osé passer le pas, fut celle qui est venu avec les scientifiques, au début du 22ème siècles. Et depuis, les Woodrow n'ont cessés de naître sur Mars, mais rares sont ceux qui y meurent. Peut-être que tes enfants rompront la tradition, mais tu as encore l'espoir secret de reconquérir Mars et de voir une autre génération de Woodrow y grandir, y vivre mais ne pas y mourir. DOSSIER MÉDICAL :(PRESBYTIE) Vieillissement naturel de l'oeil, tu te savais plus ou moins condamné à connaître ce fardeau. Les premiers signes sont arrivés, il y a quelques années, tu n'arrivais plus à bien lire, pas de manière confortable. Une visite de contrôle et le verdict est tombé : presbytie. Tu te rassures en te soufflant que ça aurait pu être pire, que contrairement à d'autres nés avec la gravité enchaînée à leur pieds, tu t'es épargné la lente dégénérescence de tes yeux ou une atrophie musculaire progressive. Des lunettes sont suffisantes pour corriger la vue, faisant rigoler ton équipage, ton entourage. Il paraît que ça te file des airs de premier de classe. (STÉRILITÉ) Peu après la catastrophe d'Astoria, on t'a découvert stérile, incapable d'engendrer plus d'enfants que tu n'en avais déjà. Conséquence de ton exposition, des radiations, tu as sauvé des vies mais tu ne pourras plus jamais la donner. Et ce n'est pas que ça t'est désagréable, ce n'est pas que tu regrettes de ne plus pouvoir engendrer d'autres enfants. C'est le fait de les savoir si loin de toi, c'est le fait de craindre qu'il te voit comme un monstre. Et ça, tu n'es pas bien sûre de pouvoir l'encaisser, le supporter. (DÉFICIENCE DU SYSTÈME IMMUNITAIRE) Les médecins appellent ça : « une autre conséquence d'Astoria ». Ce n'est pas le plus difficile à supporter, à encaisser, mais clairement, le moindre microbe, il est pour toi. Le moindre rhume, c'est pour ta pomme. Et si les conditions d'hygiène sont sévères sur la flotte, si tu as été préservé de la moindre maladie un tant soit peu dangereuse, ça peut vite dégénérer si jamais tu devais revivre sur une planète. En attendant, tu vis très bien comme ça. PSYCHOLOGIE :(ISTJ – LE GARDIEN) Il y a le froid qui mord, tord les coeurs, imposant le respect, la hiérarchie. Fruit d'une éducation militaire, forgé pour la conquête, on t'a enseigné que le contrôle était le pouvoir. Et ainsi, fus-tu élevé, taillé, entraîné, toutes émotions furent bannis, réduites en bouillis, tout ce qui ne fut pas logique ou pragmatique abandonné, laissé sur le bas côté. Parce que les sentiment menacent la sécurité des hommes, empêchent de raisonner calmement, de prendre des décisions qui en tueront un mais en sauveront des milliers. Ainsi, tu t'es forcé au calme, à la raison froide et cruelle. Ainsi tu es devenu coeur de glace que rien n'ébranle, n’impacte, même pas ta famille, tes amitiés, tes amours passagers. On te traite de monstre d'égoïsme, d'être sans-coeur. Tu acceptes sans faiblir, ni frémir. Si tu n'es pas fort, qui le sera pour les autres ? Qui encaissera les coups pour les autres ? Puisque c'est bien dans ta force, dans ton dévouement extrême, que tes hommes trouvent la force de te suivre, d'y croire encore. Figure charismatique, tu inspires confiance, et travail propre et efficace. Animal politique, tu acceptes la tâche qui t'a été confié, prêt à tout pour contenter tous et chacun. Il est vrai, tu le reconnais, ils passeront toujours avant toi, ta fille ou quiconque est chère à ton cœur. Tu es né pour servir, tu es né pour être le gardien des ambitions de la Fédération. Tel est ton rôle, puisque chacun a une tâche à mener sur la flotte, chacun a quelque chose à assumer. Pour le plus grand bien.
Observateur, ta vie est millimétrée à la minute prêt. Tout est déjà planifiée, organisée. Et si l'inconnu est acceptable, envisageable, si, au fond, elle t'excite, il y a toujours un plan de retrait. Véritable bourreau du travail, tu abattras des montagnes pour une tâche, tu ne trouveras pas de repos tant qu'elle n'aura pas été achevée. Et peut-être que c'est cette rigueur, cette austérité, cette autorité qui fait un peu flipper quand tu te déplaces, quand tu parles aux uns et aux autres. Peut-être que c'est ce manque d'humanité qui t'a aussi responsabilisé. Peut-être que c'est pour ça que tu es maladroit avec les sentiments, que tu fuis ce qui t'échappe, ce qui au fond te rend mal à l'aise. Peut-être que derrière le masque du roi des glaces, derrière l'air assuré, les gestes mesurés, tu caches des données qui t'échappent, qui s'enfuient à tire d'aile. Et tu ne sais qu'exprimer par une franchise blessante la réalité, tu ne sais que blesser sans t'en apercevoir, alors que tu croyais sincèrement bien faire.
Idéaliste, tu as été bercé par le rêve de la Fédération, ses grandes ambitions. Tu en as fait un mantra que tu suis désespérément, brutalement. Même si ça doit te tuer. Même si ça doit te briser, t'exploser en plein vol. Il y a encore l'inspiration brûlante, fuyante des inconnus, des milliers de possibilités, de futurs qui tendent les bras à l'humanité. Et t'y crois encore, si fort.
Plus encore que la chaleur qui échappe de tes doigts à chaque étreinte amoureuse, chaleureuse. Plus encore que lorsqu'on te défie dans l’intimité. Plus encore que l'excitation que tu ressens quand les choses se compliquent, qu'on te résiste parce que tout problème a sa solution, tout jeux te font gagnant. Plus encore que la colère qui menace de tout foutre en l'air.
Sujet: (#) Re: ISAAC ⊹ shooting stars Sam 13 Jan - 0:04
(LOVER) Tant de corps t'ont brûlés les doigts, ont embrasé les tripes d'un désir fugitif, explosif. L'amour se décline en miles teintes, en tellement de saveurs qu'il y a d'hommes, de femmes. Tes passions ont été dévorantes, puissantes. Et tu ne t'es jamais privé de chaleur humaine, tu ne t'es jamais interdit de plaire. La séduction a toujours été un jeu pour toi, la lutte dans les draps une façon de trouver du plaisir. Et si tant se sont perdus dans tes bras, tu leur as toujours trouvé ce truc particulier qui sait te faire plier, tanguer. Tu les as toujours vu pour plus que des beaux corps, des peaux brûlantes, des baisers volés. Ils ont toujours été d'avantage que des infidélités laissés sur ton passage, dans ton sillage. Ils ont toujours été un peu plus que des corps froids, abandonnés au matin. Au grand damne de Violaine, elle n'a jamais réussi, appris que tu n'étais pas sien, que ton besoin d'aimer est aussi terrible que le poids de l'infidélité. Oui, tu n'en es pas fier. Oui, tu aurais pu offrir un meilleur exemple à ta fille, mais tu n'as jamais pu te retenir, te tenir. Charmer est aussi vital que de respirer. S'abandonner à d'autres est aussi naturel, essentiel que d'exister. Et ça t'a toujours semblé normal de multiplier les conquêtes, d'être un peu flirty, d'user et d'abuser de tes avantages que tu ne t'es jamais posé de questions. Que tu n'as peut-être pas tout à fait compris comme tu es épris de ta jeune amante. Ses soupirs restent accrochés à tes oreilles, alors qu'elle a depuis longtemps déserté l'étroite couchette. Ses rires grignotent ton coeur, serrent des envies de l'enlacer encore, de la garder encore, d'en vouloir encore. Elle laisse des restes d'elle qui court chaque nuit en promesses de toujours, à jamais. Et c'est sûrement un peu con à cinquante-deux ans d'être si stupidement, si vainement pris dans ses grands yeux. D'avoir envie de crever pour elle, sans sourciller, sans vaciller. Alors, tu te tais, tu diras jamais qu'elle est la seule à être restée. Tu attends simplement (le prochain baiser) ( a prochaine visite) (le prochain loupé de coeur).
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Spoiler:
(SEPTEMBRE 2222) « Putain, il est aussi sur Marta ? », crache le jeune brun, en griffant légèrement du bout de ses ongles le gobelet accroché à sa poigne. Il persifle, le rouge de la colère teintant son visage juvénile alors que ses yeux s'accrochent aux cheveux d'argents, à la taille impressionnante, aux yeux mordorés plongés dans ceux d'une rouquine rougissante, gloussante. « Aïe, tu es mal barré, frérot. L'autre Woodrow, il fait pas de cadeaux dans ces jeux là. Il sourit à son cadet, en menottant de son bras, les épaules de l'adolescent qui pensait avoir vraiment, sincèrement sa chance. J'sais pas ce qu'elles lui trouvent tous, souffle l'amer, en voyant le sourire de la femme se creuser encore plus, son corps se tendre vers celui de l'homme qui l'a attrapé dans ses yeux, dans son charisme. L'est vieux, ronchonne-t-il, vexé de se voir battu, abattu en plein vol. Et l'autre rit de son naïf petit frère : Si tu savais que l'âge compte tellement pas dans ces affaires là. » Et il sait comme tu peux prendre ce que tu veux, ce qui te plaît sans te soucier de si ça appartient à quelqu'un ou pas. « J'le hais. », lâche l'autre en te voyant te pencher à l'oreiller de la rouquine, susurrer sûrement des promesses d'ivresses qui en finissent de la faire chavirer, se noyer dans tes bras. « J'le hais aussi », lâche le plus vieux en voyant déjà que vous vous retirez, vous en allez. Sûrement pour consommer, dévorer la nuit d'ivresses lentes, puissantes. Sûrement parce que déjà la danse de tes hanches l'entraîne loin, loin, pointant l'orgasme qui finit fatalement par un naufrage, une noyade. Et dans les yeux de l'aîné, il y a une amère tristesse, comme si, lui aussi, fut pris au piège. Comme si lui aussi avait connu la brûlure de tes doigts.
(Janvier 2227) « Isaac, murmure-t-elle, doucement, tendrement. Tu soulèves une paupière pour observer dans la semi-pénombre la jeune femme. Ses cheveux verts sombres ont un reflet particulier, une lumière douce qui attire tes doigts alors que tu passes dedans, constatant la fine pellicule de sueur qui les collent doucement à sa nuque. Mh ? Tu as encore envie ? », taquines-tu, d'une voix légèrement saupoudré de sommeil, alors que tu te décales, dans un bruissement de draps pour venir épouser son corps du tien. Pour laisser tes doigts jouer doucement sur son bras. Tu te redresses un peu, sur un bras, pour essayer de déceler ses traits, une gêne qui teinterait ses joues de rouge. Un sourire s'installe alors que tu lui souffles calmement, tranquillement : « Tu sais que tu peux tout me dire. » Même lorsque l'envie est trop forte. Même lorsque les mots vous échappent, dérapent. Tu crois deviner l'ombre d'un sourire en coin lorsqu'elle se retourne, vient se presser à toi : « Même si j'ai un autre amant ? ». Elle le glisse avec la fausse innocence qu'elle a sur le bout de la langue, sur le bord du coeur, striant des doutes qui te flagellent l'être. « Quel autre amant ? », souffles-tu, faussement calme, laissant tes lèvres cueillir les siennes, les gagner dans un baiser puissant, brûlant. La jalousie est là, monstre d'ivresses et d'indélicatesse qui ne se satisfaits pas de ne pas être le seul et l'unique. La possessivité explose dans tes doigts qui épousent son ventre creux, dans tes lèvres qui chutent dans son cou. Et tu inspires dans tes caprices son odeur, sa chaleur, glissant doucement, prudemment dans une pluie de baisers. Tu sens, pourtant, son souffle s'accélérer, se saccader. « Tu es jaloux ? Lui aussi l'est parce que j'annule. Un gémissement alors que tu remontes en mordillant son oreille, que ton souffle vient se perdre. Et la langue vient taquiner, effleurer, lui faisant tourner la tête, gonflant ton propre être d'un désir affamé, pressé. P-Pour être avec toi. » Et elle s'arque, divine dans sa nudité, accompagnant la ballade de baisers de sa respiration sifflante, exigeant plus, tellement plus. Ses doigts viennent se perdre dans tes cheveux, les agrippant brutalement alors que tu l'aimes lentement, tendrement, passionnément.
Tu redessines son désir, ses plaisirs. Tu chasses les angoisses en taquinant le lobe. Et soudain, tu te retires, la laissant frustrée, désemparée. Là où elle est perd sa couronne, où elle n'est plus reine de ton monde, là où le désir se mêle à l'amour. Et doucement, tu recules dans un dernier baiser sur sa joue, les yeux fauves étincelant de malice, de délice. « Ne le vois plus. », , la voix est posée, tranquille, en la fixant, tout à fait sérieux, pas le moins du monde orageux. Pourtant, tu n'es pas dupe. Tu sais la supplique silencieuse, la peur malheureuse ; Elle trouvera mieux, plus jeune. Un de ceux qu'on peut épouser, qu'on est fier de montrer, un de ceux qu'on peut aimer. « Je ne te partagerai pas. », vérité abrupte dévoilant la menace, la crasse de ton désespoir, des émotions que tu n'arrives pas à exprimer, que tu n'arrives pas à hurler. Et les yeux cherchent les siens lorsque tu l'étreins, lorsque tu la serres trop fort. Et seul reste ton prénom étouffé, doucement murmuré dans un : « I-Isaac »,alors que vous vous aimez. Alors que vous, vous oubliez.
(SON OF SOLDIER) Ton sang bouillonne de gloire militaire, d'un père sans cesse en mouvement, sans cesse l'arme au poing, la tête dans les étoiles. Ton enfance fut tissée de ses histoires lorsqu'il revenait de ses longs périples. Et tes yeux s'embrassaient au fil de ses récits. Il existe, au creux de ta mémoire, sa voix qui vibre encore, animant les batailles stellaires, chassant les pirates, libérant les hommes, secourant les colonies. Ton père a été, est toujours et sera sûrement toujours un peu ton héros. Tu sais son imperfection, tu sais ses absences, tu sais l'attente silencieuse, anxieuse de ta mère. Tu sais combien de larmes ont roulées sur ses joues. Et pourtant, ce sont ses imperfections qui font sa perfection, ton admiration. Sans bornes, quasi aveugles, tu l'aimes ce père maintenant disparu, abattu dans la gloire. Et c'est pour ça que tu as toujours marché dans ses pas, que tu l'as suivi de près, que tu espères le rendre fier. Et c'est pour l'amour des étoiles que tu t'es enrôlé, que tu t'es engagé. Cette passion, cette dévotion qu'il t'a filé de sa voix rauque, de ses yeux étincelants de merveilles. Et ça file dans tes veines, en pulsations brûlantes, entraînantes, en myriades de conquêtes stellaires. Il savait bien, lui, que toi, tu n'as jamais eu les pieds sur la terre ferme, que ta destinée se creuse sur la route des étoiles, sur le récif des inconnus.
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Spoiler:
(MARS 2180) « 'Pa ? » La petite tête brune se redresse, les yeux brillants d'espoirs de le voir traverser la porte de l'appartement martien. Et le grand homme pointe le bout de son nez et il sourit dans son uniforme militaire, estampillée aux lettres de la Fédération. C'est un cri de joie qui explose entre tes lèvres enfantines, c'est toi qui, en un instant, se jette au cou de ton père : « 'Pa, tu m'as manqué ! », balbuties-tu, butant sur certains mots, fronçant les sourcils (comme lui) en l'observant de tes yeux bruns. « A moi aussi, mon petit, souffle-t-il, en caressant tes cheveux, en t'embrassant doucement, timidement le front. Un sourire doux étire ses lèvres comme si lui-même n'y croyait pas vraiment, ne saisissait pas vraiment la chance de retrouver n foyer doux et aimant. A moi aussi », répète-t-il, en voyant du coin de l'oeil, ta mère arriver. Et c'est un peu de pudeur maladroite qui l'étreint lorsqu'il voit son épouse, c'est un mouchoir posé sur ses sentiments. Comme si, au fond, Malek Woodrow s'était toujours interdit le bonheur. Comme à son habitude, il gonfle la poitrine comme un soldat, comme un sacrifié à la Fédération. Silencieusement, il approche, caressant doucement sa main : « Je suis rentré. Un sourire chaleureux de ta mère, un baiser au coin des lèvres : Bienvenue à la maison, mon amour. » Et enfin, les épaules s’effacent, le masque tombe. C'est toujours un peu vain, un peu serein. C'est un peu futile, inutile mais la tendresse est palpable, leur amour inconcevable, increvable. « Bienvenue à la maison, 'Pa ! », finis-tu, par brailler, te rappelant à la mémoire de tes parents qui sourient doucement. « 'Pa, ze veux une histoire ! » Parce que tu rêves de marcher dans ses pas, de crever l'espace dans un de ses vaisseaux. Parce qu'il est le modèle, le héros. Parce que, du haut de tes cinq ans, il est tout un monde, tout un univers.
(JUIN 2185) « Mon père … Ils se stoppent tous autour de la table à manger : ta mère, ton frère, l'officier de la Fédération. Du haut de tes dix ans, tu balayes la pièce de tes yeux noisettes, détaillant les photos de famille, là où ton père pose en uniforme, une expression sobre sur le visage. Ta mère a toujours prétendu qu'il était trop anxieux pour sourire, rire. Elle en riait, il y a deux mois. Avec lui qui ronchonnait en arrière plan, que ce n'était pas gentil de se moquer de lui. Avec elle, il perdait son masque d'homme froid, il perdait la prestance du soldat que rien n'atteint. Il ne reviendra pas, n'est-ce pas ? Tes yeux, étrangement pragmatiques, là où le froid a commencé à se constituer, rencontrent les siens. Je suis assez grand pour comprendre, alors … S'il vous plait, ne me mentez pas. » Parce que c'est ce qu'il t'a appris, non ? Mentir, c'est se trahir. Mentir, c'est être encore un enfant. Et tu ne veux plus l'être. « Oui, monsieur Woodrow. Il ne reviendra pas. Il est décédé lors d'un assaut rebelle sur son vaisseau, glisse-t-il, haïssant sûrement son job, haïssant être l'oiseau de mauvais augure au sein de la ville de Praskovya . Chacun savait que lorsqu'il arrivait, un être cher tombait. Il a permis de sauver des vies précieuses. C'est une maigre consolation à votre perte mais … Il voulait mourir de façon glorieuse, lâches-tu, l'interrompant doucement. Il aura réussi, je suis sûr qu'il en est heureux. », conclues-tu, sobrement, dignement parce que Papa détestait les pleurnichards. Alors tu pleuras dans l'oreiller ce soir, étouffant les cris de détresses, les sos. Et puis, après, ta décision sera prise : toi aussi, tu seras militaire. Toi aussi, tu voudras de cette vie où on s'abandonne pour les autres, pour le bien de la Fédération.
(PRECIOUS TASTES) Les goûts sont précieux, bien plus matérialistes qu'on puisse s'y attendre. Tu as une préférence pour le vin de haute gamme, un goût prononcé pour les fruits exotiques, une passion pour le beau qui n'est nullement relégué au dernier plan. Ton œil est avisé, extrêmement acéré et tu es de ceux à te presser au théâtre ou accroché à ta radio, à t'arrêter devant une peinture murale. Il y a là une sensibilité rarement connu, aperçu chez toi. Et en ce qui concerne le luxe du vin et des fruits exotiques, et bien, tu acceptes de requérir au moins licite pour t'en procurer. Pas tout le temps, dans une certaine discrétion, cédant à ses maigres plaisirs pour voir un sourire fleurir sur les lèvres de Boris. Pour la voir s'enfiler une orange, rouler des yeux et lui souffler de manger doucement.
(FIGHTER) Les combats ont abîmés le corps, élimé les traits, grisé les cheveux. Tous savent que derrière la froideur, le calme apparent, la tranquillité d'âme, il y a le soldat rompu à l'art de la guerre, un des survivants d'Astoria. Il y a la rigueur militaire qui impose l'art des armes, et entre tes mains l'objet est toujours précis, qu'il fonctionne avec de la poudre à canon ou bien qu'il soit un laser. La main reste légère, assurée, prête à toute éventualité, prête à défendre la vie de ton équipage à la moindre menace, à la moindre trace d'une rébellion. Et sur le pont du Regina Mercy, tu observes, donnant les ordres, restant droit, restant fort, écoutant d'une oreille attentive ton vice-capitaine. Pourtant, les yeux ne quittent pas la possibilité que d'un instant à l'autre, quelque chose pourrait déraper, glisser. Alors tu ne quittes pas ton entraînement militaire, tu t’entraînes, comme lorsque tu le faisais à vingt ou trente ans. Et certains se doutent, savent que si l'âge a grisé les cheveux, l'âge n'a pas grignoté ta forme physique, n'a pas entamé le sens de l'observation aiguisé, l'esprit stratège. Certains savent que tu es un adversaire redoutable, increvable. N'as-tu pas été taillé ainsi ? N'as-tu pas été entraîné à combattre et mourir si cela signifiait sauver des vies ?
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Spoiler:
(OCTOBRE 2190) « Woodrow, claque l'instructeur militaire, de sa voix dure et sèche, faisant se dresser tes cheveux sombre sur ton crane, alors que la sueur colle la tenue d’entraînement à ta peau. Oui, instructeur Keegan ? Souffles-tu, tentant de ne pas montrer la fatigue pesant sur chaque muscles, la voix tremblante, chevrotante alors qu'il t'a encore foutu au tapis. Votre garde est trop basse. Vous pourriez mourir en un instant si ce n'était pas un entraînement. Les émotions ne vibrent même pas dans ses prunelles, comme si ça ne lui faisait rien. Comme si il en avait trop entraîné, conseillé pour s'émouvoir de la mort d'un de ses élèves. Recommencez. » Et tu retiens la frustration, un bruissement de colère au fond du ventre, car, si il sait, si il comprend, il est capable de te faire recommencer trois ou quatre fois le même mouvement, la même prise. Et même si cela signifie te coucher tard pour te lever tôt pour reprendre sur un autre entraînement. « Bien, instructeur Keegan. » Et encore une fois, tu essaieras de l'attaquer. Et encore une fois, il te mettra au tapis. Et il gueulera encore. Jusqu'à ce que tu réussisses. Jusqu'à ce que ta vie ne soit plus en danger. Et plus tard, bien plus tard, tu seras reconnaissant des bleus, de longues heures d’entraînement. Plus tard, tu lui diras merci.
(NO WAR IN ANGER WAS EVER WON) Le calme est olympien, serein. Il est très rare de te faire perdre ton sang froid, ta tranquillité d'âme. Tes décisions sont régis par la logique, la stratégie et rarement sur les sentiments, les relations. De ta formation, tu sais que le contrôle est pouvoir, que les émotions sont des parasites qui t'empêchent de prendre la moindre décision logique. Alors tu les chasses, tu les traques, refusant de ne pas penser au bien de la flotte avant le tien, les tiens. Certains te pensent cruels, certains t'imaginent dépourvu de sentiments. Ils pensent même que tu hais ta fille, que tu serais prêt à son sacrifice pour le Regina Mercy. Tu l'aimes, évidemment, tu préférais mourir pour elle. Tu n'hésiteras pas, pourtant, à la sacrifier si cela signifie en sauver des milliers. Et tu lui as toujours demandé d'en faire de même, de ne pas se laisser tromper par ses émois. Et si des faiblesses te crament le coeur, l'esprit, tu essaies toujours de les écarter, de rester droit face aux menaces. Tu essaies d'être un peu digne de ceux que tu as juré de protéger, de toujours mettre en priorité.
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Spoiler:
(AVRIL 2225) « Que se passe-t-il ? », ta voix porte au-delà de la panique et de l'agitation générale. Et soudain les voix s'apaisent, les corps se recroquevillent. Ils se sont tus, ils se sont calmés. Et il y a comme une peur latente qui est tombée sur eux en te voyant entrer, en te voyant les fixer dans les yeux. « J'attends, claques-tu de la langue, haïssant que tes propres hommes te cachent la moindre vérité. Il y a eu un incident, mh, capitaine. Quel genre d'incident ? Un toubib est avec un couple, et il y a personne qui sort depuis deux heures. A-t-on tenté d'appeler le médecin ? Fais-tu doucement, comprenant les angoisses qui étreignent les coeurs. Il n'est pas rare qu'un médecin refuse de retirer les implants contraceptifs lorsqu'une maladie est détectée, lorsque la vie du potentiel nouveau-né peut menacer les ressources de la flotte. Certains ont explosés pour ça, en réalisant que jamais, ils n'auraient d'enfants. Oui, il ne répond pas. On a contacté la police, mais … Ils n'arriveront pas rapidement, conclues-tu. Quelques pas et tu te rapproches de l'infirmier. La situation doit être rapidement maîtrisée avant qu'elle se répand dans une pluie de complications, de menaces qui trahirait la sécurité du Regina Mercy. Montrez-moi où ce médecin exerce. » Et, il y a un peu de soulagement à réaliser que tu vas intervenir, garantir la sécurité, les sauver. « Ici, capitaine, murmure l'autre. Et tu sonnes à la porte, la main déjà pressée sur ton arme. Je suis le capitaine Woodrow, j'ai rendez-vous avec vous pour une consultation des yeux, tu n'inventes pas vraiment, pas tellement. Tu as, en effet, rendez-vous pour une consultation, le constat est tombé et des examens complémentaires ont été demandés : ta vue baisse. Et c'est à l'âge que tu dois ce défaut qui se marque, en même temps que tes rides. Simplement, ce n'était pas avec lui. Pourriez-vous m'ouvrir, s'il vous plait ? », demandes-tu, à l'interphone, sobrement, calmement. Et il y a une ou deux minutes de silence avant qu'une voix réplique. « Revenez plus tard, capitaine Woodrow … J-Je suis occupé. », et dans les chevrotements de sa voix, dans son visage marqué de peur sur l'écran de l'interphone, tu comprends qu'il y a quelque chose qui ne va définitivement pas. « Ouvrez la porte, c'est un ordre. », claques-tu, autoritaire, pas le moins du monde disposé à plaisanter. « Si vous n'obéissez pas, je vous envoie au tribunal pour insubordination. Il blêmit, hésite et finalement, les portes s'ouvrent. Et tu t'y engouffres, passablement agacé sous le masque de glace. Docteur ? », lances-tu et tu t'avances pour constater qu'un autre homme l'empoigne sévèrement, une arme sur la trempe alors qu'une femme pleure dans un coin. « Monsieur ? Pourriez-vous m'expliquer pourquoi vous menacer la vie de ce médecin ? Il y a une ironie dans ta voix, sous les pointes de givre, décelant l'urgence d'une vie – voire deux menacées, par l'homme en jaune de travail. I-Il ne veut pas enlever nos implants … Il dit que je suis porteur sain d'une maladie génétique incurable. Il n'y a aucune solution. C'est bien ce que tu pensais. La folie se mêle à la détresse dans les yeux de l'extracteur. Il n'a aussi pas dormi depuis un moment, vu les poches sous ses yeux. Vraiment, docteur ? Demandes-tu, en plongeant les yeux dans les siens, restant sous contrôle, t'interdisant le moindre tressaillement, le moindre mouvement de panique. I-Il doit bien exister des solutions … Je peux faire des examens complémentaires, j-je pense. Vous voyez, monsieur ? Vous avez du mal comprendre, ou ce brave docteur n'a pas dû bien vous informer. Ce n'est qu'un malentendu, au final ? Il n'a pas dit ça, glisse l'autre, en fronçant les sourcils, en doutant soudainement de ce qu'il a entendu. Bon juge, tu décèles les fragilités, ce qui pourrait le faire s'effondrer. Et il resserre sa prise, refusant de se laisser duper par tes jolis mots. J-Je n'ai pas eu le temps, glapit l'autre, sa voix partant sous des accents de frayeurs. V-Vous ne m'avez pas laissé parler. » Et ses couinements provoquent l'hésitation, le relâchement qui te permet de t'approcher rapidement, brusquement. Aussitôt, la main de l'extracteur est tordu, son bras déboîté, lui faisant lâcher l'arme ainsi que sa victime. Tu pivotes sur toi-même, le faisant s'effondrer au sol et le bloquant sous ton poids. « Docteur ? Les yeux se redressent vers l'autre, froids et trop calmes pour être tout à faits humains. Emmenez cette femme à l'extérieur et dites que la situation est maîtrisée. » L'autre ne se fait pas prier, déguerpissant rapidement avec la pauvre épouse effrayée. « Ne vous agitez pas, s'il vous plait, lui souffles-tu, en le sentant tenter de s'échapper, alors que les sanglots brisent le calme. La police va bientôt arrivée. J-Je voulais juste un enfant … Je sais, je sais. », glisses-tu, doucement, tendrement. Sûrement désolé pour ses espoirs, pour ses rêves réduits en charpies, broyés, abandonnés. Maintenant, il a rendez-vous avec le Lady Grace, et tu n'auras pas honte de témoigner en sa défaveur. Tu n'as pas de pitié pour ceux qui menacent tout un système, tous tes rêves.
(COOKING) Tu en as souvent plaisanté, rit, disant clairement, évidemment que si ton existence n'avait pas été dédiée à la Fédération, tu aurais sûrement choisi le métier de cuisinier. Il est vrai que les aliments n'ont pas de réels secrets pour toi, qu'ils glissent entre tes doigts, coupés finement, bruissant dans l'huile. Et tes plats sont toujours excellents, dignes des plus grands. Lorsqu'on te demande d'où ça te vient, d'où tu tiens ça, tu répliques simplement que ta mère était bonne cuisinière, que les longs jours où ton père partait, elle t'apprenait son propre art. Tu en souris avec un brin de nostalgie, de mélancolie. Aujourd'hui, depuis un long moment, tu ne cuisines plus, te contentant des plats servis à la cantine du Regina Mercy, cédant les plats succulents pour les rires de ton équipage, de ton entourage. Aujourd'hui plus personne ne connaît tes talents cuisiniers, ils sont relégués au passé, aux souvenirs d'enfance de Lyra.
(DADDY'S LITTLE GIRL) Tu sais le cœur qui s'étreint à chaque fois que tu poses tes yeux sur elle, à chaque fois qu'un geste tendre s'impose, s'esquisse. Et il est étrange de voir comme vous êtes si indissociable l'un de l'autre, si semblables dans les regards, dans vos caractères. Et il est vrai que tu l'as élevé et de toi, elle a pris la froideur, le sens du sacrifice, l'amour des étoiles. De sa mère, elle tire sa peau métissé, ses cheveux ondulés, ce sourire un peu goguenard, traquenard. Ta fille est un prolongement de toi, une douceur au coeur qui calme un peu les mers de colère, de regret de n'avoir pas pris tes deux autres enfants avec toi. Ta fille, tu y tiens comme à la prunelle de tes yeux. Et elle pousse à des aveux, des gestes que tu ne peux faire que pour elle. Lyra est la meilleure partie de toi, celle qui te fait espérer qu'on peut encore te choisir, qu'on ne peut te trahir. Et c'est beau comme ton amour paternel n'a aucune limite, aucune raison. Et c'est beau comme tu es prêt à absolument tout pour la protéger, la sauver. Elle est après tout, l'unique enfant qu'il te reste, la seule à t'avoir suivi, à te suivre encore.
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Spoiler:
(2200) « Et donc, tu refuses de rentrer sur Terre ? », claque la grande femme à la peau mordorée, ses yeux noirs te balançant des éclairs. Sa voix vibre d'abyssales colères, de tentaculaire haine rivé sur toi, alors que tu donnes sa compote à ton dernier né, l'observant avec tendresse avaler et glapir de bonheur. « Oh, moi qui te croyais lente à comprendre. », glisses-tu, l'ironie perçant l'armure de Violaine dans une attaque basse et crasse. « Je ne pensais pas qu'il suffisait de le répéter quatre ou cinq fois pour que tu saisisses, glisses-tu, dans une fausse innocence, assenant sûrement le coup de trop. Very funny, Isaac. », craque-t-elle comme une allumette, peinant à maîtriser sa fureur et l'envie de t'attraper par les cheveux et de te jeter dehors. Elle l'a déjà fait, mais, après, les gosses ont chouinés et elle s'est senti coupable, détestable. Alors que des deux, tu es sûrement celui qui est le plus horrible, le plus atroce. Combien de fois l'odeur d'une autre s'est accrochée à ta chemise ? Combien de fois la vaisselle a rencontré ta tête face à découverte d'une infidélité, une de plus, une de trop ? Combien de menaces de te quitter et combien de fois as-tu lâché « Qu'est-ce que tu attends, darling ? » ? Tu as arrêté de compter et tu te contentes de faire rire aux éclats Rigel d'une grimace. « Tu ne vas donc pas partir avec nous ? Oui, Violaine. Et tes enfants ? Tu veux plutôt dire notre divorce, non ? » C'est la seule chose qu'elle attend, après tout : reprendre sa liberté, être libéré de toi, des serments qui s'accroche encore à son doigt. « Tu ne verras plus tes enfants, si tu fais ça. Tu ne voulais déjà plus que je les vois, tu dois être ravie, non ? », fais-tu, calme, détaché, glissant pourtant un regard glacial, infernal vers elle, un de ceux qui ont abattu votre mariage, qui grise ta rage. « Tu pourras bien gentiment les élever en leur faisant penser que je suis un putain de connard. Tu n'es pas dupe, tu sais les mensonges que la femme glisse aux oreilles de tes derniers nés alors que Lyra attend, le nez collé au livre que tu lui as offert à son dernier anniversaire. Je n'ai jamais dit ça. Ah, une onomatopée qui se fend d'un rire creux, jaune. C'est pire, tu le fais. », claques-tu, jugeant les actes et non les pensées, te faisant bourreau de votre mariage. « Alors, oui, je vais partir. Mais je ne fuis pas mes enfants, ni mes responsabilités, je reste fidèle à la Fédération. Au moins une chose à laquelle, tu es fidèle, siffle-t-elle entre ses dents, se trouvant stupide, naïve à l'idée que tu pourrais changer, qu'elle pourrait te faire changer. Toi et ton amour des étoiles, c'est stupide ! Ça va te tuer, tu sais ? » Et qu'il en soit ainsi. L'humanité a besoin de dommages collatéraux pour s'élever, rêver.
« C'est notre dernière soirée, pourrais-tu avoir l'obligeance de la fermer et de me laisser profiter de mes enfants sans que tu brailles comme une truie qu'on égorge ? Oui ? Merci. », et elle te lance un dernier regard de haine, se renfrogne et la ferme, te laissant à tes enfants. Lyra a, pourtant, les yeux rivés sur toi, le regard accroché à ta face. « Daddy ? Et tu tournes la tête vers elle. Vas partir ? Elle bute encore sur les mots d'une manière si adorable que ça te fait fondre l'être. Oui, Lyra. Je vais partir. Reviens quand ? L'enfant penche la tête, t'interroge de ses grands yeux bruns si semblables aux tiens, si intelligent pour son jeune âge. Je ne reviendrai pas. », conclues-tu, refusant de lui mentir, de la trahir.
Et au matin, elle t'attendra avec son petit sac en forme de chat sur le dos, son manteau, habillée, peignée et elle soufflera « Viens avec toi, 'Pa. ». Et ensemble, vous fuirez vers les étoiles, vous filerez vers l'inconnu qui vous embrase le coeur.
(2227) « Pourquoi tu es là, 'Pa ? », glisse la jeune femme, le visage stoïque, le regard accroché aux tiens. Le mot d'amour, d'affection n'a jamais quitté son langage, est restée sur sa langue. « Il est déjà midi, soupire-t-elle, réalisant soudainement qu'elle a encore passé tout son temps sur un des projets militaires de la Fédération, constatant avec épuisement qu'elle n'a même pas réalisé que l'heure tournait, défilait. Oui », te contentes-tu de glisser dans un sourire doux, discret qui ne dure qu'un fugitif instant. Elle est aussi bourreau de travail que toi, aussi exigeante avec ses tâches que toi, refusant de ne pas donner le meilleur d'elle-même. « J'ai pas faim, ronchonne-t-elle, mauvaise menteuse alors que son ventre grogne. Et tu glisses de la main, les deux plateaux pris à la cantine. Oh, livraison à domicile, souffle-t-elle, sûrement trop touchée pour le camoufler. Je veille sur toi, tu sais bien, Lyra. »
(IDEALIST) Fier, fort, droit, tu refuses de flancher, de t'abandonner. Tu refuses de trahir, de mentir. Tu es l'image même d'un idéal vibrant, étincelant. Tu es celui qui suivrait jusqu'en enfer Adam, et maintenant, Leona. Tu es celui qui croit profondément, violemment en la nécessité d'une humanité bordée par les étoiles, portée vers un futur fait de découvertes, de colonies. Pourtant, tu ne veux pas renoncer à la Terre pour autant. Tu ne veux pas laisser tes fils. Tu ne veux pas laisser le Triumvirat croire qu'ils ont gagnés, qu'ils vous ont tués. Et si tes rêves sont faits d'amour des conquêtes spatiales, ils sont aussi secoués d'une fidélité inébranlable, imperturbable envers la Fédération. Et rien ne pourra entacher, écorner ta vision, ta perception. Tu as promis de mourir pour eux, de te sacrifier pour un avenir au plus près des étoiles. Tu as promis de soutenir le rêve jusqu'à ce qu'il soit réalisé ou crevé.
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Spoiler:
(DECEMBRE 2226) C'est toute la flotte qui porte le deuil. C'est tout un monde qui vient de s'effondrer avec Adam. Les cendres ont été disposées dans l'espace communautaire et vous êtes nombreux à vouloir lui adresser des derniers mots, des derniers espoirs. « Bonsoir Adam, c'est Isaac, murmures-tu à l'urne, comme si il n'était pas mort, comme si le deuil n'était pas vraiment là. J'étais qu'un enfant quand je t'ai rencontré, la première fois, un pauvre sourire se dessine, se devine dans la pénombre et tu te trouves un peu stupide, un peu gauche de lui parler, ainsi, d’espérer qu'il soit toujours ici. Et pourtant, tu as, tout de suite, su qui j'étais, qui je serai. Le jeune homme qu'il a vu, le jeune second qu'il a connu ont été remplacés par l'homme assuré, le capitaine du Regina Mercy. J'ai toujours cru en toi, en tes idées. Il fut un modèle, placé au rang de héros, au même niveau que ton père. Et c'est lui qui t'a convaincu de le suivre, c'est lui qui t'a convaincu de t'engager, de filer vers l'inconnu. Et tu n'arrives pas vraiment à faire parler l'émotion, elle t'étrangle déjà la gorge. Elle te prive de mots à mettre sur tes maux. Et tu ne sais que lui souffler, lui murmurer : We belong to the stars. » Et tu sais que vous réaliserez son rêve. Tu sais que jamais la Fédération ne mourra.
(JANVIER 2227) « Leona, un sourire poli, un baise-main élégant, un respect toujours présent. Comment vas-tu ? Il y a de l'amitié entre la vice-amirale et toi. Il y a la tendresse de ceux qui ont quasis tout perdus et qui ont soifs de vengeance, d'écraser ceux qui ont fait tant de mal, trop de mal. Bien et toi ? J'ai entendu dire que tu te retirais de la course à l'amirauté, penche-t-elle la tête, faussement innocente, tendre. Tu as bien entendu. J'ai compris que je ne faisais pas le poids. Et plutôt que de diviser, je préfère rassembler. Oh et qui veux-tu rassembler ? Tes partisans, bien entendu. » Les sourires s'échangent, les plans se dessinent, parce qu'il n'y a qu'à elle que tu puisses confier ta destinée, le rêve d'Adam. Parce que ton vote lui revient.
(KNIGHT IN SHINING ARMOR) Il y a la froideur, la politesse, et, pourtant, la dévotion. Toujours cette extrême fidélité, cette aveuglante sensation d'avoir un rôle à jouer, que tous ont un rôle à jouer dans la flotte. Et c'est la réputation que tu t'es taillé, qui t'a été imposé : le chevalier blanc dans son armure étincelante. Le charisme y est aussi pour beaucoup. Tu n'es pas vraiment conscient, pas vraiment fait à l'idée que tu en imposes de par ta stature, ton statut, ton expérience. Et tu fais aussi étrangement peur, suffisamment pour qu'on hésite à te défier, à discuter tes ordres. Parce qu'au fond, tous savent que tu ne fais que servir la flotte, que tu ne veux que le bien des tiens, que tu es prêt à tout pour les protéger. Ton titre n'a fait qu'alourdir tes épaules du soucis de veiller sur ton équipage, sur le vaisseau qui t'a été confié. Et c'est ainsi qu'on te décrit : froid, intransigeant, sévère mais bon, dévoué, juste, généreux, toujours soucieux de ceux que tu portes dans le ventre du Regina Mercy. Il y a même parfois des sourires quand un trait d'humour t'échappe, quand tu plaisantes un peu. Au fond, tu as bon coeur au milieu de la glace, de la politesse, de la rigueur militaire. Peu peuvent, pourtant, le voir, s'en apercevoir. Il parait que c'est le destin de tout chevalier : servir puis mourir en anonyme.
(ASTORIA) Tu n'en parles pas, si ce n'est pour dire que les terriens ont eu tords, que la Fédération n'a jamais voulu ça. Qu'elle n'était pas coupable. Qu'elle n'a jamais été coupable. Il y a de la colère, il y a des regrets pour ces ingrats peu conscients de l'horreur qu'a été Astoria, des corps abîmés par les radiations, de la fumée des installations encore brûlantes et toutes ses vies perdues, gâchées, finies. Et pourquoi ? Pour la gloire du Triumvirat, pour fuir comme des parias à travers l'espace. Oh, tu ne regrettes pas d'y être descendu. Tu ne regrettes pas les vies sauvées. Mais tu en veux à cette Terre ingrate d'avoir accusé, jugé la Fédération pour avoir essayé de sauver ce qu'il restait à sauver, d'avoir simplement joué de malchance. Et ouai, ça te fout en rogne.
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Spoiler:
(2199) « Regina Mercy appelle Argus One, chantonne la voix posée et calme de Cho Dae. Tu te tiens légèrement en retrait, observant sur le pont les hommes s'agiter, la surface d'Astoria se détacher. Argus One, en ligne. Capitaine Dae, en ligne. Nous allons descendre sur Astoria. Communication terminée. Bonne chance Regina Mercy. » et le vaisseau entame sa lente descente vers la planète, fendant l'atmosphère dans un bruissement de métal, comme si c'était facile, évident. Comme si il n'y avait rien de plus naturel. « Woodrow ? Oui, capitaine ? Les yeux de l'asiatique sont tournés vers toi. Vous descendez aussi. Au sol, juge-t-elle bon d'ajouter après une minute de silence. Je ne comptais pas en faire autrement, capitaine. » A 24 ans, tu es son jeune second, affecté depuis quelque temps au service du Regina Mercy pour le meilleur et le pire. Un sourire se détache ; « Je compte bien vous ramener un maximum de personnes en vie à bord. ». Et déjà, elle se retourne vers l'écran de contrôle, laissant un sourire s'afficher ; tu étais un bon choix.
(QUELQUES INSTANTS PLUS TARD) « Laissez le. », glisses-tu à un jeune cadet – plus jeune que toi, à travers le masque qui contrôle difficilement l'air que tu aspires. « Il est déjà mort. », laisses-tu s'évader, en constatant l'état du corps recroquevillé sur lui-même, complètement brûlé. Aussitôt le jeune cadet recule, prenant conscience de l'horreur du mort figé dans un éternel cris de détresse. « M-Mais cet endroit, c'est un … Cimetière, je sais. », complètes-tu, en enjambant un autre corps. Les combinaisons anti-radiations ne vous protégeront pas longtemps, si l'air est inclut dans le système des combinaisons, il arrivera un moment où il manquera. « Avançons, Malcom. », lâches-tu, tentant de trouver des survivants au milieu de l'horreur de la peur.
(UNE HEURE PLUS TARD) Un brouhaha s'élève au milieu des services d'urgence du Regina Mercy. Les médecins se précipitent vers les victimes, tentant de colmater les blessures, d'aller au-delà des traumatismes. Tu restes prêt d'une femme et son enfant, tentant vainement de les calmer : « Comment vous vous appelez ? Fais-tu, en retirant le casque, en observant l'ouvrière et la fillette qu'elle tient si fort dans ses bras. I-Irina et c'est ma fille, Ana. Tu lui offres un sourire rassurant, un verre d'eau fraîche alors que tu sens le vaisseau vibrer, s'en aller. V-Votre collègue, où est-il ? Aux urgences, glisses-tu, simplement, sobrement. Cet idiot n'avait pas pris assez d'air et l'a partagé avec certains survivants. Il s'est effondré, en arrivant. Les médecins ne sont pas confiants. I-Il a sauvé ma petite fille. Oui, madame, souris-tu, tentant de dissimuler la perte d'un camarade, d'un jeune dont les espoirs se sont fondés sur son rôle. Et ses yeux s'embrument de larmes. O-On ira le remercier à son réveil, hein, ma chérie ? La petite hoche la tête. O-On va essayer de retrouver ton papa, en attendant, d'accord ? Oui, veux papa ! » Elle ne retrouvera pas son mari, elle ne remerciera jamais Malcom. Verdict : Morts dans la nuit.
(2200) « Ces crétins ! Comment osent-ils ? », crache un officier, jetant le journal à travers la pièce , hurlant sa rage crasse, des orages qui font vrombir tout le Regina Mercy. Dans un geste, tu te penches, ramassant le morceau de papier. En lettres grasses, capitales s'étalent, s'éclatent le titre provocateur, aguicheur : La Fédération jugée coupable. « Ce sont des putains de menteurs ! Hurle un autre, le souvenir encore brûlant des membres d'équipage perdus, des vies brisées, des camarades qui plus jamais ne prendront part aux missions. Des putains d'ingrats ! », explose un autre. « Calmez-vous. », cales-tu, élevant la voix, en parcourant rapidement l'article. « Rien ne sert de s'énerver. Toi-même, tu voudrais juste péter des gueules, à vrai dire et dire fuck à ce monde, à ces penseurs qui pensent trop pour savoir les missions suicidaires ou tenir une arme. A ceux qui n'ont jamais vus les drames d'Astoria de leurs yeux, tu voudrais leur hurler de regarder en face les hommes descendus, qui sont morts et de dire que c'est de leur faute. Et vous voulez qu'on se laisse faire, Woodrow ? Non, mais nous pouvons nous faire entendre. Ils t'observent tous, dubitatifs, sûrement trop crétins pour comprendre. Nous allons écrire un communiqué poli pour leur dire d'aller tout aussi poliment se faire foutre. »
(HUSBAND) Ton alliance n'est plus à ton doigt depuis un long moment. Il te semble l'avoir donné à un jeune officier qui souhaitait se marier ou bien l'avoir perdu dans un coin. Mais les serments sont restés accrochés, collés à ta silhouette. Certains le savent, d'autres l'ont oubliés. Tu n'en fais pas grand cas, estimant que si le temps aurait été suffisant, il y a longtemps que vous ne seriez plus mari et femme. Il y a longtemps que tu lui aurais arraché ton précieux nom. Si, au début de votre union bancale, tu as essayé de faire fonctionner le mariage par amitié pour Violaine. Bien vite, votre incompatibilité t'a sauté aux yeux. Et progressivement, doucement, vous vous êtes mis à vous détester aussi sûrement que le mariage fut arrangé.
***
Spoiler:
(JUIN 2193) Violaine est belle. Elle retire doucement, prudemment sa couronne de fleurs artificielles, retirant les épingles de ses cheveux noirs, laissant sa robe ouverte baillée dans son dos, dévoilant sa peau noire. Et c'est peut-être la première fois que sa beauté te saisit, que son corps t'attire, te fait sourire. Allongé paresseusement sur le lit conjugal, tu l'observes et elle te sourit. « Il y a un souci ? Je me disais juste que je n'avais pas épousé la plus laide, te fends-tu dans un sourire qui atteint doucement tes yeux, qui embrasent déjà d'étranges idées. Et ça la fait rougir, sourire. Vil flatteur. », lâche-t-elle un peu rassurée, un peu moins stressée. « Tu n'aimes pas les compliments ? Une moue dans le miroir, un air faussement innocent. Tout le monde aime plaire, Isaac. Et elle fait volte face pour venir contre toi, sur le lit, pressant ses lèvres aux tiennes. C'est un peu étrange, non ? Peut-être que oui. Peut-être que non. Vous ne vous aimez même pas, mais il paraît que ça s'apprend, qu'on en dessine les contours avec les années. L'amitié, c'est déjà bien pour commencer. Oui, mais on apprendra, non ? »
(MAI 2198) « Comment as-tu pu ramener cette pute à la fête ? », explose-t-elle une fois la porte fermée, les enfants couchés, faisant tomber le masque mondain pour les furies des sept mers. « Quel pute ? Glisses-tu, pas le moins du monde touché par les accusations de ton épouse. Tu veux parler de laquelle, ce soir ? Leila McDonald ? Sakura Minasato ? Cho Dae ? Cette blondasse qui te collait et avec lequel tu riais. Oh l'officier machiniste du Regina Mercy ? Désolé, darling, ce n'est pas une de mes amantes. », ironises-tu, te plaisant à la piquer à chacune de ses crises de jalousie. « Mais on peut parler de ton boss, si tu veux, mh. Comment est-ce qu'il s'appelle déjà ? Elle vire cramoisie, détestant que tu retournes la situation à ton avantage. David Crow ? Davis Crow ? Daneel Crow, claque-t-elle, fulminant, les poings serrés, blessée des accusations alors que toi-même, tu mets Mars en entier au fond de tes draps. Tu l'as baisé, darling ? Tu as ouvert les cuisses pour lui ? Sa main part, âpre et sèche, claquant sur ta joue. J'en peux plus ! Tu es tellement con ! J'en ai vraiment assez, Isaac, je veux divorcer. » Et peut-être, était-ce là, la meilleure décision prise dans votre vie maritale.
(DEEPLY ANGRY) Et la colère est un ouragan au fin fond du ventre. Elle hurle et menace de tout prendre, de faire vaciller le contrôle dans l'ombre, de le foutre dans la pénombre pour te libérer, te soulager. Et il y a la peur de céder à cette rage intérieure, de réaliser ce que tu as perdu, ce que plus jamais on ne te redonnera (tes fils, Mars, une famille unie). C'est peut-être ta stérilité, tes défenses immunitaires au plus bas, qui t'ont fait réaliser l'évidence, qui te font réaliser que le Triumvirat a tout pris. Et la mort d'Adam a renfloué des torrents de fureur, de rancœur, a balayé les belles idées ; tu veux la vengeance. Tu veux anéantir les terriens, biens certains de leur confort, de leur petits droits. Ils ont oubliés la force de la Fédération, ils ont oubliés la rage de ses soldats, de ceux qui y croient encore. Mal leur en pris.
(PROTECTIVE) Tu te veux protecteur bienveillant. Tu te veux à l'écoute de ton équipage, tu te veux tendrement bienveillant, prêt à tout du simple ouvrier à ton vice-capitaine. Et tu accordes une importance excessive, maladive au confort des tiens. Tu penses, peut-être naïvement, qu'un équipage content est un équipage qui travaille bien, qui est dévoué à sa tâche. Et si tu t'avères intransigeant, autoritaire, tu n'en es pas moins reconnaissant envers les hommes et les femmes qui travaillent pour toi. Si tu donnes la cadence, portes leur doléances, c'est eux qui font fonctionner la machine, c'est d'eux dont dépend ton statut et tu en es cruellement convaincu que l'un ne peut fonctionner sans l'autre ; vous avez tous un rôle à jouer.
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Spoiler:
(JANVIER 2227) « Tu en penses quoi de Woodrow ? Il me file les ch'tons à moi. », glisse l'un à l'oreille de l'autre médecin dans ton sillage, sur ton passage, talonné par ton vice-capitaine. « Pourquoi ? Il est pote avec l'autre vindicative, là, Leona. J'pense qu'il va nous couter notre peau si elle gagne et si, par extension, lui gagne. Moi, je le trouve plutôt sympa et attentif. Il fait gaffe à nous. Mh ? Je veux dire, regarde-le, il est toujours disposé à écouter n'importe qui de l'équipage et il essaie vraiment de régler les problèmes. Mouai, tu es pas un peu naïf ? Peut-être. Peut-être pas. Je pense juste qu'au fond c'est quelqu'un de soucieux de nous. Ouai, il a du respect et il nous prend pas pour d'la merde, au moins. J'le déteste pas, au final. »
(POLITICAL ANIMAL) L'ambition a toujours été un étendard, une voie à suivre, au point de vouloir être le meilleur à l'Académie, au point d'avoir vu une perspective d'être propulsé à la première place, une fois nommé second de Cho Dae, au point d'avoir ambitionné d'être Amiral. Et si certains projets finissent en cendres, tu en tires toujours un avantage, une place supplémentaire. Si tes ambitions sont folles, elles ne sont en rien une menace pour les autres. Toujours, tu te tiens droit. Toujours, tu mets un point d'honneur à ne pas écraser tes adversaires. Et puis, mieux vaut rester bons amis et pouvoir grappiller quelques miettes de pouvoir, d'influence. Au final, mieux vaut être proche de Leona lorsqu'elle deviendra Amiral et qui sait, peut-être deviendras-tu vice-amiral à ton tour ?
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Spoiler:
(OCTOBRE 2217) Le pot de départ de Cho est à son image: sobre, chaleureux et en petit comité. Les verres s'entrechoquent et tous bavardent, rient, félicitent la nouvelle conseillère d'Adam. Et tu souris doucement à l'ancienne capitaine : « Capitaine Woodrow, glisse-t-elle, un brin amusée. Secrétaire Générale Dae, lui répliques-tu, dans un souffle doux, d'un air tout aussi amusé. Et c'est un peu ridicule de vous voir ainsi, maître et élève sur un quasi pied d'égalité, dans une quasi position commune. C'est une belle soirée, vous ne trouvez pas ? Tout à fait. », elle hoche la tête, et vous portez vos verres à vos lèvres. « J'aimerai vous féliciter, officiellement. Officieusement, vous avez suffisamment hurler votre joie pour votre promotion, il est vrai. Et elle se souvient de l'air surpris quand elle t'a félicité pour ton nouveau poste et qu'elle n'a fait face qu'à ton incompréhension, qu'une tête penchée. Elle a dû t'expliquer et tu en es encore gêné, que ton entends encore le rire de ta fille lézarder les murs, grignoter ton coeur. Lyra s'est moquée encore plus fort que Cho. Ce n'est pas bien de vous amuser de ma fidélité pour vous. » Une moue élime les traits et tu pensais que jamais, jamais, jamais, elle ne partirait, que sa place serait vacante. Tu t'étais habitué à l'idée de ta place et t'employer à la servir au mieux. « Vous le méritez, Isaac. Je sais qu'avec vous, le Regina Mercy ne risque rien. » Et il y a un sourire à sa confiance, une promesse d'en être digne.
Que pensait votre personnage du gouverneur Adam Wilkinson? Quelles sont ses pensées maintenant qu’il est mort, laissant derrière son plus grand projet (MAY WE MEET AGAIN) Il y a le manque, l'absence d'un ami, d'un allié précieux. Il y a la sensation qu'un temps est passé, a été abandonné avec son décès. Il y a l'impression que tu as perdu un pilier, une fondation. Peut-être qu'Adam était plus qu'un ami, il était pratiquement un père de substitution, un modèle à suivre. Un peu comme ton père. Et tu as tant appris de lui, tant cru à sa vision qu'il est dur d'imaginer quelqu'un le remplacer. Adam était le visage de la flotte, par sa ténacité, ses idées. L'homme qui t'a fait rêver, qui t'a fait courir après son grand projet, l'homme sans qui rien n'aurait été possible. Et en tombant, il fait douter tout un peuple sur son avenir, du chemin à suivre. Oui, définitivement, Adam est irremplaçable. Tu l'as tellement, tellement, tellement soutenu, portant ses décisions, supportant ses actions avec dévouement, une fidélité extrême, une sensation qu'il ne désirait que le bien de ceux qu'il portait au sein de la flotte, qu'il emmenait dans ce périlleux et ambitieux rêve. Mais tu sais que son idéologie n'est pas morte avec lui, que la Fédération vivra, survivra. Tu sais qu'il veillera toujours sur vous, et peut-être qu'un jour, vous vous retrouverez, vous parlerez de nouveau autour d'une tasse de thé. Quand ton tour viendra.
Quelle est l’opinion de votre personnage sur les candidats qui se présentent pour remplacer Wilkinson? En ce moment, auquel d’entre eux pense-t-il donner son vote? (LEONA) Tu as eu l'audace de toi aussi te présenter, réalisant, cependant, rapidement que tu divisais, plus que tu ne rassemblais. Alors tu as renoncé, abandonné, te ralliant à Leona. Amie de toujours, vous vous êtes rencontrés sur les bancs de l'Académie, et votre affection l'un pour l'autre n'a fait que grandir,se raffermir au fil des années. Au fond de toi, les même idées que celles de la belle coulent dans tes veines. La Terre est à vous, les usurpateurs doivent être écrasés, les familles réunifiés et la Fédération reprendre ses droits. Elle est la seule qui t'ait convaincu, qui a les épaules pour cette folle ambition. Elle est la seule pour laquelle tu voteras et rien ne te fera changer d'avis, remettre en question ta décision. Et tant pis si tu dois embraser la Terre entière, et tant pis si tu dois tuer ce qu'il reste. La colère d'avoir perdu tes fils est trop grande, imposante pour être ignorée, pour être calmée. Quand aux deux autres ? Zafy a encore du lait au coin de la bouche. Et tu n'as que du mépris pour ceux qui peuvent penser diriger à son âge. Mugheri ne s'attire qu'un claquement de langue, du dédain froid, cruel, sans appel. C'est une traîtresse potentielle, une chienne à la solde du Triumvirat. Tu ne pardonnes pas à ceux qui soutiennent un régime de menteurs, de voleurs, de tueurs de rêves. Tu ne lui pardonneras jamais son pacifisme crasse, sa douceur envers les malheurs qu'ils ont abattus sur vous. Définitivement, elle est celle que tu détestes le plus.
PSEUDO/PRÉNOM : lionheart ou lucie, permettez-vous, je vous en prie ÂGE: vingt-deux ans PAYS : france COMMENTAIRE : je suis si contente d'arriver par ici, j'ai tellement zieuter le projet et je suis tellement heureuse et enthousiaste de commencer cette aventure AVATAR ET CRÉDITS : mads mikkelsen - Thinnky ( avatar)
Codes de validation:
Code:
<bold>Isaac Woodrow</bold> est joué par <a href="http://beyond-earth.forumactif.com/u20">Mads Mikkelsen</a>
<a href="http://beyond-earth.forumactif.com/u20">Isaac Woodrow (capitaine du Regina Mercy)</a>
Sujet: (#) Re: ISAAC ⊹ shooting stars Sam 13 Jan - 0:11
je sais même pas quoi dire tellement tout ce que j'ai sous les yeux est parfait j'ai pas de mots ptn j'ai vraiment hâte d'en lire plus (I WANT MOAR) *s'abonne à Isaac*
Sujet: (#) Re: ISAAC ⊹ shooting stars Sam 13 Jan - 12:23
Messages : 461 Âge : 37 ans Occupation : Commissionnaire, fournisseur de consolation alcoolisée Habitation : Sur l'Albatross, son vaisseau amarré sur le Colossus 5 Arrivée : Il y a 7 ans, en 2220.Pseudo : GeniusPanda / Kim Avatar : Boyd Holbrook Crédits : (av) chrysalis
Bienvenuuuuuuuue
Je suis tellement contente de pouvoir lire ta fiche ** Rosa m'avait envoyé ton ébauche et j'étais sous le charme On aurait pas pu trouver mieux pour interpréter le capitaine de célèbre Regina
@Minnie Summers tu es aussi tellement gentille ( et ironie de la chose, j'avais aussi pensé à daisy pour l'avatar de la fille d'Isaac j'espère que la fin des anecdotes te plaira merci beaucoup, beaucoup pour ton accueil qui fait chaud au coeur
@Morcant Saedrin si tu veux m'en parler, avant, que je finisse ( demain normalement, je finis, il me reste juste les questions et deux petites choses à ajouter ), ce serait avec très, très grand plaisir
@Ethan Hagenauer merciii ow, je suis tellement ravie que mon ébauche t'ait plu et que le perso ait pu naître mais cette chanson, tu peux pas savoir comme ça a été dur de voir sérieusement Isaac après ça merci pour le grand fou rire merciii je finis demain, promis, promis
ps: vous inquiétez pas si les anecdotes sont passées quatre posts plus loin j'avais plus de place #noshame
Sujet: (#) Re: ISAAC ⊹ shooting stars Dim 14 Jan - 9:21
et ironie de la chose, j'avais aussi pensé à daisy pour l'avatar de la fille d'Isaac
oooooh désolée après dans le genre brune comme ça il y a keira knightley (askip elle a 32 piges mais elle en fait easy 27 ) et pis euh, ellen page, et tuppence middleton maybe
et ironie de la chose, j'avais aussi pensé à daisy pour l'avatar de la fille d'Isaac
oooooh désolée après dans le genre brune comme ça il y a keira knightley (askip elle a 32 piges mais elle en fait easy 27 ) et pis euh, ellen page, et tuppence middleton maybe
Mais noooon ne t’excuse pas c’etait pour souligner tes bons goûts c’etait au tout début quand l’idée d’Isaac est venue et après sa femme a eu un physique dans ma tête et du coup l’avatar est venu naturellement (cqfd stella maeve ) étant donné que maman est incarnée par viola davis
Sujet: (#) Re: ISAAC ⊹ shooting stars Dim 14 Jan - 13:16
j'ai aussi entendu parler de toi @Nilin Jaenke merci pour tous tes gentils compliments et d'apprécier Isaac et oui, elle craque complètement mais vus les efforts que j'y mets, elle a intérêt
et viens, craque, viens jouer Lyra comment ça, ça marche pas? beeeuh mais j'irai lire ta Nilin pour essayer de trouver un petit quelque chose et ça va arriver vite, j'ai enfin fini
Sujet: (#) Re: ISAAC ⊹ shooting stars Dim 14 Jan - 16:54
Messages : 589 Âge : 34 ans. Occupation : nommée contremaître de la flotte, et donc conseillère de l'amirale mugheri. Habitation : l'argus one, qu'elle retrouve après l'avoir quitté pour le colossus de nombreuses années. Arrivée : depuis 2201, il y a 26 ans.Avatar : sarah gadon. Crédits : moi (avatar)
GENRE JE SUIS JAMAIS PASSE ICI c'est une honte Ta fiche est sublime, j'adore absolument le personnage, je veux un lien JE L'EXIGE
Sujet: (#) Re: ISAAC ⊹ shooting stars Dim 14 Jan - 18:04
Bravo petit stellarien, te voilà officiellement admis sur la Flotte !
C'est toujours un plaisir de travailler avec vous Capitaine Woodrow. Vous devriez partager vos histoires plus souvent, je suis persuadée qu'elles plairaient à votre fille. Sauf les amantes, je ne suis pas sûre que ça soit une procédure commune entre père et fille.
Les délégués et moi-même ne pouvons que t’inviter à te faire une place au milieu de tout ce beau monde et de chercher à t’intégrer. Pour cela, rien de plus simple, tu peux commencer par créer ta fiche de liens afin de donner l’opportunité aux autres de te harceler jour et nuit (quant à toi n’hésite pas à leur rendre la pareille, personne ne mord je te l’assure). N'hésite pas également à abuser de Starchat au travail (t'inquiètes, tout le monde le fait). Si tu as déjà des idées à foison et que tu veux offrir l’opportunité à d’autres d’avoir une relation privilégiée avec ton personnage, tu peux créer ton scénario ou pré-lien, en espérant que tu trouveras vite preneur !
Enfin, tout au long de ton aventure parmi nous, pense à surveiller le sujet ses annonces pour te tenir au courant des événements du forum. De même, n’hésite pas à nous faire part des problèmes que tu peux rencontrer en passant par la case questions et suggestions.
Sur ce, profite bien de ton voyage spatial (on sait pas combien de temps il durera) !
Sujet: (#) Re: ISAAC ⊹ shooting stars Dim 14 Jan - 18:18
@Elara Hartmann tu étais passée, je crois ton message a juste été supprimé quand mon deuxième post a dû être remonté éè tu m'en veux pas, hein? éè je suis contente que tu l'aimes et le lien sera avec très grand plaisir